La Chambre de commerce de Val-d’Or (CCVD), la Chambre de commerce et d’industrie de Rouyn-Noranda (CCIRN), la Chambre de commerce et d’industrie d’Amos-Harricana (CCIAH), la Chambre de commerce et d’industrie d’Abitibi-Ouest (CCIAO), la Chambre de commerce Témis-Accord (CCTA) et la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) nomment quatre grands chantiers prioritaires qui doivent remonter au sommet de la pile de devoirs des ministres québécois s’ils veulent véritablement relancer notre économie avant la fin du mandat actuel.
« Nous parlons chaque jour à des gens d’affaires qui s’impatientent. Le contexte géopolitique instable, le retard de productivité, le manque de main-d’œuvre qualifiée et les finances publiques précaires ne donnent pas au gouvernement le luxe de s’éparpiller. Après un remaniement et à la veille d’une nouvelle session parlementaire, il ne leur reste qu’une seule année pour donner un nouvel élan à notre économie en perte de vitesse. Il faut qu’un nouvel élan soit donné rapidement », les chambres de commerce de l’Abitibi-Témiscamingue.
Compétitivité
Les chambres de commerce de l’Abitibi-Témiscamingue réclament un coup de barre urgent pour redonner de l’oxygène aux PME, en baissant leurs impôts, en réduisant leurs tarifs et en les libérant du fouillis réglementaire et bureaucratique.
Accès aux marchés
Le Québec doit se doter d’une politique d’approvisionnement préférentiel plus ambitieuse, tant au niveau national qu’au niveau municipal. Tant que le critère du plus bas soumissionnaire sera la norme, on continuera de s’approvisionner à l’étranger alors que des alternatives locales existent.
Main-d’œuvre
Nous avons besoin de 106 000 nouveaux travailleurs issus de l’immigration chaque année pour les 4 prochaines années. Le défi numéro un des PME des régions, c’est le manque de main-d’œuvre locale qualifiée. Et là aussi, il faut réorienter notre politique pour la reconnecter avec la réalité économique.
Dynamisme régional
Le Québec doit se doter d’un plan clair de réhabilitation et de maintien de ses infrastructures publiques. Le dynamisme économique de notre région repose sur des infrastructures modernes qui favorisent la mobilité de la main-d’œuvre, l’accès à de nouveaux marchés et le bien-être de la population. L’étude Aviseo l’a démontré : l’Abitibi-Témiscamingue contribue fortement à la richesse collective, mais elle ne reçoit pas toujours sa juste part dans la redistribution des fonds publics. Cet équilibre doit être corrigé pour permettre à notre région de réaliser pleinement son potentiel.