L’Abitibi-Témiscamingue unie pour défendre une immigration régionale durable

Dans le cadre des consultations publiques sur la planification pluriannuelle de l’immigration au Québec, divers acteurs régionaux de l’Abitibi-Témiscamingue ont joint leur voix pour réitérer l’importance vitale de l’immigration dans le développement économique, social et communautaire du territoire. À travers le dépôt d’un mémoire étoffé, les représentantes et représentants régionaux demandent au gouvernement du Québec, de reconnaître les réalités spécifiques de à notre région, notamment en matière de démographie et de main-d’œuvre.

Depuis toujours, notre région est un lieu de rencontre, d’accueil et d’enracinement. La diversité qui y prend racine est une force, un moteur de croissance et un gage de résilience. Or, les données récentes de l’Institut de la statistique du Québec révèlent une baisse démographique alarmante dans notre région, directement liée à la réduction des seuils d’immigration. Cette situation appelle à une réponse immédiate, cohérente et mieux adaptée aux besoins du terrain.

 

« À Val-d’Or et en Abitibi-Témiscamingue, notre force réside dans l’union de nos entreprises, de nos travailleuses et travailleurs, et de toutes les personnes qui choisissent de bâtir leur avenir ici. Dans un contexte marqué par des défis démographiques et économiques, nous croyons fermement que l’accueil, l’innovation et la solidarité sont des éléments clés pour préserver la vitalité de notre territoire. La Chambre de commerce de Val-d’Or porte cette vision : faire de notre communauté d’affaires un moteur du développement durable, inclusif et prospère, où chaque individu occupe une place importante et contribue à l’avenir collectif »

– Sébastien Richard, président de la Chambre de commerce de Val-d’Or

 

« L’enjeu démographique en Abitibi-Témiscamingue est structurel : il touche notre vitalité économique, sociale et communautaire. L’avenir de notre région repose sur notre capacité à attirer, former, accueillir et enraciner les talents d’ici et d’ailleurs. C’est pourquoi nous portons, devant la Commission en audiences publiques, la voix unie de l’Abitibi-Témiscamingue afin que l’immigration devienne un pilier assumé et planifié de notre développement collectif »

– Sylvain Blais, président d’Attractivité Abitibi-Témiscamingue

 

« Les travailleurs étrangers ne sont pas seulement une main-d’œuvre : ce sont des visages, des familles, des histoires qui s’ajoutent aux nôtres. Ils contribuent à faire tourner nos entreprises, à maintenir nos services, à enrichir nos communautés et à soutenir notre économie locale. Quand ils s’installent ici, ils amènent bien plus que leurs compétences : ils participent à la vie de nos municipalités, encouragent nos commerces, remplissent nos écoles de nouvelles amitiés et ajoutent de la richesse humaine et culturelle à

notre quotidien. Sans eux, ce n’est pas seulement notre économie qui s’affaiblit, mais tout l’équilibre de nos communautés qui est fragilisé. Nous devons être considérés comme des partenaires à part entière dans la planification de l’immigration, pour continuer à bâtir ensemble des milieux de vie dynamiques et prospères. »

– Karie Bernèche et Véronique Girard, coprésidentes de la Chambre de commerce Témis-Accord

 

« Quand une famille arrive ici, on ne se contente pas de lui offrir un emploi, on l’accompagne pour qu’elle puisse vraiment s’ancrer dans notre région. On crée des liens, on ouvre des portes, on s’assure qu’elle trouve sa place autant dans le quotidien que dans la communauté. À Rouyn-Noranda, comme ailleurs en Abitibi-Témiscamingue, ce sont nos entreprises locales, nos services essentiels et nos projets de développement qui en subissent les contrecoups. Tous nos efforts sont balayés d’un revers de main par des décisions gouvernementales conçues pour les grands centres, sans égard à notre réalité ni à nos besoins. Ces orientations mettent en péril des années d’efforts, la vitalité de notre économie locale et l’avenir de notre région »

– Stéphane Brown, président de la Chambre de commerce et d’industrie de Rouyn-Noranda

 

« L’Abitibi-Témiscamingue est une région d’adoption incomparable. Il est impératif que nos nouveaux arrivants puissent demeurer dans leur terre d’accueil. Notre reconnaissance en tant que partenaire est primordial afin que chaque immigrant puisse continuer de se réaliser pleinement et participer à notre économie »

– Valérie Charrois, présidente de la Chambre de commerce et d’industrie d’Abitibi-Ouest

 

« Les élèves internationaux diplômés de la formation professionnelle en Abitibi-Témiscamingue sont essentiels pour soutenir les entreprises régionales dans leurs besoins. Il s’agit d‘une main-d’œuvre formée en français, diplômée et intégrée dans la communauté. Il est nécessaire d’avoir une différenciation par région des règles et des programmes d’immigration pour assurer la vitalité de notre région »

– Mathieu Ouellet, coordonnateur d’Expérience Québec.

 

« L’immigration n’est pas un enjeu secondaire pour notre région, c’est un pilier de notre vitalité économique, sociale et éducative. Chaque année, des étudiantes et étudiants venus de l’international choisissent l’Abitibi-Témiscamingue pour se former, s’intégrer et contribuer activement à la vie de nos communautés. Restreindre leurs parcours ou limiter leur enracinement durable, c’est fragiliser non seulement nos établissements d’enseignement, mais aussi l’ensemble du tissu économique et social de la région. Nous devons miser sur une approche différenciée et adaptée aux réalités régionales, où l’éducation joue un rôle stratégique dans l’attraction, l’intégration et la rétention des talents »

– Dany Mercier, directeur général du Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue

Les recommandations présentées dans le mémoire proposent une série de mesures concrètes et structurantes, notamment :

 

· Une planification différenciée des seuils d’immigration selon les réalités régionales ;

· Mettre en place des projets pilotes afin de favoriser une immigration économique régionale mieux arrimée aux dynamiques locales ;

· Le soutien accru aux services d’accueil, de francisation et d’enracinement ;

· Une meilleure cohérence entre les politiques d’immigration, d’éducation et d’emploi.

 

Les acteurs de la région rappellent que la régionalisation de l’immigration ne peut réussir sans une véritable territorialisation de cette dernière, c’est-à-dire une gestion décentralisée, concertée, et pilotée en partie par les milieux locaux. L’Abitibi-Témiscamingue espère avoir l’opportunité d’être entendu par la Commission des relations avec les citoyens lors des auditions publiques à compter du 16 septembre prochain.

 

La FCCQ et les Chambres de commerce de l’Abitibi-Témiscamingue exigent un moratoire immédiat sur les restrictions

À l’occasion de leur grande rencontre annuelle, la Chambre de commerce de Val-d’Or (CCVD), la Chambre de commerce et d’industrie de Rouyn-Noranda (CCIRN), la Chambre de commerce et d’industrie d’Amos-Harricana (CCIAH), la Chambre de commerce et d’industrie d’Abitibi-Ouest (CCIAO) , la Chambre de commerce Témis-Accord (CCTA) et la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) unissent leurs voix et interpellent les gouvernements pour exiger une fois de plus un moratoire immédiat sur les restrictions au Programme des travailleurs étrangers temporaires (PTET) imposées depuis l’automne dernier.

Depuis près d’un an, les entreprises perdent graduellement des travailleurs face à leur incapacité de renouveler leur permis de travail. Cette perte de talents indispensables fait pression sur la chaîne de valeur des entreprises et les force à réduire leurs activités. Selon un sondage de la FCCQ, 64 % des répondants indiquaient devoir refuser des contrats, réduire leur production ou fermer un quart de travail si leurs travailleurs étrangers temporaires (TET) actuellement au travail devaient quitter.

« Cette grande rencontre des chambres de commerce de partout au Québec nous permet de constater sur le terrain les dégâts déjà causés aux entreprises par les restrictions au PTET depuis près d’un an. Les gouvernements doivent le constater à leur tour et rétablir le programme tel qu’il était avant septembre 2024. Ils doivent éviter que la situation des entreprises ne se détériore davantage dans le contexte économique difficile. Ils ont une responsabilité face aux PME du Québec », affirme Véronique Proulx, présidente-directrice générale de la FCCQ.

Agir maintenant pour les régions

La FCCQ et les Chambres de commerce de la région prennent acte de la volonté du gouvernement d’aligner l’immigration avec les besoins de main-d’œuvre des régions, mais estime que les baisses des seuils annoncés chez les permanents et les temporaires seront contre-productives; les travailleurs étrangers étant essentiels aux entreprises de l’ensemble des régions. Chaque région du Québec vit une pénurie de main-d’œuvre, notamment dans des professions spécifiques, et le recours aux travailleurs étrangers reste la seule solution pour assurer la vitalité de nos entreprises et de nos régions. Les entreprises en région ne sauraient attendre les consultations sur la planification de l’immigration annoncée par le gouvernement du Québec avant de voir un changement dans les politiques.  

«Dans l’ensemble de l’Abitibi-Témiscamingue, les nouvelles restrictions imposées au Programme des travailleurs étrangers temporaires sont profondément déconnectées de la réalité régionale. Rehausser le seuil salarial pour les emplois à haut salaire, dans un contexte de plein emploi et de départs massifs à la retraite, revient à couper l’accès à une main-d’œuvre essentielle à notre développement. En 2023, plus de 1 100 permis ont été délivrés dans notre région, soutenant directement plus de 400 entreprises. Ces chiffres illustrent à quel point les TET sont indispensables à notre économie.

Aujourd’hui, nos membres se voient contraints de ralentir leur production, de refuser des contrats, voire d’envisager une réduction significative des services ou même des fermetures. Cela remet en question la rentabilité d’investissements majeurs en modernisation et en expansion réalisés ces dernières années. Il ne s’agit pas seulement d’un enjeu économique, mais aussi humain : ces travailleurs, qui vivent, consomment et s’intègrent ici, contribuent activement à la vitalité de notre communauté.

Les politiques actuelles menacent directement la pérennité de notre tissu économique régional. Le gouvernement doit suspendre immédiatement ces mesures et rétablir l’accès équitable au programme, en tenant compte des réalités spécifiques des régions comme la nôtre. » ajoutent les représentants des chambres de commerce de la région.

 

La CCVD sous le signe du renouveau

La Chambre de commerce de Val-d’Or (CCVD) a tenu son assemblée générale annuelle le 12 juin dernier, afin de faire le bilan de l’année 2024-2025. Cet événement a également permis de présenter le conseil d’administration 2025-2026, qui sera présidé pour une toute première année par M. Sébastien Richard. Ce dernier succède ainsi à Mme Valérie Gourde qui a occupé la présidence au cours des trois dernières années.

Administrateur de la CCVD depuis 2019, M. Richard se démarque par un leadership actif et engagé. Il a œuvré ces dernières années au sein de divers comités en plus de siéger depuis 2023 sur l’exécutif à titre de 2e vice-président.  Mentionnons qu’il a également agi au cours de la dernière année à titre de président du Gala de l’Entreprise 2025.  

« C’est avec une grande reconnaissance envers la confiance accordée par les membres du conseil d’administration que j’aborde ce rôle. La CCVD tire sa force et son dynamisme de l’engagement de ses membres et c’est pourquoi, au quotidien, elle œuvre à défendre leurs intérêts et répondre à leurs besoins. J’ai le désir sincère de poursuivre ce travail avec rigueur et pour se faire, je crois en l’importance d’agir concrètement, en cohérence avec le plan de développement économique dont nous nous sommes dotés. Le logement, la diversification de notre économie et le rayonnement de notre région – notamment par le tourisme – seront notamment au cœur de mes priorités. » déclare M. Richard.

Le président sera appuyé au sein du conseil exécutif par Mme Nancy Desaulniers à titre de 1ère vice-présidente, Mme Marilyne Lavoie à titre de 2e vice-présidente et M. Jean-Philippe Allard à titre de secrétaire-trésorier. Entamant la dernière année de son mandat de deux ans, Mme Valérie Gourde demeurera quant à elle au sein du conseil d’administration à titre de présidente sortante.

 

Bilan de l’année 2024-2025

La CCVD aura connu son lot de changements au cours des 12 derniers mois, notamment avec l’arrivée d’une nouvelle directrice générale en octobre 2024, soit Mme Cynthia Vachon-Gilbert. Cette année aura donc été celle du mouvement, mais aussi de la solidarité. Très active sur la scène médiatique, la CCVD a pris parole sur de nombreux sujets d’actualité tels que les tarifs douaniers, les restrictions en matière d’immigration ainsi que la nouvelle Loi sur les mines. Elle a de plus organisé une soirée politique entre les candidats et candidate dans la circonscription d’Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou dans le cadre des élections fédérales 2025.  

Toujours dans l’objectif de répondre aux besoins de ses membres, nous avons aussi travaillé en continu afin d’accompagner, d’informer et d’outiller nos membres sur des enjeux tels que la diversité en milieu de travail et le rehaussement des compétences. C’est dans cette optique que la CCVD a tenu des événements tels que la Matinée Diversité et le Colloque RH, en plus de faire la promotion du programme Visées.

La CCVD a également dévoilé en février dernier, en collaboration avec sept partenaires économiques, le tout premier plan de développement économique de Val-d’Or. La CCVD a coordonné avec leadership les nombreuses étapes ayant mené à sa création et veillera dans les prochaines années à déployer les actions menant à des retombées concrètes pour ses membres.  

Enfin, la CCVD a tenu sous la thématique « Unis vers l’excellence » la 45e édition du Gala de l’Entreprise le 12 avril dernier, en compagnie de plus de 400 convives. Comme à l’habitude, ce grand rendez-vous de la communauté d’affaires a été un franc succès, permettant d’honorer 30 finalistes et de couronner 18 lauréats.

 

La FCCQ et les chambres de commerce de l’Abitibi-Témiscamingue dénoncent un recul pour l’économie québécoise

La Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ), la Chambre de commerce et d’industrie de Rouyn-Noranda (CCIRN), la Chambre de commerce et d’industrie d’Amos-Harricana (CCIAH), la Chambre de commerce et d’industrie d’Abitibi-Ouest (CCIAO), la Chambre de commerce de Val-d’Or (CCVD) et la Chambre de commerce Témis-Accord, déplorent l’intention du gouvernement de réduire les seuils d’immigration permanente et temporaire, telle que présentée dans le cahier de consultation dévoilé aujourd’hui. Alors que les entreprises font face à un manque criant de main-d’œuvre, cette décision constitue un recul majeur pour l’économie du Québec.

Selon un sondage mené par la FCCQ à l’hiver 2025, 63 % des répondants estiment qu’il faut maintenir ou augmenter les niveaux d’immigration afin de soutenir la croissance économique. L’Institut du Québec recommandait d’ailleurs un accueil initial de 90 000 immigrants permanents, suivi d’un rythme annuel de 60 000, pour répondre aux besoins en productivité et développement régional.

« Les orientations proposées par le gouvernement mettent dangereusement en péril notre vitalité économique. La rareté de main-d’œuvre est l’enjeu numéro un des PME partout à travers le Québec. Depuis des mois, elles réclament de pouvoir retenir et recruter les talents dont elles ont besoin. Dans le contexte de la guerre commerciale et de la transformation de notre économie, le gouvernement doit donner les leviers nécessaires à nos entreprises, notamment par l’entremise de l’immigration », déclare Véronique Proulx, présidente-directrice générale de la FCCQ.

« Les Chambres de commerce de l’Abitibi-Témiscamingue dénoncent fermement l’intention du gouvernement de réduire les seuils d’immigration permanente et temporaire. Cette décision, prise sans réelle consultation des réalités régionales, nuit directement à nos entreprises et compromet le développement économique. Dans notre région, où la rareté de la main-d’œuvre est criante, l’immigration constitue un levier essentiel à la vitalité de notre territoire. La complexité bureaucratique était déjà un frein; cette nouvelle orientation accentue les obstacles à la croissance de nos entreprises et à la rétention des talents. Le gouvernement doit reconnaître le potentiel immense de nos régions et y adapter ses politiques. » ajoutent les représentants des Chambres de commerce de la région.

Des préoccupations majeures pour les entreprises

La FCCQ et les Chambres de commerce d’Abitibi-Témiscamingue reconnaissent la volonté de maintenir les travailleurs étrangers temporaires (TET) dans la majorité des régions, mais réitèrent leur demande d’un moratoire complet sur les restrictions imposées à l’automne 2024 par les deux paliers de gouvernement.

Les données de sondage de la FCCQ indiquent que 64 % des entreprises perdraient des contrats, devraient réduire leur production ou fermer un quart de travail si leurs TET actuels ne pouvaient être maintenus.

Enfin, la FCCQ et les Chambres de commerce d’Abitibi-Témiscamingue s’opposent fermement au gel du Programme de l’expérience québécoise (PEQ), qui permet aux travailleurs et étudiants ayant séjourné au Québec d’obtenir leur résidence permanente. Ce gel mine gravement l’attractivité du Québec pour les talents internationaux et prive les employeurs d’un levier essentiel pour le recrutement.

« Le gel du PEQ, combiné à une ouverture incertaine du Programme de sélection des travailleurs qualifiés, fragilise notre capacité à attirer les bons talents au bon moment. Les entreprises doivent avoir la prévisibilité nécessaire pour leur permettre d’investir dans leurs travailleurs », soutient Mme Proulx.

La FCCQ et les Chambres de commerce d’Abitibi-Témiscamingue réitèrent que le gouvernement doit revoir ses orientations en matière d’immigration afin de mieux tenir compte des besoins criants des entreprises et de l’impact sur l’économie régionale. Il est également urgent d’agir sur le Programme des travailleurs étrangers temporaires afin d’éviter le départ de plusieurs milliers de travailleurs essentiels partout à travers le Québec.

 

Programme Visées

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Offre d’emploi – Chargé·e de projet en communication et événementiel

La Chambre de commerce de Val-d’Or est présentement à la recherche d’une ressource pour combler son poste de chargé·e de projet – communication et événementiel.

La CCVD est l’une des plus grandes et performantes chambres de commerce au Québec. Menée par un conseil d’administration et une équipe soudée, dynamique et proactive, elle représente plus de 1 150 membres. Au quotidien, elle offre des services aux entreprises de toutes tailles pour les appuyer dans leur prospérité.
 

Sous la supervision de la direction générale, le ou la chargé-e de projet est responsable de la coordination, de la mise en œuvre des communications et la gestion des réseaux sociaux. Il ou elle joue également un rôle dans la planification, l’organisation et le déploiement des événements d’envergure de la Chambre de commerce (Gala, Colloque RH, Matinée diversité, formations, etc.).

 
Êtes-vous prêt à contribuer activement aux projets de taille du territoire et à assurer une présence engagée au sein de la communauté? Faites-nous parvenir votre candidature dès maintenant à l’adresse suivante : info@ccvd.qc.ca.
 

Mise en candidature – Conseil d’administration 2025-2026

Créée en 1937, la Chambre de commerce de Val-d’Or (CCVD) est considérée comme l’un des plus grands réseaux de gens d’affaires de la région et même de la province. Comptant aujourd’hui plus de 1150 délégués, la CCVD a pour mission de promouvoir le développement économique et d’agir comme un partenaire mobilisateur. Pour ses membres et la communauté d’affaires, la CCVD est un réseau de communication et un lieu d’échanges en matière de croissance et de réussites économiques.

L’assemblée générale annuelle de la CCVD aura lieu le 12 juin 2025, 16 h, dans ses locaux situés au 921 3e Avenue, suite 200. Lors de cette séance, les membres procéderont à l’élection du nouveau conseil d’administration.

Cette année, huit sièges sont à combler. De ce nombre, quatre personnes seront élues par les membres de la CCVD et quatre personnes seront nommées par le conseil d’administration lors de l’assemblée générale annuelle.

Les membres du conseil d’administration agissent à titre de bénévole et leur rôle est d’orienter les prises de position de la Chambre de commerce et veiller au développement socioéconomique du territoire. Notez qu’être un membre délégué de la CCVD et avoir soldé sa dernière cotisation est un critère de base pour être élu au sein du conseil d’administration. Les assemblées générales régulières ont lieu habituellement le 2e lundi du mois à 16 heures, sauf en période estivale.

Si vous désirez soumettre votre candidature, veuillez remplir ce formulaire AVANT le 9 mai 2025 – 16 h.

Un Gala de l’Entreprise avec 18 lauréat.es Unis vers l’excellence

Val-d’Or, le 12 avril 2025 – C’est Unis vers l’excellence que la Chambre de commerce de Val-d’Or (CCVD) a tenu la 45e édition du Gala de l’Entreprise. La soirée, animée pour une deuxième année par Mathieu Dufour, a permis d’honorer 30 finalistes et couronner 18 lauréat.es s’étant démarqués au cours de l’année 2024.

LISTE DES LAURÉAT.ES ET FINALISTES DU GALA DE L’ENTREPRISE :

Service à la clientèle –
Entreprise de service

Lauréat : Pourvoirie du Nord Finaliste : Clinique Infirmière Nord-Ouest
Finaliste : Toitures Moses
Service à la clientèle –
Entreprise de vente
Lauréat: Hytex

Finaliste : Fourrures Grenier
Finaliste : Boutique du bureau Gyva
Production & Transformation
Lauréat : Agnico Eagle
Finaliste : Cari & Gingembre
Finaliste : Ferme JCL abitibi

Développement des marchés

Lauréat :  Norinfra
Finaliste : ASDR Canada
Finaliste : Ferme JCL abitibi

Investissement –
Moins de 500 000 $
Lauréat : KarinO. Gâteaux

Finaliste : Cari & Gingembre
Finaliste : Domaine des 3 vents

Investissement –
Entre 500 000 $ et 3M $

Lauréat : Toiture Moses
Finaliste : Harmonia Assurance / Agence Harmonia
Finaliste : Quality Inn & Suites Val-d’Or  

Investissement 3M $ et plus
Lauréat : Le Boréal Abitibi Hôtel

Finaliste : Boutique du bureau Gyva
Finaliste : Héli Explore

Persévérance scolaire & Formation
Lauréat : Cari & Gingembre
Finaliste : Coulombe Avocats / Gilbert & Gilbert Notaires

Engagement socioéconomique
Lauréat : Eldorado Gold Québec

Finaliste : Diafor
Finaliste : L. Fournier et fils
Employeur de choix
Lauréat : ASDR Canada

Finaliste : Coulombe Avocats / Gilbert & Gilbert Notaires
Finaliste : L. Fournier et fils 
Écoresponsable
Lauréat : Quality Inn & Suites Val-d’Or

Finaliste : Boutique Mine DeRien / friperie
Finaliste : Diafor  
Audace & Innovation
Lauréat : Arkys

Finaliste : Domaine des 3 vents
Finaliste : Sushi Signature
Jeune entreprise
Lauréat : Cormier Extincteurs

Finaliste : Clinique d’hygiène dentaire du Nord
Finaliste :  Pelures
Pérennité
Lauréat : Forage Orbit Garant

Finaliste : Hytex
Finaliste : Location MSN
Prix spécial du jury

Le Carrefour de la

Vallée-de-l’Or
Filon Paul-Giroux

Mme Geneviève Larche
Personnalité de l’année

M. Érick Beauséjour
Entreprise de l’année

ASDR Canada

Prix Spéciaux 2025 :

PRIX SPÉCIAL DU JURY | Le Carrefour de la Vallée-de-l’Or

En 2024, le Carrefour de la Vallée-de-l’Or a fait peau neuve : nouveau nom, nouvelle image, nouveaux locaux mais toujours la même mission au cœur. L’OBNL, un pilier essentiel du dynamisme socioéconomique valdorien, offre des  services de soutien en employabilité, en persévérance scolaire, des ateliers de sensibilisation, de prévention et de gestion financière, en plus d’agir comme organisme de première ligne pour les personnes immigrantes. Avec créativité et engagement, année après année, leurs interventions auprès de centaines de jeunes et de nouveaux arrivants enrichissent le tissu social et économique.  Alors que les entreprises se tournent de plus en plus vers l’immigration, en 2024, c’est auprès de 153 personnes immigrantes que le Carrefour de la Vallée-de-l’Or a fait une réelle différence, les accompagnant dans leurs démarches d’installation, d’intégration et d’enracinement.

FILON PAUL-GIROUX | Mme Geneviève Larche

Portée par des valeurs d’équité, de solidarité et de développement collectif, Mme Geneviève Larche s’investit avec dévouement dans les sphères sociales, culturelles, économiques et politiques de sa région. Présidente de la Caisse Desjardins de Val-d’Or, conseillère de quartier pour Vassan, présidente et bénévole des paniers de Noël depuis plus de 15 ans, ainsi que membre fondatrice du festival FRIMAT, elle a su mettre son leadership et son sens de l’organisation au profit de nombreuses causes structurantes pour le milieu. Son parcours exemplaire, marqué par une volonté constante de faire une différence, fait d’elle une lauréate tout indiquée du Filon Paul-Giroux qui récompense l’engagement soutenu et exceptionnel d’une personne.

PERSONNALITÉ DE L’ANNÉE | M. Érick Beauséjour

Visionnaire et entrepreneur audacieux, Érick Beauséjour a su transformer l’entreprise familiale en un véritable pilier économique régional. En passant de 10 à 120 employé·es et en développant un réseau de magasins de proximité à        Val-d’Or, Rouyn-Noranda, Louvicourt et Sullivan, il a propulsé son entreprise vers l’excellence. Innovateur, il a introduit des concepts avant-gardistes, comme les caisses libre-service et les machines à cigarettes automatisées, tout en intégrant une usine alimentaire au Groupe Beauséjour. Son engagement va bien au-delà du monde des affaires : il soutient activement des causes locales, finance des infrastructures essentielles et facilite l’intégration de travailleur·euses étranger·ères en leur offrant un cadre de vie adapté. Leader inspirant, il incarne les valeurs de transparence, de respect et d’engagement communautaire, faisant de lui un récipiendaire exemplaire du Filon Personnalité de l’année.

ENTREPRISE DE L’ANNÉE | ASDR Canada 

Fondée en 2006 à Malartic, ASDR Canada se distingue comme un véritable pôle d’excellence, apportant une expertise régionale reconnue au niveau mondial. Chaque jour, l’entreprise met en avant ses compétences et ses valeurs, offrant à ses clients un service à la hauteur de leurs attentes, avec une approche humaine et professionnelle. En tant qu’employeur de choix, ASDR Canada investit dans le développement de ses équipes, créant un environnement de travail où chacun peut s’épanouir et grandir. Leur croissance notable depuis près de vingt ans repose sur des bases solides, ancrées dans leur engagement à la communauté et leur fierté abitibienne. Grâce à leur vision partagée et leurs solutions clés en main, chaque projet d’ASDR devient une étape vers un succès commun, un avenir où l’innovation et la proximité sont les clés de notre réussite collective.

Budget du Québec 2025 : des mesures bien ciblées pour stimuler l’investissement

La modernisation des contrats publics et le maintien des travailleurs étrangers temporaires sont toutefois nécessaires, selon la FCCQ et CCVD

Val-d’Or, le 25 mars 2025 – La Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) et la Chambre de commerce de Val-d’Or (CCVD) saluent un budget québécois pro-entreprises qui comprend des programmes et mesures visant à stimuler l’investissement et la productivité. Deux angles morts peuvent compromettre la réalisation de ces projets : les règles désuètes d’octroi de contrats publics et les nouvelles restrictions imposées aux travailleurs étrangers temporaires.

« Dans le contexte d’incertitude liée aux tarifs, la bonification des mesures fiscales aux entreprises envoie un signal que le gouvernement veut inciter les entreprises à investir ici, alors que la majorité des projets sont sur la glace. Mais, si on veut garder les investissements ici, ça prend des opportunités et des travailleurs. Les règles de contrats publics doivent être revues afin que nos entreprises en région aient accès aux 11 milliards de dollars d’investissement dans nos infrastructures. De plus, on doit permettre aux entreprises de garder les travailleurs étrangers temporaires dont elles ont besoin pour faire rouler l’économie », a affirmé Véronique Proulx, présidente-directrice générale de la FCCQ.

« Ce budget comprend des mesures essentielles pour soutenir nos entreprises face aux défis actuels, notamment en matière d’investissement et de compétitivité. Toutefois, il est impératif que les entreprises régionales puissent réellement bénéficier des sommes allouées aux infrastructures et qu’elles aient accès à la main-d’œuvre nécessaire pour assurer leur croissance. Une modernisation des règles d’octroi des contrats publics et une flexibilité accrue pour le maintien des travailleurs étrangers temporaires sont des conditions incontournables pour maximiser l’impact de ces investissements. », mentionne Valérie Gourde, présidente de la Chambre de commerce de Val-d’Or.

Face à la crise, de l’aide nécessaire pour les entreprises

Plusieurs demandes de la FCCQ et de la CCVD, dont certaines avaient été répétées à de multiples reprises au fil des ans, figurent cette fois dans le budget et sont autant de victoires pour nos entreprises :

  • 2,4 G$ pour prolonger la mesure sur l’amortissement accélérée qui permet aux entreprises de réduire la facture fiscale de leurs investissements ;
  • 1,6 G$ en liquidités disponibles aux entreprises exportatrices et importatrices directement affectées par les tarifs et contre-tarifs ;
  • 300 M$ pour bonifier le nouveau crédit d’impôt à la recherche, l’innovation et la commercialisation (CRIC) qui sera plus accessible, en élargissant notamment les dépenses admissibles et un uniformisant le taux ;
  • 195 M$ pour favoriser la diversification des marchés d’exportation.

La FCCQ et la CCVD vont également surveiller le nouveau Plan PME dont les détails seront dévoilés ultérieurement : plusieurs de nos entreprises les plus vulnérables face à la crise actuelle sont des PME, notamment dans le secteur manufacturier.

Réinvestir dans les infrastructures : donner des opportunités à nos entreprises

Le budget de dépenses présenté par la présidente du Conseil du trésor, Sonia LeBel, prévoit une nouvelle hausse majeure des investissements en infrastructures. La majorité de cette somme, soit 9 G$, sera consacrée au maintien des actifs, une priorité identifiée par la FCCQ dans son étude Investir dans notre avenir publiée à l’automne 2024.

« Réinvestir dans les infrastructures est important et nécessaire, mais la question est de savoir : qui en bénéficiera ? Sans nouvelle mesure forçant enfin les ministères et organismes à utiliser des critères d’achats intelligents, au lieu du plus bas soumissionnaire, on ne favorisera pas le contenu local et les entreprises québécoises innovantes », a affirmé Véronique Proulx.

Améliorer la productivité : une urgence pour les entreprises et pour l’État

La simplification et l’élargissement des critères des crédits d’impôts constituait l’une des recommandations principales du Livre Bleu sur la productivité, dévoilé plus tôt ce mois-ci par la FCCQ. Avec l’introduction du nouveau Crédit d’impôt pour la recherche, l’innovation et la commercialisation (CRIC) qui remplace huit crédits existants, le gouvernement répond à cette demande. L’amélioration de la productivité est un enjeu criant : le Québec continue d’accuser un retard important par rapport à ses voisins que sont l’Ontario et les États-Unis.

« Nos entreprises sont exaspérées par les délais de traitement des ministères et des organismes quand elles demandent des permis et des autorisations, et cela affecte leur compétitivité. Les investissements annoncés à Revenu Québec et au ministère de l’Environnement pour accélérer le traitement des dossiers pour les exportateurs et la délivrance des autorisations environnementales marquent un changement de cap. L’administration publique doit améliorer sa productivité pour livrer ses services plus rapidement », a affirmé Véronique Proulx.

Plan de retour à l’équilibre budgétaire

La FCCQ et la CCVD reconnaissent la difficulté d’établir un plan de retour à l’équilibre budgétaire dans le contexte actuel. Celui que présente aujourd’hui le ministre des Finances, Éric Girard, repose sur des hypothèses plus optimistes que ce qui aurait été souhaitable, mais il a le mérite d’établir un scénario de référence. La FCCQ et la CCVD suivront de près l’évolution de la situation des finances publiques qui est une priorité pour notre résilience économique.

Un livre bleu pour accroître la production et la résilience au Québec

La Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) et la Chambre de commerce de Val-d’Or (CCVD) publiait vendredi dernier le Livre bleu de la productivité, un rapport proposant 40 recommandations concrètes pour stimuler la croissance et l’innovation des entreprises québécoises.

« Avec le retour de Donald Trump à la présidence américaine et ses menaces tarifaires, le Québec doit agir rapidement pour renforcer sa compétitivité. Notre retard de productivité fragilise la position concurrentielle de nos entreprises à l’international et engendre un écart de richesse qui affaiblit notre tissu social et économique », affirme Véronique Proulx, présidente-directrice générale de la FCCQ.

Depuis 40 ans, la productivité du travail au Québec a progressé 50 % moins vite qu’aux États-Unis, réduisant ainsi la capacité des entreprises à investir et innover. De plus, l’impôt total des sociétés québécoises représente 6,5 % du PIB, contre 4,5 % en moyenne dans les pays de l’OCDE et seulement 1,8 % aux États-Unis.

Des recommandations concrètes et applicables rapidement

Ce Livre bleu propose des solutions immédiates pour relancer la productivité, notamment :

  • La réduction du taux d’impôt des sociétés de 11,5 à 10 %
  • Encourager les entreprises à établir à l’interne une ressource ou une équipe dédiée à la R&D, à l’innovation, à la modernisation technologique et à la veille stratégique en Investissement et Innovation
  • La création d’une agence dédiée au soutien aux entreprises en matière d’adoption de l’IA
  • Élargir les options du rachat par les cadres ou par les employés par les entrepreneurs cédants pour répondre au défi du repreneuriat
  • La mise sur pied d’un Régime de rachat d’une première entreprise pour favoriser le repreneuriat
  • Un délai maximum de 6 mois pour le traitement des demandes des travailleurs qualifiés
  • Bonifier, prolonger et réactiver certains programmes gouvernementaux québécois en matière de transport, notamment le Programme d’aide québécois pour les infrastructures aéroportuaires régionales
  • Que le Secrétariat du Conseil du trésor présente, le plus rapidement possible, les règlements modifiant les modes d’octroi de contrats des infrastructures de transport, privilégiant les critères de qualité, d’innovation, de durabilité et de performance environnementale, en incluant le prix, plutôt que le recours systématique au plus bas soumissionnaire conforme.

« Le Livre bleu de la productivité représente un outil concret et essentiel pour relever le défi de la productivité au Québec mais aussi en Abitibi-Témiscamingue. Il nous offre une feuille de route claire et des recommandations pratiques pour améliorer la compétitivité de nos entreprises, en prenant en considération la responsabilité partagée des entreprises et secteur public. Pour notre territoire, cela passe par des actions ciblées telles que soutenir la création et la croissance des entreprises, faciliter l’accès au capital de risque, encourager le transfert d’entreprises aux jeunes repreneurs, et accompagner nos entreprises dans leur développement à l’international. Des actions concertées et immédiates sont essentielles pour bâtir un avenir économique plus solide et compétitif à l’échelle locale et provinciale. » indique Valérie Gourde, présidente de la CCVD.

Le Livre bleu de la productivité est disponible ici