Rouyn-Noranda, le 8 octobre 2020 – Les Chambres de commerce de la région se rappellent la promesse électorale de M. François Legault de brancher l’ensemble du Québec d’ici 2022 à Internet haute vitesse. « C’était une promesse phare de la Coalition Avenir Québec (CAQ) lors des dernières élections provinciales. On constate aujourd’hui qu’il y a encore beaucoup de travail à faire pour boucler la boucle. Nous avons donc besoin de toutes les forces du milieu pour transformer cette promesse en réalité », indique Mariane Michaud, présidente de la Chambre de commerce et d’industrie du Centre-Abitibi. Cette dernière interpelle donc avec force les députés de la CAQ en Abitibi-Témiscamingue pour faire avancer ce dossier beaucoup plus rapidement.
Selon David Lecours, président de la Chambre de commerce et d’industrie de Rouyn-noranda, toutes les MRC de l’Abitibi-Témiscamingue sont touchées par une desserte déficiente d’Internet haute vitesse. «L’engagement du ministre Fitzgibbon sur les ondes d’Ici Radio Canada à supporter l’Abitibi-Témiscamingue dans ses démarches de branchement à Internet haute vitesse est un encouragement de taille. Cet accès est nécessaire pour notre région, surtout avec l’accroissement du télétravail, le virage 4.0 du secteur minier et l’enseignement à distance qui prennent tous de l’expansion», rappelle M. Lecours.
Le président de la Chambre de commerce et d’industrie d’Abitibi-Ouest, Patrick Perreault, ajoute de son côté «qu’on parle aussi beaucoup d’autosuffisance alimentaire alors que de plus en plus d’entreprises agricoles ont besoin d’être branchées pour optimiser leur production. Une bonne partie des entreprises agricoles sont localisées au Témiscamingue et en Abitibi-Ouest, là où la couverture Internet fait nettement défaut ».
En période de pandémie, le dynamisme des régions est crucial pour assurer leur développement économique. « Il est donc urgent et essentiel que la CAQ respecte ses promesses en lien avec Internet haute vitesse tout en respectant l’échéancier prévu et que les intervenants issus des différents partis politiques de l’Abitibi-Témiscamingue mettent la main à la pâte, qu’ils proviennent du palier fédéral, du palier provincial ou du palier municipal », considère Jérémy Fournier, président de la Chambre de commerce de Val d’Or.
En conclusion, les chambres de commerce de la région précisent qu’elles sentent de plus en plus d’impatience à propos de ce dossier majeur pour l’avenir économique du Québec.
Photo par Glenn Carstens-Peters – Unsplash