Des contrastes qui nous rendent plus forts pour la 46e édition du Gala de l’Entreprise

La Chambre de commerce de Val-d’Or (CCVD) a procédé au lancement de la 46e édition du Gala de l’Entreprise sous la thématique Forts de nos contrastes. Les entreprises sont invitées à soumettre dès maintenant leur candidature dans l’une ou plusieurs des 16 catégories, et ce, jusqu’au lundi 12 janvier 2026. Les lauréat.es seront dévoilé.es lors de la prestigieuse soirée du Gala de l’Entreprise qui se tiendra le 18 avril prochain à l’Hôtel Forestel.

C’est sous la présidence d’honneur d’Erik Frenette, directeur général chez Location MSN, que se déroulera l’événement. « C’est un honneur pour moi de présider ce rendez-vous incontournable de la communauté d’affaires. Cette soirée démontre parfaitement comment, en mettant en commun nos contrastes et nos forces complémentaires, nous pouvons avancer ensemble et bâtir un avenir solide. Chaque entreprise a sa propre perspective et ses objectifs, mais c’est en harmonisant nos divergences que nous mettons en évidence le potentiel unique de notre ville. », déclare M. Frenette.

« Je peux témoigner des retombées d’être reconnu comme finaliste et lauréat au Gala de l’Entreprise. Cet événement constitue une vitrine exceptionnelle pour mettre en lumière nos entreprises, le travail accompli par nos équipes, et souligner la passion qui nous anime au quotidien. C’est également une belle occasion de reconnaître le dynamisme de notre communauté d’affaires, en célébrant ensemble la créativité, la persévérance et la fibre entrepreneuriale de Val-d’Or. » affirme M. Frenette.

 

Nouvelle catégorie

Après dix ans, une nouvelle catégorie fait son entrée au Gala de l’Entreprise : le Filon Repreneuriat. Ce Filon est remis à une entreprise ayant fait l’objet d’une reprise au cours des cinq dernières années. Il vise à reconnaître les repreneur.es qui, par leur vision, leur leadership et leur sens de l’innovation, ont su assurer la continuité d’une entreprise tout en lui insufflant un nouvel élan. Cette catégorie met en lumière la capacité à relever les défis liés au transfert d’entreprise et à poser des actions concrètes pour en assurer la pérennité, la croissance et la vitalité. L’ajout de cette dernière témoigne de notre volonté de demeurer à l’écoute des besoins et de l’évolution de notre communauté d’affaires, tout en valorisant les parcours qui contribuent à la richesse entrepreneuriale de Val-d’Or.

 

Mise en candidature

« Chaque année, le Gala de l’Entreprise suscite un véritable engouement au sein de la communauté d’affaires. Cette mobilisation témoigne du dynamisme, de l’innovation et de la fierté qui animent les entreprises d’ici. Avec désormais 16 catégories, le concours met en lumière toute la richesse et la diversité de notre écosystème entrepreneurial. Notre objectif est d’offrir une expérience équitable, inclusive et accessible à toutes les entreprises, afin que chacune se sente reconnue pour sa contribution à la vitalité économique de Val-d’Or. », souligne Cynthia Vachon-Gilbert, directrice générale de la CCVD.

Dès la fin janvier, un comité Jury entièrement indépendant de la CCVD procédera à l’analyse des dossiers de candidatures et se réunira pour délibérations afin d’identifier les finalistes et les lauréat.es de cette 46e édition.

 

Comment participer

Le cahier d’identification d’entreprise ainsi que les cahiers de candidature sont disponibles via le site web de la Chambre de commerce, au www.ccvd.qc.ca , sous l’onglet « Gala de l’Entreprise – Poser sa candidature ». La Chambre de commerce offre aux entreprises qui le souhaitent, l’aide d’une personne-ressource pour remplir leur cahier de candidature. Pour toute information supplémentaire, les entreprises sont invitées à communiquer avec nous par courriel à fboilyturmel@ccvd.qc.ca ou par téléphone au 819 825-3703. Le dossier de candidature doit être déposé avant le 12 janvier 2026, 16h.

Immigration au Québec 2026-2029 : un mémoire fort présenté par le Comité régional en immigration de l’Abitibi-Témiscamingue

Le Comité régional en immigration de l’Abitibi-Témiscamingue a présenté hier soir son mémoire devant la Commission des relations avec les citoyens, dans le cadre de la Consultation générale sur la planification de l’immigration au Québec 2026-2029. Ce comité regroupe des acteurs du développement économique, du réseau de l’éducation, du milieu municipal, ainsi que des milieux communautaire et culturel.

Ce mémoire a été soutenu par les cinq Chambres de commerce de la région, Attractivité Abitibi-Témiscamingue, Expérience Québec, le Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue et l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue, organisations engagées dans l’accueil, l’intégration, la rétention et la formation des personnes immigrantes sur le territoire.

Trois recommandations structurantes sont mises de l’avant pour faire de l’immigration un levier de développement adapté à notre réalité régionale :

  • Territorialiser la planification de l’immigration, en créant un comité régional permanent capable d’ajuster les seuils selon les capacités locales (logement, francisation, services publics, main-d’œuvre).
  • Établir des parcours intégrés et prévisibles pour les étudiants internationaux et les travailleurs étrangers déjà établis, afin de faciliter leur transition vers la résidence permanente.
  • Adapter les programmes d’immigration aux réalités des régions, en introduisant une flexibilité permettant de mieux répondre aux pénuries structurelles de main-d’œuvre.

« Pour le Comité régional en immigration de l’Abitibi-Témiscamingue, l’immigration ne se résume pas à une solution à la pénurie de main-d’œuvre. Le fait que ce mémoire soit porté conjointement par des acteurs économiques, éducatifs, municipaux et communautaires démontre clairement que l’enjeu va bien au-delà de l’employabilité : il touche notre capacité à bâtir des milieux de vie accueillants, dynamiques et durables. L’immigration est au cœur de notre attractivité, de notre cohésion sociale et de notre avenir régional. » déclarent les représentants du Comité régional en immigration de l’Abitibi-Témiscamingue.

Alors que plus de 6000 postes demeurent vacants en Abitibi-Témiscamingue, le mémoire insiste sur l’urgence d’agir pour maintenir les travailleurs étrangers temporaires en emploi, simplifier la reconnaissance des acquis et adopter une planification réellement ancrée dans les réalités du terrain.

Enfin, le comité rappelle que la capacité d’accueil n’est pas une donnée uniforme : elle doit être définie, mesurée et adaptée par région. L’histoire de l’Abitibi-Témiscamingue démontre qu’elle a su, et peut encore, accueillir avec succès, pourvu qu’elle dispose des bons outils.

Un an pour donner un nouvel élan à notre économie

La Chambre de commerce de Val-d’Or (CCVD), la Chambre de commerce et d’industrie de Rouyn-Noranda (CCIRN), la Chambre de commerce et d’industrie d’Amos-Harricana (CCIAH), la Chambre de commerce et d’industrie d’Abitibi-Ouest (CCIAO), la Chambre de commerce Témis-Accord (CCTA) et la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) nomment quatre grands chantiers prioritaires qui doivent remonter au sommet de la pile de devoirs des ministres québécois s’ils veulent véritablement relancer notre économie avant la fin du mandat actuel. 

« Nous parlons chaque jour à des gens d’affaires qui s’impatientent. Le contexte géopolitique instable, le retard de productivité, le manque de main-d’œuvre qualifiée et les finances publiques précaires ne donnent pas au gouvernement le luxe de s’éparpiller. Après un remaniement et à la veille d’une nouvelle session parlementaire, il ne leur reste qu’une seule année pour donner un nouvel élan à notre économie en perte de vitesse. Il faut qu’un nouvel élan soit donné rapidement », les chambres de commerce de l’Abitibi-Témiscamingue.

Compétitivité

Les chambres de commerce de l’Abitibi-Témiscamingue réclament un coup de barre urgent pour redonner de l’oxygène aux PME, en baissant leurs impôts, en réduisant leurs tarifs et en les libérant du fouillis réglementaire et bureaucratique.

Accès aux marchés

Le Québec doit se doter d’une politique d’approvisionnement préférentiel plus ambitieuse, tant au niveau national qu’au niveau municipal. Tant que le critère du plus bas soumissionnaire sera la norme, on continuera de s’approvisionner à l’étranger alors que des alternatives locales existent.

Main-d’œuvre

Nous avons besoin de 106 000 nouveaux travailleurs issus de l’immigration chaque année pour les 4 prochaines années. Le défi numéro un des PME des régions, c’est le manque de main-d’œuvre locale qualifiée. Et là aussi, il faut réorienter notre politique pour la reconnecter avec la réalité économique.

Dynamisme régional

Le Québec doit se doter d’un plan clair de réhabilitation et de maintien de ses infrastructures publiques. Le dynamisme économique de notre région repose sur des infrastructures modernes qui favorisent la mobilité de la main-d’œuvre, l’accès à de nouveaux marchés et le bien-être de la population. L’étude Aviseo l’a démontré : l’Abitibi-Témiscamingue contribue fortement à la richesse collective, mais elle ne reçoit pas toujours sa juste part dans la redistribution des fonds publics. Cet équilibre doit être corrigé pour permettre à notre région de réaliser pleinement son potentiel.

 

Notre économie et nos communautés ne peuvent se priver des travailleurs étrangers temporaires, le fédéral doit agir sans délai

La Chambre de commerce de Val-d’Or (CCVD), la Chambre de commerce et d’industrie de Rouyn-Noranda (CCIRN), la Chambre de commerce et d’industrie d’Amos-Harricana (CCIAH), la Chambre de commerce et d’industrie d’Abitibi-Ouest (CCIAO), la Chambre de commerce Témis-Accord (CCTA) et plusieurs dirigeants d’entreprises tirent la sonnette d’alarme et demandent au gouvernement fédéral de renoncer sans délai aux restrictions imposées aux entreprises qui font appel à des travailleurs étrangers temporaires. La réduction arbitraire du nombre de ces travailleurs essentiels constitue une menace grave pour la viabilité de nombreuses entreprises et pour le dynamisme économique de la région.

Ces organisations réfutent les rapprochements erronés qui sont véhiculés entre le nombre de travailleurs étrangers temporaires et le nombre de chômeurs. Les TET occupent des postes pour lesquels il n’y a pas de main-d’œuvre locale à la fois qualifiée et intéressée. Se priver de TET pénaliserait des entreprises qui n’ont pas d’alternatives et qui sont bien souvent des piliers économiques de leurs communautés.

Dans ce contexte, rappelons que les chambres de commerce de l’Abitibi-Témiscamingue, avec divers acteurs régionaux, ont récemment déposé un mémoire dans le cadre des consultations publiques sur la planification pluriannuelle de l’immigration au Québec. Ce document met en évidence l’importance vitale de l’immigration pour contrer le déclin démographique et répondre aux besoins criants de main-d’œuvre dans notre région.

« Les restrictions actuelles au Programme des travailleurs étrangers temporaires sont déconnectées de la réalité de l’Abitibi-Témiscamingue. Dans une région où le taux de chômage demeure autour de 4 % et où plus de 1 100 permis ont été délivrés en 2023 pour soutenir directement plus de 400 entreprises, ces travailleurs sont indispensables. Nos PME ont déjà investi massivement dans leur accueil, leur formation et leur intégration. Sans un moratoire immédiat sur ces mesures, c’est l’équilibre même de notre tissu économique et social qui est menacé. » – les chambres de commerce de l’Abitibi-Témiscamingue

Un enjeu vital pour la pérennité des entreprises régionales

En Abitibi-Témiscamingue, la pénurie de main-d’œuvre est structurelle et touche plusieurs secteurs stratégiques. Elle affecte notamment les mines, la forêt, l’agriculture, le transport, la restauration et le commerce de détail. Selon un sondage mené à l’été 2025 auprès d’entreprises régionales, 83 % affirment être directement affectées par les récentes restrictions, et plus de la moitié ont déjà dû refuser des contrats faute de personnel. Ces travailleurs étrangers temporaires ne remplacent pas la main-d’œuvre locale. Ils occupent des postes en pénurie, pour lesquels aucun recrutement n’est possible dans la région, malgré les efforts déployés.

La situation démographique amplifie ces défis : la région pourrait voir sa population diminuer de plus de 7 % d’ici 2051 si aucune mesure n’est prise pour y remédier, selon l’Institut de la statistique du Québec. Dans ce contexte, l’accès aux TET représente non seulement une réponse immédiate aux besoins des entreprises, mais aussi une condition essentielle pour soutenir les investissements récents, maintenir les services de proximité et assurer la vitalité économique de nos communautés.

L’importance du PTET en chiffres

  • Le Québec comptait 72 405 travailleurs étrangers temporaires lors du dernier bilan annuel (décembre 2024)
    • Types de professions où l’on retrouve le plus de TET :
      • 14 905 en Métiers, transports et machinerie
      • 14 440 en Ressource naturelles, agriculture et production connexe
      • 14 440 en Ventes et services
    • Malgré la présence de ces TET, le Québec compte toujours 115 000 postes vacants
      • 92 300 de ces postes vacants sont à temps plein
      • 82 785 se trouvent à l’extérieur de Montréal
    • 63 % des entreprises sondées par la FCCQ indiquent que les restrictions au PTET les contraindraient à l’une ou plusieurs de ces décisions difficiles :
      • Refuser ou perdre des contrats
      • Réduire la production
      • Fermer un quart de travail
 

Offre d’emploi – Commis comptable

La Chambre de commerce de Val-d’Or est présentement à la recherche d’une ressource pour combler son poste de commis comptable.

La CCVD est l’une des plus grandes et performantes chambres de commerce au Québec. Menée par un conseil d’administration et une équipe soudée, dynamique et proactive, elle représente plus de 1 150 membres. Au quotidien, elle offre des services aux entreprises de toutes tailles pour les appuyer dans leur prospérité.
 

Sous la supervision de la direction générale, la ou le commis comptable sera responsable de la gestion comptable quotidienne de l’organisation et de la production des rapports financiers nécessaires à la saine gouvernance de l’OBNL.

 
Faites-nous parvenir votre candidature dès maintenant à l’adresse suivante : info@ccvd.qc.ca.
 

17e ÉDITION DU COLLOQUE RH

Le Colloque RH, organisé par le Comité de gestion des ressources humaines de la Vallée-de-l’Or, revient pour une 17e édition. L’événement consistera en une journée entière de conférences et d’ateliers, qui se tiendra à l’Hôtel Forestel le 5 novembre prochain. Le Comité convie les gestionnaires et personnes œuvrant en ressources humaines à ce grand rendez-vous, une occasion unique d’accroître leurs connaissances et de renforcer leurs compétences. L’événement est rendu possible grâce à la participation financière du gouvernement du Québec. Depuis maintenant 10 ans, la Chambre de commerce de Val-d’Or (CCVD) assure la coordination de ce Colloque, en s’adaptant chaque année aux besoins et réalités du terrain.

« Le Colloque RH 2025 se veut une occasion unique d’aborder les enjeux humains sous plusieurs angles complémentaires. Cette année, nous allons proposer une variété de réflexions et d’outils pratiques. Les participantes et participants pourront explorer la gestion de l’incertitude en contexte de transformation, la responsabilité individuelle et l’optimisation des forces au travail. Le Colloque RH est un moment privilégié pour s’ouvrir à des nouveautés et acquérir des outils nécessaires afin de transformer les défis actuels en opportunités de développement », explique Sébastien Richard, président de la CCVD.

Une programmation riche et variée

En début de matinée, les personnes participantes auront la chance d’entendre Sara Garneau, qui abordera le thème de l’ambiguïté au travail dans un contexte de transformation. Dans un environnement professionnel en constante évolution, cette conférence leur fournira des outils pratiques pour s’adapter à l’incertitude et remanier cet inconfort en moteur d’engagement et d’action.

 

Par la suite, Pierre Lescarbeau encouragera le public à méditer sur leur capacité à assumer les responsabilités et leur attitude face aux défis rencontrés. Avec un style direct et inspirant, il expliquera comment surmonter les comportements qui freinent les relations et l’engagement. Il abordera aussi le courage managérial, même dans les situations inconfortables, ainsi que la reprise du pouvoir d’agir, que ce soit en tant que dirigeant, entrepreneur ou personne-ressource.

Le dîner sera suivi d’un panel sur la santé au travail, animé par Sébastien Bélisle. Ce moment d’échanges réunira des invités pour partager leurs pratiques, défis et solutions concrètes visant à favoriser le mieux-être en milieu professionnel.

L’après-midi, Jacques Forest invitera les participants à réfléchir sur l’importance de reconnaître et de maximiser leurs forces au travail. Il proposera une méthode innovante qui se concentre sur le renforcement des compétences clés plutôt que sur la correction des faiblesses. Cette démarche vise à accroître la productivité, le bien-être et l’engagement des participants. Ils repartiront avec des idées pratiques pour appliquer ces principes dans leur milieu de travail.

Pour tous les détails et inscriptions, les personnes intéressées peuvent se rendre au www.colloquerh.ca.

La prévente se poursuit jusqu’au 10 octobre prochain.

 

Les Chambres de commerce de l’Abitibi-Témiscamingue dénoncent l’inaction du gouvernement face au déséquilibre fiscal régional

Les Chambres de commerce de l’Abitibi-Témiscamingue joignent leur voix à celle de la Conférence des préfets de la région pour dénoncer fermement le silence du gouvernement du Québec à la suite de multiples demandes de rencontre portant sur le grave déséquilibre fiscal qui freine le développement de notre territoire. Malgré l’envoi de 22 demandes formelles aux ministères, à Hydro-Québec, aux chefs des partis provinciaux et au Premier ministre François Legault, seules quatre réponses ont été reçues. Cette absence de dialogue démontre un manque flagrant de reconnaissance des enjeux économiques spécifiques de l’AbitibiTémiscamingue.


« Il est inacceptable qu’une région aussi productive sur le plan économique doive continuellement lutter pour obtenir sa juste part des investissements publics. Ce silence du gouvernement confirme malheureusement ce que nous dénonçons depuis trop longtemps : notre région est traitée de façon inéquitable, malgré sa contribution majeure à la prospérité du Québec », déclare Stéphane Brown,
président de la Chambre de commerce et d’industrie de Rouyn-Noranda.


« Chaque jour, nos entreprises investissent, innovent et créent de la richesse pour tout le Québec. Pourtant, nous devons continuellement revendiquer pour obtenir pleinement la part qui nous revient afin d’assurer notre développement. Il est temps que les politiques publiques reflètent cette réalité en offrant des programmes adaptés à notre territoire et en investissant équitablement dans notre avenir collectif. En soutenant adéquatement l’Abitibi-Témiscamingue, le gouvernement contribuera non seulement à reconnaître la vitalité de nos entreprises, mais aussi à reconnaître leur apport à l’ensemble de la province », déclare Sébastien Richard, président de la Chambre de commerce de Val-d’Or.


« L’Abitibi-Témiscamingue contribue de façon exceptionnelle à la prospérité du Québec. Pourtant, nos entreprises et nos communautés se heurtent trop souvent à un financement public qui ne reflète pas cette réalité. Il est urgent que le gouvernement reconnaisse nos spécificités et agisse concrètement pour rétablir l’équité régionale. » souligne Claude Balleux, président, Chambre de commerce et d’industrie d’Amos-Harricana


« Notre Abitibi-Témiscamingue a besoin de financement public adapté à ses besoins. Nous participons à l’économie provinciale de façon considérable et les régions éloignées sont souvent mises de côté et oubliées. Le développement et la pérennité de nos entreprises en dépendent. » ajoute Valérie Charrois,
présidente de la Chambre de commerce et d’industrie d’Abitibi-Ouest.


« Notre réalité, c’est celle d’un territoire vaste, éloigné et peu densément peuplé. Malgré ces défis, nos entreprises font preuve d’une résilience et d’une créativité remarquables. Or, l’absence de mesures adaptées de la part du gouvernement nous oblige à fonctionner avec des outils inappropriés à notre
contexte. Il est urgent que Québec reconnaisse nos particularités régionales et intervienne concrètement pour soutenir le développement durable de nos communautés. » mentionne Karie Bernèche, coprésidente de la Chambre de commerce Témis-Accord.


« Le Témiscamingue ne peut pas être considéré comme une grande ville du sud. Ici, chaque kilomètre parcouru a un coût, chaque entreprise joue un rôle essentiel dans l’économie locale et chaque citoyen contribue à la vitalité de notre région. Maintenir un modèle mur-à-mur qui ignore notre éloignement et notre faible densité, c’est condamner nos entrepreneurs à compétitionner en désavantage permanent. Québec doit agir maintenant pour rétablir l’équité. » renchérit Véronique Girard, coprésidente de la Chambre de commerce TémisAccord.


Un rapport de la firme Aviseo, publié en avril 2025, révèle que la région de l’Abitibi-Témiscamingue a reçu entre 893 M$ et 1 049 M$ de financement gouvernemental en 2023, alors que les entreprises privées de la région ont généré à elles seules plus de 1,7 G$. Le déséquilibre fiscal se situe donc entre 666 M$ et 822 M$, une injustice économique qui doit être corrigée rapidement. Nous soutenons la demande des préfets d’avoir enfin des programmes gouvernementaux adaptés aux réalités rurales et nordiques, qui tiennent compte de la faible densité de population, de l’éloignement géographique et des enjeux structurels propres à notre région. Le modèle « mur-à-mur » ne convient pas à l’Abitibi-Témiscamingue.

Nous appuyons également l’appel à désigner un représentant ministériel issu de notre région. Il est impératif que l’Abitibi-Témiscamingue ait une voix forte et enracinée à la table des décisions. Les Chambres de commerce de l’Abitibi-Témiscamingue appellent à une réponse immédiate du gouvernement. Il est temps d’ouvrir le dialogue et de prendre des engagements concrets pour rétablir l’équité régionale, soutenir nos entreprises et assurer un développement durable fondé sur la reconnaissance de nos contributions économiques. 

 

L’Abitibi-Témiscamingue unie pour défendre une immigration régionale durable

Dans le cadre des consultations publiques sur la planification pluriannuelle de l’immigration au Québec, divers acteurs régionaux de l’Abitibi-Témiscamingue ont joint leur voix pour réitérer l’importance vitale de l’immigration dans le développement économique, social et communautaire du territoire. À travers le dépôt d’un mémoire étoffé, les représentantes et représentants régionaux demandent au gouvernement du Québec, de reconnaître les réalités spécifiques de à notre région, notamment en matière de démographie et de main-d’œuvre.

Depuis toujours, notre région est un lieu de rencontre, d’accueil et d’enracinement. La diversité qui y prend racine est une force, un moteur de croissance et un gage de résilience. Or, les données récentes de l’Institut de la statistique du Québec révèlent une baisse démographique alarmante dans notre région, directement liée à la réduction des seuils d’immigration. Cette situation appelle à une réponse immédiate, cohérente et mieux adaptée aux besoins du terrain.

 

« À Val-d’Or et en Abitibi-Témiscamingue, notre force réside dans l’union de nos entreprises, de nos travailleuses et travailleurs, et de toutes les personnes qui choisissent de bâtir leur avenir ici. Dans un contexte marqué par des défis démographiques et économiques, nous croyons fermement que l’accueil, l’innovation et la solidarité sont des éléments clés pour préserver la vitalité de notre territoire. La Chambre de commerce de Val-d’Or porte cette vision : faire de notre communauté d’affaires un moteur du développement durable, inclusif et prospère, où chaque individu occupe une place importante et contribue à l’avenir collectif »

– Sébastien Richard, président de la Chambre de commerce de Val-d’Or

 

« L’enjeu démographique en Abitibi-Témiscamingue est structurel : il touche notre vitalité économique, sociale et communautaire. L’avenir de notre région repose sur notre capacité à attirer, former, accueillir et enraciner les talents d’ici et d’ailleurs. C’est pourquoi nous portons, devant la Commission en audiences publiques, la voix unie de l’Abitibi-Témiscamingue afin que l’immigration devienne un pilier assumé et planifié de notre développement collectif »

– Sylvain Blais, président d’Attractivité Abitibi-Témiscamingue

 

« Les travailleurs étrangers ne sont pas seulement une main-d’œuvre : ce sont des visages, des familles, des histoires qui s’ajoutent aux nôtres. Ils contribuent à faire tourner nos entreprises, à maintenir nos services, à enrichir nos communautés et à soutenir notre économie locale. Quand ils s’installent ici, ils amènent bien plus que leurs compétences : ils participent à la vie de nos municipalités, encouragent nos commerces, remplissent nos écoles de nouvelles amitiés et ajoutent de la richesse humaine et culturelle à

notre quotidien. Sans eux, ce n’est pas seulement notre économie qui s’affaiblit, mais tout l’équilibre de nos communautés qui est fragilisé. Nous devons être considérés comme des partenaires à part entière dans la planification de l’immigration, pour continuer à bâtir ensemble des milieux de vie dynamiques et prospères. »

– Karie Bernèche et Véronique Girard, coprésidentes de la Chambre de commerce Témis-Accord

 

« Quand une famille arrive ici, on ne se contente pas de lui offrir un emploi, on l’accompagne pour qu’elle puisse vraiment s’ancrer dans notre région. On crée des liens, on ouvre des portes, on s’assure qu’elle trouve sa place autant dans le quotidien que dans la communauté. À Rouyn-Noranda, comme ailleurs en Abitibi-Témiscamingue, ce sont nos entreprises locales, nos services essentiels et nos projets de développement qui en subissent les contrecoups. Tous nos efforts sont balayés d’un revers de main par des décisions gouvernementales conçues pour les grands centres, sans égard à notre réalité ni à nos besoins. Ces orientations mettent en péril des années d’efforts, la vitalité de notre économie locale et l’avenir de notre région »

– Stéphane Brown, président de la Chambre de commerce et d’industrie de Rouyn-Noranda

 

« L’Abitibi-Témiscamingue est une région d’adoption incomparable. Il est impératif que nos nouveaux arrivants puissent demeurer dans leur terre d’accueil. Notre reconnaissance en tant que partenaire est primordial afin que chaque immigrant puisse continuer de se réaliser pleinement et participer à notre économie »

– Valérie Charrois, présidente de la Chambre de commerce et d’industrie d’Abitibi-Ouest

 

« Les élèves internationaux diplômés de la formation professionnelle en Abitibi-Témiscamingue sont essentiels pour soutenir les entreprises régionales dans leurs besoins. Il s’agit d‘une main-d’œuvre formée en français, diplômée et intégrée dans la communauté. Il est nécessaire d’avoir une différenciation par région des règles et des programmes d’immigration pour assurer la vitalité de notre région »

– Mathieu Ouellet, coordonnateur d’Expérience Québec.

 

« L’immigration n’est pas un enjeu secondaire pour notre région, c’est un pilier de notre vitalité économique, sociale et éducative. Chaque année, des étudiantes et étudiants venus de l’international choisissent l’Abitibi-Témiscamingue pour se former, s’intégrer et contribuer activement à la vie de nos communautés. Restreindre leurs parcours ou limiter leur enracinement durable, c’est fragiliser non seulement nos établissements d’enseignement, mais aussi l’ensemble du tissu économique et social de la région. Nous devons miser sur une approche différenciée et adaptée aux réalités régionales, où l’éducation joue un rôle stratégique dans l’attraction, l’intégration et la rétention des talents »

– Dany Mercier, directeur général du Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue

Les recommandations présentées dans le mémoire proposent une série de mesures concrètes et structurantes, notamment :

 

· Une planification différenciée des seuils d’immigration selon les réalités régionales ;

· Mettre en place des projets pilotes afin de favoriser une immigration économique régionale mieux arrimée aux dynamiques locales ;

· Le soutien accru aux services d’accueil, de francisation et d’enracinement ;

· Une meilleure cohérence entre les politiques d’immigration, d’éducation et d’emploi.

 

Les acteurs de la région rappellent que la régionalisation de l’immigration ne peut réussir sans une véritable territorialisation de cette dernière, c’est-à-dire une gestion décentralisée, concertée, et pilotée en partie par les milieux locaux. L’Abitibi-Témiscamingue espère avoir l’opportunité d’être entendu par la Commission des relations avec les citoyens lors des auditions publiques à compter du 16 septembre prochain.

 

La FCCQ et les Chambres de commerce de l’Abitibi-Témiscamingue exigent un moratoire immédiat sur les restrictions

À l’occasion de leur grande rencontre annuelle, la Chambre de commerce de Val-d’Or (CCVD), la Chambre de commerce et d’industrie de Rouyn-Noranda (CCIRN), la Chambre de commerce et d’industrie d’Amos-Harricana (CCIAH), la Chambre de commerce et d’industrie d’Abitibi-Ouest (CCIAO) , la Chambre de commerce Témis-Accord (CCTA) et la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) unissent leurs voix et interpellent les gouvernements pour exiger une fois de plus un moratoire immédiat sur les restrictions au Programme des travailleurs étrangers temporaires (PTET) imposées depuis l’automne dernier.

Depuis près d’un an, les entreprises perdent graduellement des travailleurs face à leur incapacité de renouveler leur permis de travail. Cette perte de talents indispensables fait pression sur la chaîne de valeur des entreprises et les force à réduire leurs activités. Selon un sondage de la FCCQ, 64 % des répondants indiquaient devoir refuser des contrats, réduire leur production ou fermer un quart de travail si leurs travailleurs étrangers temporaires (TET) actuellement au travail devaient quitter.

« Cette grande rencontre des chambres de commerce de partout au Québec nous permet de constater sur le terrain les dégâts déjà causés aux entreprises par les restrictions au PTET depuis près d’un an. Les gouvernements doivent le constater à leur tour et rétablir le programme tel qu’il était avant septembre 2024. Ils doivent éviter que la situation des entreprises ne se détériore davantage dans le contexte économique difficile. Ils ont une responsabilité face aux PME du Québec », affirme Véronique Proulx, présidente-directrice générale de la FCCQ.

Agir maintenant pour les régions

La FCCQ et les Chambres de commerce de la région prennent acte de la volonté du gouvernement d’aligner l’immigration avec les besoins de main-d’œuvre des régions, mais estime que les baisses des seuils annoncés chez les permanents et les temporaires seront contre-productives; les travailleurs étrangers étant essentiels aux entreprises de l’ensemble des régions. Chaque région du Québec vit une pénurie de main-d’œuvre, notamment dans des professions spécifiques, et le recours aux travailleurs étrangers reste la seule solution pour assurer la vitalité de nos entreprises et de nos régions. Les entreprises en région ne sauraient attendre les consultations sur la planification de l’immigration annoncée par le gouvernement du Québec avant de voir un changement dans les politiques.  

«Dans l’ensemble de l’Abitibi-Témiscamingue, les nouvelles restrictions imposées au Programme des travailleurs étrangers temporaires sont profondément déconnectées de la réalité régionale. Rehausser le seuil salarial pour les emplois à haut salaire, dans un contexte de plein emploi et de départs massifs à la retraite, revient à couper l’accès à une main-d’œuvre essentielle à notre développement. En 2023, plus de 1 100 permis ont été délivrés dans notre région, soutenant directement plus de 400 entreprises. Ces chiffres illustrent à quel point les TET sont indispensables à notre économie.

Aujourd’hui, nos membres se voient contraints de ralentir leur production, de refuser des contrats, voire d’envisager une réduction significative des services ou même des fermetures. Cela remet en question la rentabilité d’investissements majeurs en modernisation et en expansion réalisés ces dernières années. Il ne s’agit pas seulement d’un enjeu économique, mais aussi humain : ces travailleurs, qui vivent, consomment et s’intègrent ici, contribuent activement à la vitalité de notre communauté.

Les politiques actuelles menacent directement la pérennité de notre tissu économique régional. Le gouvernement doit suspendre immédiatement ces mesures et rétablir l’accès équitable au programme, en tenant compte des réalités spécifiques des régions comme la nôtre. » ajoutent les représentants des chambres de commerce de la région.

 

La CCVD sous le signe du renouveau

La Chambre de commerce de Val-d’Or (CCVD) a tenu son assemblée générale annuelle le 12 juin dernier, afin de faire le bilan de l’année 2024-2025. Cet événement a également permis de présenter le conseil d’administration 2025-2026, qui sera présidé pour une toute première année par M. Sébastien Richard. Ce dernier succède ainsi à Mme Valérie Gourde qui a occupé la présidence au cours des trois dernières années.

Administrateur de la CCVD depuis 2019, M. Richard se démarque par un leadership actif et engagé. Il a œuvré ces dernières années au sein de divers comités en plus de siéger depuis 2023 sur l’exécutif à titre de 2e vice-président.  Mentionnons qu’il a également agi au cours de la dernière année à titre de président du Gala de l’Entreprise 2025.  

« C’est avec une grande reconnaissance envers la confiance accordée par les membres du conseil d’administration que j’aborde ce rôle. La CCVD tire sa force et son dynamisme de l’engagement de ses membres et c’est pourquoi, au quotidien, elle œuvre à défendre leurs intérêts et répondre à leurs besoins. J’ai le désir sincère de poursuivre ce travail avec rigueur et pour se faire, je crois en l’importance d’agir concrètement, en cohérence avec le plan de développement économique dont nous nous sommes dotés. Le logement, la diversification de notre économie et le rayonnement de notre région – notamment par le tourisme – seront notamment au cœur de mes priorités. » déclare M. Richard.

Le président sera appuyé au sein du conseil exécutif par Mme Nancy Desaulniers à titre de 1ère vice-présidente, Mme Marilyne Lavoie à titre de 2e vice-présidente et M. Jean-Philippe Allard à titre de secrétaire-trésorier. Entamant la dernière année de son mandat de deux ans, Mme Valérie Gourde demeurera quant à elle au sein du conseil d’administration à titre de présidente sortante.

 

Bilan de l’année 2024-2025

La CCVD aura connu son lot de changements au cours des 12 derniers mois, notamment avec l’arrivée d’une nouvelle directrice générale en octobre 2024, soit Mme Cynthia Vachon-Gilbert. Cette année aura donc été celle du mouvement, mais aussi de la solidarité. Très active sur la scène médiatique, la CCVD a pris parole sur de nombreux sujets d’actualité tels que les tarifs douaniers, les restrictions en matière d’immigration ainsi que la nouvelle Loi sur les mines. Elle a de plus organisé une soirée politique entre les candidats et candidate dans la circonscription d’Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou dans le cadre des élections fédérales 2025.  

Toujours dans l’objectif de répondre aux besoins de ses membres, nous avons aussi travaillé en continu afin d’accompagner, d’informer et d’outiller nos membres sur des enjeux tels que la diversité en milieu de travail et le rehaussement des compétences. C’est dans cette optique que la CCVD a tenu des événements tels que la Matinée Diversité et le Colloque RH, en plus de faire la promotion du programme Visées.

La CCVD a également dévoilé en février dernier, en collaboration avec sept partenaires économiques, le tout premier plan de développement économique de Val-d’Or. La CCVD a coordonné avec leadership les nombreuses étapes ayant mené à sa création et veillera dans les prochaines années à déployer les actions menant à des retombées concrètes pour ses membres.  

Enfin, la CCVD a tenu sous la thématique « Unis vers l’excellence » la 45e édition du Gala de l’Entreprise le 12 avril dernier, en compagnie de plus de 400 convives. Comme à l’habitude, ce grand rendez-vous de la communauté d’affaires a été un franc succès, permettant d’honorer 30 finalistes et de couronner 18 lauréats.