La CCVD sous le signe du renouveau

La Chambre de commerce de Val-d’Or (CCVD) a tenu son assemblée générale annuelle le 12 juin dernier, afin de faire le bilan de l’année 2024-2025. Cet événement a également permis de présenter le conseil d’administration 2025-2026, qui sera présidé pour une toute première année par M. Sébastien Richard. Ce dernier succède ainsi à Mme Valérie Gourde qui a occupé la présidence au cours des trois dernières années.

Administrateur de la CCVD depuis 2019, M. Richard se démarque par un leadership actif et engagé. Il a œuvré ces dernières années au sein de divers comités en plus de siéger depuis 2023 sur l’exécutif à titre de 2e vice-président.  Mentionnons qu’il a également agi au cours de la dernière année à titre de président du Gala de l’Entreprise 2025.  

« C’est avec une grande reconnaissance envers la confiance accordée par les membres du conseil d’administration que j’aborde ce rôle. La CCVD tire sa force et son dynamisme de l’engagement de ses membres et c’est pourquoi, au quotidien, elle œuvre à défendre leurs intérêts et répondre à leurs besoins. J’ai le désir sincère de poursuivre ce travail avec rigueur et pour se faire, je crois en l’importance d’agir concrètement, en cohérence avec le plan de développement économique dont nous nous sommes dotés. Le logement, la diversification de notre économie et le rayonnement de notre région – notamment par le tourisme – seront notamment au cœur de mes priorités. » déclare M. Richard.

Le président sera appuyé au sein du conseil exécutif par Mme Nancy Desaulniers à titre de 1ère vice-présidente, Mme Marilyne Lavoie à titre de 2e vice-présidente et M. Jean-Philippe Allard à titre de secrétaire-trésorier. Entamant la dernière année de son mandat de deux ans, Mme Valérie Gourde demeurera quant à elle au sein du conseil d’administration à titre de présidente sortante.

 

Bilan de l’année 2024-2025

La CCVD aura connu son lot de changements au cours des 12 derniers mois, notamment avec l’arrivée d’une nouvelle directrice générale en octobre 2024, soit Mme Cynthia Vachon-Gilbert. Cette année aura donc été celle du mouvement, mais aussi de la solidarité. Très active sur la scène médiatique, la CCVD a pris parole sur de nombreux sujets d’actualité tels que les tarifs douaniers, les restrictions en matière d’immigration ainsi que la nouvelle Loi sur les mines. Elle a de plus organisé une soirée politique entre les candidats et candidate dans la circonscription d’Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou dans le cadre des élections fédérales 2025.  

Toujours dans l’objectif de répondre aux besoins de ses membres, nous avons aussi travaillé en continu afin d’accompagner, d’informer et d’outiller nos membres sur des enjeux tels que la diversité en milieu de travail et le rehaussement des compétences. C’est dans cette optique que la CCVD a tenu des événements tels que la Matinée Diversité et le Colloque RH, en plus de faire la promotion du programme Visées.

La CCVD a également dévoilé en février dernier, en collaboration avec sept partenaires économiques, le tout premier plan de développement économique de Val-d’Or. La CCVD a coordonné avec leadership les nombreuses étapes ayant mené à sa création et veillera dans les prochaines années à déployer les actions menant à des retombées concrètes pour ses membres.  

Enfin, la CCVD a tenu sous la thématique « Unis vers l’excellence » la 45e édition du Gala de l’Entreprise le 12 avril dernier, en compagnie de plus de 400 convives. Comme à l’habitude, ce grand rendez-vous de la communauté d’affaires a été un franc succès, permettant d’honorer 30 finalistes et de couronner 18 lauréats.

 

La FCCQ et les chambres de commerce de l’Abitibi-Témiscamingue dénoncent un recul pour l’économie québécoise

La Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ), la Chambre de commerce et d’industrie de Rouyn-Noranda (CCIRN), la Chambre de commerce et d’industrie d’Amos-Harricana (CCIAH), la Chambre de commerce et d’industrie d’Abitibi-Ouest (CCIAO), la Chambre de commerce de Val-d’Or (CCVD) et la Chambre de commerce Témis-Accord, déplorent l’intention du gouvernement de réduire les seuils d’immigration permanente et temporaire, telle que présentée dans le cahier de consultation dévoilé aujourd’hui. Alors que les entreprises font face à un manque criant de main-d’œuvre, cette décision constitue un recul majeur pour l’économie du Québec.

Selon un sondage mené par la FCCQ à l’hiver 2025, 63 % des répondants estiment qu’il faut maintenir ou augmenter les niveaux d’immigration afin de soutenir la croissance économique. L’Institut du Québec recommandait d’ailleurs un accueil initial de 90 000 immigrants permanents, suivi d’un rythme annuel de 60 000, pour répondre aux besoins en productivité et développement régional.

« Les orientations proposées par le gouvernement mettent dangereusement en péril notre vitalité économique. La rareté de main-d’œuvre est l’enjeu numéro un des PME partout à travers le Québec. Depuis des mois, elles réclament de pouvoir retenir et recruter les talents dont elles ont besoin. Dans le contexte de la guerre commerciale et de la transformation de notre économie, le gouvernement doit donner les leviers nécessaires à nos entreprises, notamment par l’entremise de l’immigration », déclare Véronique Proulx, présidente-directrice générale de la FCCQ.

« Les Chambres de commerce de l’Abitibi-Témiscamingue dénoncent fermement l’intention du gouvernement de réduire les seuils d’immigration permanente et temporaire. Cette décision, prise sans réelle consultation des réalités régionales, nuit directement à nos entreprises et compromet le développement économique. Dans notre région, où la rareté de la main-d’œuvre est criante, l’immigration constitue un levier essentiel à la vitalité de notre territoire. La complexité bureaucratique était déjà un frein; cette nouvelle orientation accentue les obstacles à la croissance de nos entreprises et à la rétention des talents. Le gouvernement doit reconnaître le potentiel immense de nos régions et y adapter ses politiques. » ajoutent les représentants des Chambres de commerce de la région.

Des préoccupations majeures pour les entreprises

La FCCQ et les Chambres de commerce d’Abitibi-Témiscamingue reconnaissent la volonté de maintenir les travailleurs étrangers temporaires (TET) dans la majorité des régions, mais réitèrent leur demande d’un moratoire complet sur les restrictions imposées à l’automne 2024 par les deux paliers de gouvernement.

Les données de sondage de la FCCQ indiquent que 64 % des entreprises perdraient des contrats, devraient réduire leur production ou fermer un quart de travail si leurs TET actuels ne pouvaient être maintenus.

Enfin, la FCCQ et les Chambres de commerce d’Abitibi-Témiscamingue s’opposent fermement au gel du Programme de l’expérience québécoise (PEQ), qui permet aux travailleurs et étudiants ayant séjourné au Québec d’obtenir leur résidence permanente. Ce gel mine gravement l’attractivité du Québec pour les talents internationaux et prive les employeurs d’un levier essentiel pour le recrutement.

« Le gel du PEQ, combiné à une ouverture incertaine du Programme de sélection des travailleurs qualifiés, fragilise notre capacité à attirer les bons talents au bon moment. Les entreprises doivent avoir la prévisibilité nécessaire pour leur permettre d’investir dans leurs travailleurs », soutient Mme Proulx.

La FCCQ et les Chambres de commerce d’Abitibi-Témiscamingue réitèrent que le gouvernement doit revoir ses orientations en matière d’immigration afin de mieux tenir compte des besoins criants des entreprises et de l’impact sur l’économie régionale. Il est également urgent d’agir sur le Programme des travailleurs étrangers temporaires afin d’éviter le départ de plusieurs milliers de travailleurs essentiels partout à travers le Québec.

 

Programme Visées

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Offre d’emploi – Chargé·e de projet en communication et événementiel

La Chambre de commerce de Val-d’Or est présentement à la recherche d’une ressource pour combler son poste de chargé·e de projet – communication et événementiel.

La CCVD est l’une des plus grandes et performantes chambres de commerce au Québec. Menée par un conseil d’administration et une équipe soudée, dynamique et proactive, elle représente plus de 1 150 membres. Au quotidien, elle offre des services aux entreprises de toutes tailles pour les appuyer dans leur prospérité.
 

Sous la supervision de la direction générale, le ou la chargé-e de projet est responsable de la coordination, de la mise en œuvre des communications et la gestion des réseaux sociaux. Il ou elle joue également un rôle dans la planification, l’organisation et le déploiement des événements d’envergure de la Chambre de commerce (Gala, Colloque RH, Matinée diversité, formations, etc.).

 
Êtes-vous prêt à contribuer activement aux projets de taille du territoire et à assurer une présence engagée au sein de la communauté? Faites-nous parvenir votre candidature dès maintenant à l’adresse suivante : info@ccvd.qc.ca.
 

Mise en candidature – Conseil d’administration 2025-2026

Créée en 1937, la Chambre de commerce de Val-d’Or (CCVD) est considérée comme l’un des plus grands réseaux de gens d’affaires de la région et même de la province. Comptant aujourd’hui plus de 1150 délégués, la CCVD a pour mission de promouvoir le développement économique et d’agir comme un partenaire mobilisateur. Pour ses membres et la communauté d’affaires, la CCVD est un réseau de communication et un lieu d’échanges en matière de croissance et de réussites économiques.

L’assemblée générale annuelle de la CCVD aura lieu le 12 juin 2025, 16 h, dans ses locaux situés au 921 3e Avenue, suite 200. Lors de cette séance, les membres procéderont à l’élection du nouveau conseil d’administration.

Cette année, huit sièges sont à combler. De ce nombre, quatre personnes seront élues par les membres de la CCVD et quatre personnes seront nommées par le conseil d’administration lors de l’assemblée générale annuelle.

Les membres du conseil d’administration agissent à titre de bénévole et leur rôle est d’orienter les prises de position de la Chambre de commerce et veiller au développement socioéconomique du territoire. Notez qu’être un membre délégué de la CCVD et avoir soldé sa dernière cotisation est un critère de base pour être élu au sein du conseil d’administration. Les assemblées générales régulières ont lieu habituellement le 2e lundi du mois à 16 heures, sauf en période estivale.

Si vous désirez soumettre votre candidature, veuillez remplir ce formulaire AVANT le 9 mai 2025 – 16 h.

Un Gala de l’Entreprise avec 18 lauréat.es Unis vers l’excellence

Val-d’Or, le 12 avril 2025 – C’est Unis vers l’excellence que la Chambre de commerce de Val-d’Or (CCVD) a tenu la 45e édition du Gala de l’Entreprise. La soirée, animée pour une deuxième année par Mathieu Dufour, a permis d’honorer 30 finalistes et couronner 18 lauréat.es s’étant démarqués au cours de l’année 2024.

LISTE DES LAURÉAT.ES ET FINALISTES DU GALA DE L’ENTREPRISE :

Service à la clientèle –
Entreprise de service

Lauréat : Pourvoirie du Nord Finaliste : Clinique Infirmière Nord-Ouest
Finaliste : Toitures Moses
Service à la clientèle –
Entreprise de vente
Lauréat: Hytex

Finaliste : Fourrures Grenier
Finaliste : Boutique du bureau Gyva
Production & Transformation
Lauréat : Agnico Eagle
Finaliste : Cari & Gingembre
Finaliste : Ferme JCL abitibi

Développement des marchés

Lauréat :  Norinfra
Finaliste : ASDR Canada
Finaliste : Ferme JCL abitibi

Investissement –
Moins de 500 000 $
Lauréat : KarinO. Gâteaux

Finaliste : Cari & Gingembre
Finaliste : Domaine des 3 vents

Investissement –
Entre 500 000 $ et 3M $

Lauréat : Toiture Moses
Finaliste : Harmonia Assurance / Agence Harmonia
Finaliste : Quality Inn & Suites Val-d’Or  

Investissement 3M $ et plus
Lauréat : Le Boréal Abitibi Hôtel

Finaliste : Boutique du bureau Gyva
Finaliste : Héli Explore

Persévérance scolaire & Formation
Lauréat : Cari & Gingembre
Finaliste : Coulombe Avocats / Gilbert & Gilbert Notaires

Engagement socioéconomique
Lauréat : Eldorado Gold Québec

Finaliste : Diafor
Finaliste : L. Fournier et fils
Employeur de choix
Lauréat : ASDR Canada

Finaliste : Coulombe Avocats / Gilbert & Gilbert Notaires
Finaliste : L. Fournier et fils 
Écoresponsable
Lauréat : Quality Inn & Suites Val-d’Or

Finaliste : Boutique Mine DeRien / friperie
Finaliste : Diafor  
Audace & Innovation
Lauréat : Arkys

Finaliste : Domaine des 3 vents
Finaliste : Sushi Signature
Jeune entreprise
Lauréat : Cormier Extincteurs

Finaliste : Clinique d’hygiène dentaire du Nord
Finaliste :  Pelures
Pérennité
Lauréat : Forage Orbit Garant

Finaliste : Hytex
Finaliste : Location MSN
Prix spécial du jury

Le Carrefour de la

Vallée-de-l’Or
Filon Paul-Giroux

Mme Geneviève Larche
Personnalité de l’année

M. Érick Beauséjour
Entreprise de l’année

ASDR Canada

Prix Spéciaux 2025 :

PRIX SPÉCIAL DU JURY | Le Carrefour de la Vallée-de-l’Or

En 2024, le Carrefour de la Vallée-de-l’Or a fait peau neuve : nouveau nom, nouvelle image, nouveaux locaux mais toujours la même mission au cœur. L’OBNL, un pilier essentiel du dynamisme socioéconomique valdorien, offre des  services de soutien en employabilité, en persévérance scolaire, des ateliers de sensibilisation, de prévention et de gestion financière, en plus d’agir comme organisme de première ligne pour les personnes immigrantes. Avec créativité et engagement, année après année, leurs interventions auprès de centaines de jeunes et de nouveaux arrivants enrichissent le tissu social et économique.  Alors que les entreprises se tournent de plus en plus vers l’immigration, en 2024, c’est auprès de 153 personnes immigrantes que le Carrefour de la Vallée-de-l’Or a fait une réelle différence, les accompagnant dans leurs démarches d’installation, d’intégration et d’enracinement.

FILON PAUL-GIROUX | Mme Geneviève Larche

Portée par des valeurs d’équité, de solidarité et de développement collectif, Mme Geneviève Larche s’investit avec dévouement dans les sphères sociales, culturelles, économiques et politiques de sa région. Présidente de la Caisse Desjardins de Val-d’Or, conseillère de quartier pour Vassan, présidente et bénévole des paniers de Noël depuis plus de 15 ans, ainsi que membre fondatrice du festival FRIMAT, elle a su mettre son leadership et son sens de l’organisation au profit de nombreuses causes structurantes pour le milieu. Son parcours exemplaire, marqué par une volonté constante de faire une différence, fait d’elle une lauréate tout indiquée du Filon Paul-Giroux qui récompense l’engagement soutenu et exceptionnel d’une personne.

PERSONNALITÉ DE L’ANNÉE | M. Érick Beauséjour

Visionnaire et entrepreneur audacieux, Érick Beauséjour a su transformer l’entreprise familiale en un véritable pilier économique régional. En passant de 10 à 120 employé·es et en développant un réseau de magasins de proximité à        Val-d’Or, Rouyn-Noranda, Louvicourt et Sullivan, il a propulsé son entreprise vers l’excellence. Innovateur, il a introduit des concepts avant-gardistes, comme les caisses libre-service et les machines à cigarettes automatisées, tout en intégrant une usine alimentaire au Groupe Beauséjour. Son engagement va bien au-delà du monde des affaires : il soutient activement des causes locales, finance des infrastructures essentielles et facilite l’intégration de travailleur·euses étranger·ères en leur offrant un cadre de vie adapté. Leader inspirant, il incarne les valeurs de transparence, de respect et d’engagement communautaire, faisant de lui un récipiendaire exemplaire du Filon Personnalité de l’année.

ENTREPRISE DE L’ANNÉE | ASDR Canada 

Fondée en 2006 à Malartic, ASDR Canada se distingue comme un véritable pôle d’excellence, apportant une expertise régionale reconnue au niveau mondial. Chaque jour, l’entreprise met en avant ses compétences et ses valeurs, offrant à ses clients un service à la hauteur de leurs attentes, avec une approche humaine et professionnelle. En tant qu’employeur de choix, ASDR Canada investit dans le développement de ses équipes, créant un environnement de travail où chacun peut s’épanouir et grandir. Leur croissance notable depuis près de vingt ans repose sur des bases solides, ancrées dans leur engagement à la communauté et leur fierté abitibienne. Grâce à leur vision partagée et leurs solutions clés en main, chaque projet d’ASDR devient une étape vers un succès commun, un avenir où l’innovation et la proximité sont les clés de notre réussite collective.

Budget du Québec 2025 : des mesures bien ciblées pour stimuler l’investissement

La modernisation des contrats publics et le maintien des travailleurs étrangers temporaires sont toutefois nécessaires, selon la FCCQ et CCVD

Val-d’Or, le 25 mars 2025 – La Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) et la Chambre de commerce de Val-d’Or (CCVD) saluent un budget québécois pro-entreprises qui comprend des programmes et mesures visant à stimuler l’investissement et la productivité. Deux angles morts peuvent compromettre la réalisation de ces projets : les règles désuètes d’octroi de contrats publics et les nouvelles restrictions imposées aux travailleurs étrangers temporaires.

« Dans le contexte d’incertitude liée aux tarifs, la bonification des mesures fiscales aux entreprises envoie un signal que le gouvernement veut inciter les entreprises à investir ici, alors que la majorité des projets sont sur la glace. Mais, si on veut garder les investissements ici, ça prend des opportunités et des travailleurs. Les règles de contrats publics doivent être revues afin que nos entreprises en région aient accès aux 11 milliards de dollars d’investissement dans nos infrastructures. De plus, on doit permettre aux entreprises de garder les travailleurs étrangers temporaires dont elles ont besoin pour faire rouler l’économie », a affirmé Véronique Proulx, présidente-directrice générale de la FCCQ.

« Ce budget comprend des mesures essentielles pour soutenir nos entreprises face aux défis actuels, notamment en matière d’investissement et de compétitivité. Toutefois, il est impératif que les entreprises régionales puissent réellement bénéficier des sommes allouées aux infrastructures et qu’elles aient accès à la main-d’œuvre nécessaire pour assurer leur croissance. Une modernisation des règles d’octroi des contrats publics et une flexibilité accrue pour le maintien des travailleurs étrangers temporaires sont des conditions incontournables pour maximiser l’impact de ces investissements. », mentionne Valérie Gourde, présidente de la Chambre de commerce de Val-d’Or.

Face à la crise, de l’aide nécessaire pour les entreprises

Plusieurs demandes de la FCCQ et de la CCVD, dont certaines avaient été répétées à de multiples reprises au fil des ans, figurent cette fois dans le budget et sont autant de victoires pour nos entreprises :

  • 2,4 G$ pour prolonger la mesure sur l’amortissement accélérée qui permet aux entreprises de réduire la facture fiscale de leurs investissements ;
  • 1,6 G$ en liquidités disponibles aux entreprises exportatrices et importatrices directement affectées par les tarifs et contre-tarifs ;
  • 300 M$ pour bonifier le nouveau crédit d’impôt à la recherche, l’innovation et la commercialisation (CRIC) qui sera plus accessible, en élargissant notamment les dépenses admissibles et un uniformisant le taux ;
  • 195 M$ pour favoriser la diversification des marchés d’exportation.

La FCCQ et la CCVD vont également surveiller le nouveau Plan PME dont les détails seront dévoilés ultérieurement : plusieurs de nos entreprises les plus vulnérables face à la crise actuelle sont des PME, notamment dans le secteur manufacturier.

Réinvestir dans les infrastructures : donner des opportunités à nos entreprises

Le budget de dépenses présenté par la présidente du Conseil du trésor, Sonia LeBel, prévoit une nouvelle hausse majeure des investissements en infrastructures. La majorité de cette somme, soit 9 G$, sera consacrée au maintien des actifs, une priorité identifiée par la FCCQ dans son étude Investir dans notre avenir publiée à l’automne 2024.

« Réinvestir dans les infrastructures est important et nécessaire, mais la question est de savoir : qui en bénéficiera ? Sans nouvelle mesure forçant enfin les ministères et organismes à utiliser des critères d’achats intelligents, au lieu du plus bas soumissionnaire, on ne favorisera pas le contenu local et les entreprises québécoises innovantes », a affirmé Véronique Proulx.

Améliorer la productivité : une urgence pour les entreprises et pour l’État

La simplification et l’élargissement des critères des crédits d’impôts constituait l’une des recommandations principales du Livre Bleu sur la productivité, dévoilé plus tôt ce mois-ci par la FCCQ. Avec l’introduction du nouveau Crédit d’impôt pour la recherche, l’innovation et la commercialisation (CRIC) qui remplace huit crédits existants, le gouvernement répond à cette demande. L’amélioration de la productivité est un enjeu criant : le Québec continue d’accuser un retard important par rapport à ses voisins que sont l’Ontario et les États-Unis.

« Nos entreprises sont exaspérées par les délais de traitement des ministères et des organismes quand elles demandent des permis et des autorisations, et cela affecte leur compétitivité. Les investissements annoncés à Revenu Québec et au ministère de l’Environnement pour accélérer le traitement des dossiers pour les exportateurs et la délivrance des autorisations environnementales marquent un changement de cap. L’administration publique doit améliorer sa productivité pour livrer ses services plus rapidement », a affirmé Véronique Proulx.

Plan de retour à l’équilibre budgétaire

La FCCQ et la CCVD reconnaissent la difficulté d’établir un plan de retour à l’équilibre budgétaire dans le contexte actuel. Celui que présente aujourd’hui le ministre des Finances, Éric Girard, repose sur des hypothèses plus optimistes que ce qui aurait été souhaitable, mais il a le mérite d’établir un scénario de référence. La FCCQ et la CCVD suivront de près l’évolution de la situation des finances publiques qui est une priorité pour notre résilience économique.

Un livre bleu pour accroître la production et la résilience au Québec

La Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) et la Chambre de commerce de Val-d’Or (CCVD) publiait vendredi dernier le Livre bleu de la productivité, un rapport proposant 40 recommandations concrètes pour stimuler la croissance et l’innovation des entreprises québécoises.

« Avec le retour de Donald Trump à la présidence américaine et ses menaces tarifaires, le Québec doit agir rapidement pour renforcer sa compétitivité. Notre retard de productivité fragilise la position concurrentielle de nos entreprises à l’international et engendre un écart de richesse qui affaiblit notre tissu social et économique », affirme Véronique Proulx, présidente-directrice générale de la FCCQ.

Depuis 40 ans, la productivité du travail au Québec a progressé 50 % moins vite qu’aux États-Unis, réduisant ainsi la capacité des entreprises à investir et innover. De plus, l’impôt total des sociétés québécoises représente 6,5 % du PIB, contre 4,5 % en moyenne dans les pays de l’OCDE et seulement 1,8 % aux États-Unis.

Des recommandations concrètes et applicables rapidement

Ce Livre bleu propose des solutions immédiates pour relancer la productivité, notamment :

  • La réduction du taux d’impôt des sociétés de 11,5 à 10 %
  • Encourager les entreprises à établir à l’interne une ressource ou une équipe dédiée à la R&D, à l’innovation, à la modernisation technologique et à la veille stratégique en Investissement et Innovation
  • La création d’une agence dédiée au soutien aux entreprises en matière d’adoption de l’IA
  • Élargir les options du rachat par les cadres ou par les employés par les entrepreneurs cédants pour répondre au défi du repreneuriat
  • La mise sur pied d’un Régime de rachat d’une première entreprise pour favoriser le repreneuriat
  • Un délai maximum de 6 mois pour le traitement des demandes des travailleurs qualifiés
  • Bonifier, prolonger et réactiver certains programmes gouvernementaux québécois en matière de transport, notamment le Programme d’aide québécois pour les infrastructures aéroportuaires régionales
  • Que le Secrétariat du Conseil du trésor présente, le plus rapidement possible, les règlements modifiant les modes d’octroi de contrats des infrastructures de transport, privilégiant les critères de qualité, d’innovation, de durabilité et de performance environnementale, en incluant le prix, plutôt que le recours systématique au plus bas soumissionnaire conforme.

« Le Livre bleu de la productivité représente un outil concret et essentiel pour relever le défi de la productivité au Québec mais aussi en Abitibi-Témiscamingue. Il nous offre une feuille de route claire et des recommandations pratiques pour améliorer la compétitivité de nos entreprises, en prenant en considération la responsabilité partagée des entreprises et secteur public. Pour notre territoire, cela passe par des actions ciblées telles que soutenir la création et la croissance des entreprises, faciliter l’accès au capital de risque, encourager le transfert d’entreprises aux jeunes repreneurs, et accompagner nos entreprises dans leur développement à l’international. Des actions concertées et immédiates sont essentielles pour bâtir un avenir économique plus solide et compétitif à l’échelle locale et provinciale. » indique Valérie Gourde, présidente de la CCVD.

Le Livre bleu de la productivité est disponible ici

30 entreprises finalistes au Gala de l’Entreprise 2025

Val-d’Or, le 13 mars 2025 – C’est lors d’un 5 à 7 à la Salle Félix-Leclerc de Val-d’Or que 30 entreprises ont été nommées finalistes au Gala de l’Entreprise 2025. Cet évènement incontournable, qui se tiendra le 12 avril prochain, est organisé pour une 45e édition par la Chambre de commerce de Val-d’Or (CCVD) afin de souligner les accomplissements et réussites des entreprises.

C’est à un comité Jury entièrement indépendant de la CCVD qu’est revenue la tâche d’analyser les 87 dossiers de candidature et de désigner les entreprises finalistes et lauréates. « Faire partie du comité Jury m’a permis de constater toute la rigueur et l’intégrité derrière chaque décision prise. Avec autant de candidatures inspirantes, choisir les entreprises lauréates n’a pas été une tâche facile, mais une chose est certaine : être finaliste est déjà une reconnaissance en soi, témoignant de la qualité exceptionnelle des candidatures et de l’impact des entreprises dans notre communauté. J’espère que chaque entreprise nommée est fière de son parcours et qu’elle profitera de cette soirée pour célébrer ses réalisations. » explique M. Antoine Nolet-Godbout, président du comité Jury. Les finalistes n’apprendront que le 12 avril, lors du gala, dans quelle(s) catégorie(s) ils sont nommés.


LES FINALISTES DU GALA DE L’ENTREPRISE SONT :

Agnico EagleFourrures Grenier
ArkysHarmonia Assurance / Agence Harmonia
ASDR CanadaHéli Explore
Boutique du bureau GyvaHytex
Boutique Mine DeRien / friperieKarinO. Gâteaux
Cari & GingembreL. Fournier & fils
Clinique d’hygiène dentaire du NordLe Boréal Abitibi Hôtel
Clinique Infirmière Nord-OuestLe Carrefour de la Vallée-de-l’Or
Cormier ExtincteursLocation MSN
Coulombe Avocats / Gilbert & Gilbert NotairesNorinfra
DiaforPelures
Domaine des 3 ventsPourvoirie du Nord
Eldorado Gold QuébecQuality Inn & Suites
Ferme JCL AbitibiSushi Signature
Forage Orbit GarantToitures Moses

UNIS VERS L’EXCELENCE                                                                        

« En unissant nos forces, nous avançons résolument vers l’excellence : voilà ce qui a inspiré la thématique de ce 45e Gala de l’Entreprise. À l’image de ces oiseaux qui volent ensemble, la Chambre de commerce de Val-d’Or et ses membres avancent, portés par une vision commune de croissance et de réussites. Comme eux, nous avons tous des forces, des parcours, des couleurs et des ambitions uniques mais c’est de concert que nous survolons les défis, bâtissons un avenir prospère et valorisons le potentiel unique de notre ville. Unissons nos forces le 12 avril prochain pour honorer l’ingéniosité entrepreneuriale et faire briller notre fierté dans une soirée grandiose! » explique M. Sébastien Richard, président de la 45e édition du Gala de l’Entreprise.      

Lors du 5 à 7 de dévoilement, chacun des finalistes s’est vu remettre une œuvre originale de l’artiste Julie Vaillancourt alias Juli’ink. Conçue spécialement pour cette 45e édition, Union est une œuvre qui illustre à merveille la thématique de cette année. Les silhouettes d’oiseaux aux couleurs variées symbolisent la richesse de la diversité, alors que l’ajout de noir et de doré évoque le prestige et la réussite. Les mots « union » et « succès » inscrits dans la toile se mêlent aux lettres abstraites, créant un mouvement fluide qui rappelle le dynamisme de notre communauté d’affaires. Les éléments naturels, comme les plantes et arbres typiques de l’Abitibi-Témiscamingue, ancrent quant à eux l’œuvre dans son territoire.

La CCVD a également lancé une capsule vidéo mettant en vedette les entreprises finalistes. Réalisée par Adama Productions, on y aperçoit différents partenaires récitant un texte inspirant sur l’essence de la thématique de cette année et son lien avec les finalistes. Pour visionner cette capsule, rendez-vous sur notre page Facebook.

Guerre tarifaire | Des mesures significatives annoncées par les gouvernements : les impacts pour les entreprises demeurent importants, soutiennent la FCCQ et la CCVD

La Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) et la Chambre de commerce de Val-d’Or (CCVD) saluent la riposte forte et sans équivoque des différents paliers de gouvernement devant la guerre tarifaire lancée hier et soulignent l’importance des programmes d’aide aux entreprises destinés à celles qui sont directement touchées. Toutes les énergies doivent se concentrer à déployer rapidement les programmes, limiter les impacts sur nos entreprises et mettre fin à ce conflit de tarifs le plus rapidement possible.

Devant le pire scénario possible, les entreprises québécoises vont devoir faire des choix déchirants : refiler les coûts aux clients ou aux consommateurs, réduire leur production, déplacer leurs opérations aux États-Unis ou mettre la clé sous la porte. Tous les outils à la disposition des gouvernements doivent être considérés afin de faire reculer le gouvernement américain.

« Ce ne sont pas toutes les entreprises exportatrices qui ont les reins assez solides pour absorber une augmentation de tarifs de 25%. L’aide gouvernementale annoncée aujourd’hui, notamment le programme Frontière offrant des liquidités pour les entreprises affectées à court terme, est essentielle pour favoriser la survie de celles-ci. Il faut aussi penser à moyen et long terme, en mettant rapidement en place des mesures permanentes assez efficaces pour améliorer la productivité et protéger la compétitivité des entreprises », explique Véronique Proulx, présidente-directrice générale de la FCCQ.

« À l’instar des gouvernements, face à la guerre tarifaire qui nous secoue, nous appelons plus que jamais à la solidarité. Nous devons soutenir nos entreprises locales, encourager l’achat de produits fabriqués ici, investir dans notre capacité à produire et surtout stimuler l’innovation. En Abitibi-Témiscamingue, nos compétences et notre expertise sont notre atout le plus précieux. Nous avons la chance d’avoir des entreprises qui exportent déjà notre savoir-faire unique à travers le monde, mais il ne faut pas pour autant sous-estimer les impacts que les tarifs risquent d’avoir sur notre économie » », soutient Sébastien Richard, 2e vice-président de la CCVD.

Attention à la 2e vague

Si la riposte est essentielle, elle doit viser les produits que nous pouvons facilement remplacer par d’autres fournisseurs. On doit notamment éviter de taxer de 25 % les composantes critiques que l’on importe des États-Unis et pour lesquelles nous n’avons pas de fournisseur alternatif.

« Le gouvernement canadien doit éviter de mettre une deuxième taxe sur nos exportateurs. Si cette deuxième liste de produits à taxer inclut les intrants des entreprises qui sont déjà touchées par les tarifs américains, cela pourrait mettre en péril la survie de dizaines d’entre elles », ajoute Mme Proulx. 

D’autres mesures attendues pour protéger notre compétitivité

Dans cette période d’instabilité, le Québec et le Canada peuvent mettre en place dès aujourd’hui d’autres mesures concrètes pour protéger la compétitivité des entreprises, notamment en appliquant un moratoire immédiat aux nouvelles restrictions liées à la rétention et au renouvellement des travailleurs étrangers temporaires. Contrairement à ce que l’on peut penser, cet enjeu demeure une priorité pour les entreprises, malgré la guerre tarifaire.

« Depuis le mois de novembre, des employés ayant des compétences particulièrement importantes doivent rentrer dans leur pays parce que leur permis n’est pas renouvelé. D’un côté, on demande aux entreprises d’être résilientes, mais de l’autre, le gouvernement empêche des entreprises prospères d’honorer leur carnet de commandes. Ça crée une crise par-dessus une crise. On doit donner tous les moyens aux entreprises de faire face à la tempête qui souffle sur le secteur économique », mentionne Mme Proulx.

Parmi les autres mesures essentielles à mettre en place selon la FCCQ et la CCVD :

  • Favoriser les entreprises québécoises dans les contrats publics
  • Éliminer rapidement les barrières au commerce entre les provinces canadiennes
  • Moderniser et bonifier les crédits d’impôts à la RS&DE
  • Réduire le taux d’imposition québécois sur le revenu des sociétés de 11,5 % à 10 %

« Les gouvernements doivent donner un signal dès aujourd’hui qu’ils prennent acte de la gravité de la situation et qu’ils se mettent en action pour transformer notre économie. La clé sera la hausse de la productivité : il faut à la fois augmenter la taille de notre marché interne en favorisant le contenu local dans nos contrats publics et diversifier nos marchés d’exportation. Le développement de nos ressources naturelles devra également être accéléré avec des échéanciers ambitieux », conclut Mme Proulx.