Réorganisation gouvernementale du MEI

La CCVD dénonce la PERTE DE POUVOIR DÉCISIONNEL EN RÉGION

Val-d’Or, le 12 juin 2020 – La Chambre de commerce de Val-d’Or (CCVD) déplore la réforme concernant la réorganisation gouvernementale en matière d’économie et d’innovation qui entrera en vigueur le 18 juin prochain. En effet, la fusion des directions régionales du ministère de l’Économie et de l’Innovation (MEI) à travers le Québec, qui passera de 17 à 6, fera perdre le pouvoir décisionnel et d’influence de l’Abitibi-Témiscamingue.

Les défis engendrés par cette refonte administrative seront de taille puisque le nouveau regroupement inclura les secteurs de l’Abitibi-Témiscamingue, des Laurentides et de l’Outaouais qui ont tous une réalité socioéconomique très différente.

« La centralisation des pouvoirs à Gatineau au détriment de la région de l’Abitibi-Témiscamingue affectera assurément les services offerts à notre territoire. Étant une région ressource, les besoins des entreprises et des entrepreneurs de notre secteur sont particuliers. Il est important pour une direction régionale de bien cerner les besoins de nos entreprises et de leurs réalités. » déclare Jérémi Fournier, président de la CCVD.

La CCVD est déçue de cette décentralisation, alors que le gouvernement actuel s’était engagé à régionaliser 5 000 postes de la fonction publique provinciale dans toutes les régions.

Toutefois, nous tenons à mentionner que ce remaniement au sein du MEI sera profitable à Investissement Québec qui assumera de nouveaux mandats en accentuant son support direct aux entreprises, sans toutefois hériter de l’ensemble des mandats du MEI.

Amendements au Projet de loi 61

Des amendements importants qui répondent à plusieurs demandes de la FCCQ et de la CCVD

La Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) et la Chambre de commerce de Val-d’Or (CCVD) se réjouissent des amendements déposés aujourd’hui dans le cadre du projet de loi 61. Plusieurs des changements annoncés correspondent à des demandes faites par la FCCQ et la CCVD au cours des dernières semaines et des derniers mois. D’autres changements importants sur le plan réglementaire demeurent toutefois attendus par le milieu d’affaires québécois, entre autres pour favoriser la concurrence chez les entreprises et l’achat local autant que possible, notamment dans les contrats publics.

« Nous sommes ravis de voir que le gouvernement mettra en place un cadre réglementaire qui permettra aux tiers de livrer de l’alcool, en étant considérés comme des mandataires du permis d’alcool. Nous nous réjouissons également de la diminution du prix du permis d’alcool saisonnier et des allègements réglementaires en matière de publicité. De plus, les restaurateurs pourront enfin continuer à vendre de l’alcool à leurs clients, malgré la fin du service de préparation et de vente d’aliments. Ces nouvelles bénéficieront grandement aux secteurs de la restauration et du tourisme, qui en ont bien besoin présentement », a déclaré Charles Milliard, président-directeur général de la FCCQ.

« Également, les amendements présentés aujourd’hui permettront de protéger les locataires commerciaux contre toute éviction ou saisie de biens sur les lieux loués, pour les prochaines semaines. C’est un ajout qui répond à une préoccupation soulevée à de nombreuses reprises par les membres de la FCCQ. Nous demandons cependant au gouvernement de faire preuve de souplesse sur la date arrêtée au 1er août 2020, selon l’évolution de la situation », a ajouté Charles Milliard.

En matière de réglementation de l’alcool, le gouvernement a l’occasion de faire d’autres améliorations réglementaires. Notamment, la règlementation en vigueur qui ne permet pas à un producteur de vendre son produit sur place si celui-ci est supérieur à un taux de 20% d’alcool.

« Nous nous réjouissons des amendements du projet de loi 61. Cependant, il est important de rappeler que beaucoup de travail reste encore à faire dans de nombreux autres secteurs, comme ceux de la forêt ou des mines. Les délais d’obtention des permis, le nombre d’autorisations nécessaires et la lourdeur administrative ralentissent la relance économique dans ces secteurs », a souligné le président de la CCVD, Jérémi Fournier.

Des contrats publics misant sur la qualité plutôt que le plus bas soumissionnaire

La FCCQ et la (acronyme de la chambre) rappellent qu’elles attendent toujours les décrets qui permettront de modifier des critères d’adjudication des contrats publics, des critères de qualité, d’innovation, d’expertise et de durabilité, plutôt que le plus bas prix conforme. Elles ont bon espoir qu’ils soient déposés dans un avenir rapproché.

« Nous le réitérons depuis longtemps, la méthode du plus bas soumissionnaire peut engendrer certaines dérives et amener des impacts néfastes quant au résultat des projets, puisqu’elle revient souvent à choisir les solutions les plus bas de gamme. Le gouvernement devrait selon nous présenter dès que possible les projets de règlement modifiant entre autres, les critères d’octroi des contrats publics pour privilégier la qualité et l’expertise », a conclu Charles Milliard.

Industrie touristique : «Il faut que ça bouge!»

Le 4 juin 2020 — Les Chambres de commerce de l’Abitibi-Témiscamingue sont préoccupées par les impacts économiques engendrés par la COVID-19 en région. Afin de permettre à la grande majorité des entreprises oeuvrant dans le secteur touristique de survivre à cette crise, il est primordial que le gouvernement du Québec mette en place des mesures temporelles et financières claires afin de supporter ce secteur grandement impacté.

Industrie vitale en région durement touchée
L’industrie touristique fut l’une des premières industries à ressentir les impacts de la crise sanitaire et sera possiblement l’une des dernières à pouvoir reprendre ses activités. Ce secteur représente un important moteur économique pour notre région avec plus de 640 entreprises et ses 7 400 emplois directs et indirects qui y sont associés.
Le réseau des Chambres de commerce de la région souhaite rappeler que par la contribution de l’industrie touristique régionale c’est plus de 713 000 visiteurs annuellement qui choisissent notre région, réservant plus de 2,5 millions de nuitées et générant des recettes de plus de 145 millions de dollars sur le territoire. Alors que le gouvernement du Québec invitait les québécois à planifier leurs vacances au Québec, il est primordial que nos entreprises soient en mesure de servir cette clientèle d’importance.

Un plan de soutien accru aux entreprises est nécessaire
Bien que les annonces des mesures de déconfinement ont été publiées, reste néanmoins que les prochaines étapes évoquées par le gouvernement, soient le calendrier de la deuxième phase et le plan de soutien financier se font toujours attendre à un moment crucial pour la saison touristique estivale.
Les Chambres de commerce interpellent aujourd’hui le ministre responsable de la région de l’Abitibi-Témiscamingue et de la région du Nord-du-Québec ainsi que le ministre des Forêts, de la Faune et des Parcs, monsieur Pierre Dufour, afin d’inciter le premier ministre François Legault à venir en aide rapidement à l’industrie touristique avec des balises claires et prévisibles qui permettra de maintenir et supporter cet important secteur économique.

Projet de loi 61

Des actions supplémentaires attendues du gouvernement pour
favoriser l’allégement réglementaire et des contrats publics de qualité, selon la FCCQ et la CCVD.

Val-d’Or le 4 juin 2020 – La Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) et la Chambre de commerce de Val-d’Or (CCVD) constatent la volonté du gouvernement d’accélérer la réalisation des projets au Québec via le projet de loi 61 déposé hier, dans une perspective de relance économique après la crise de la COVID-19. Elles soutiennent également que des modifications réglementaires importantes sont attendues à
court terme pour atteindre ces objectifs partagés par la communauté d’affaires.

« L’accélération des projets publics et l’allégement des processus entourant la Loi sur la qualité de l’environnement sont des principes auxquels nous croyons également. On retrouve dans le projet de loi des dispositions législatives représentant des opportunités de déposer rapidement des modifications réglementaires pour les contrats publics », a affirmé Charles Milliard, président-directeur général de la FCCQ. La FCCQ et la CCVD examinent avec grand intérêt la liste exhaustive des projets d’infrastructures dans l’ensemble des régions du Québec, notamment pour les Maisons des aînés, en éducation ainsi qu’en transport et en mobilité
durable.

« Les entreprises québécoises peuvent contribuer à cet effort collectif qui permettra de créer de la richesse. Cela dit, il faudra leur donner tous les leviers nécessaires pour pouvoir le faire correctement. Selon nous, ceci
passe notamment par une modification des critères d’octroi des contrats publics », a poursuivi Charles Milliard.

Privilégier la qualité plutôt que le prix le plus bas
La FCCQ et la CCVD prennent acte de l’article 50 du projet de loi venant déterminer des conditions applicables en matière de contrats et de sous-contrats publics. Elles demandent au gouvernement de présenter le plus
rapidement possible les projets de règlement ou des indications du Conseil du trésor afin que l’octroi des contrats publics mise désormais sur des critères de qualité, d’innovation, d’expertise et de durabilité, plutôt que
le plus bas prix conforme. Aussi, la FCCQ et la CCVD souhaitent que ces mesures deviennent permanentes et ne soient pas réévaluées après une période de deux ans.

« Les prochaines modifications réglementaires devraient également favoriser la concurrence chez les entreprises et l’achat local autant que possible. Les critères d’octroi des contrats publics devraient faire l’objet
d’une modification rapide afin de limiter les coûts générés par leurs formes actuelles », a ajouté le président de la CCVD, Jérémi Fournier.

Des mesures d’allégement réglementaire à mettre en oeuvre
Afin d’aider les entreprises pour la relance, la FCCQ a fait de nombreuses propositions en matière d’allègement réglementaire. Avec l’article 36 du projet de loi, elle constate que le gouvernement se donne là aussi les moyens d’appliquer plusieurs de celles-ci. « Des allègements aux règles entourant les permis et la livraison d’alcool pourront être introduits, ce qui aidera grandement les secteurs de la restauration et du tourisme, notamment. Nous souhaitons également voir le gouvernement apporter une réduction du nombre d’autorisations demandées dans plusieurs secteurs touchés, comme le permet la loi », a précisé Charles Milliard.

Les secteurs minier et forestier bénéficieraient grandement de potentielles simplifications administratives. Par ailleurs, la FCCQ et la CCVD tiennent à rappeler qu’il est nécessaire de ne pas introduire ou appliquer de nouvelles réglementations contraignantes pour les entreprises durant les prochains mois, car les effets de la crise continueront à se faire sentir. Elles suggèrent l’importance d’une pause règlementaire dans tous les secteurs de l’économie.

« La présente situation est une opportunité à saisir puisque ces odifications favoriseront la participation des entreprises aux contrats de l’État québécois. C’est une demande attendue depuis plusieurs années par le milieu d’affaires, et qui permet également de répondre à une recommandation importante du rapport de la Commission Charbonneau », a conclu Charles Milliard.

Mise en candidature – Comité Jeunesse 2020-2021

Depuis sa création en 2012, le comité Jeunesse de la Chambre de commerce de Val-d’Or suscite un véritable engouement. Bien que son mandat premier soit de faciliter l’intégration des 35 ans et moins à la communauté d’affaires, le comité Jeunesse se fixe des objectifs plus larges, notamment de multiplier les échanges intergénérationnels, d’accroître les compétences et de valoriser la culture entrepreneuriale. Ainsi, à travers ses activités, le comité encourage toutes les occasions de dialoguer, d’apprendre et de créer des liens entre les gens de tous les âges et de tous les secteurs d’activités.

Afin d’assurer la pérennité de son action et d’assurer un roulement prévisible et efficace au sein du comité, celui-ci procéde chaque année à une période de mise en candidature et à une élection. En 2020-2021, quatre (4) sièges sont à combler et le vote se fera entre les membres actuels du comité. Chaque nouveau membre sera élu pour un mandat de deux (2) ans. Les membres du comité Jeunesse agissent à titre bénévole et leur rôle est d’orienter les prises de position et d’organiser les activités annuelles.
Exigences :

  • Être membre délégué de la CCVD en règle
  • Avoir moins de 35 ans

Si vous désirez soumettre votre candidature, veuillez remplir ce formulaire AVANT LE 15 JUIN 2020 16 h.

Pour toute question, communiquez avec Marie-Ève Arcand, agente de communication, par téléphone au 819 825-3703 ou par courriel à communications@ccvd.qc.ca.

Reprise des soins de santé privés et des soins corporels et esthétiques

Une étape importante de la relance économique, soulignent la FCCQ et la CCVD

Val-d’Or, le 21 mai 2020 – L’annonce d’hier par la ministre de la Santé et des Services sociaux, Danielle McCann, et le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale, Jean Boulet, concernant la reprise des activités dans certains secteurs est une autre étape importante dans la relance économique, soulignent la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) et la Chambre de commerce de Val-d’Or (CCVD).

Les entreprises de soins de santé privés ainsi que de soins corporels et esthétiques, incluant les soins dentaires, de psychologie, d’optométrie, de physiothérapie, d’ostéopathie et les services de coiffure, pourront donc reprendre leurs activités dès le premier juin prochain.

« La reprise des activités des soins de santé privés permettra aux Québécois de recommencer à penser à leur santé physique et psychologique et de suivre les traitements nécessaires, de façon sécuritaire. Il sera important pour les employés, les employeurs et leurs clients de garder une attention particulière aux mesures sanitaires mises en place », a déclaré Charles Milliard, président-directeur général de la FCCQ.

« La CCVD accueille positivement cette annonce du gouvernement. La réouverture des activités des soins de santé privés ainsi que des soins corporels et esthétiques est une bonne nouvelle pour l’ensemble des Québécois. À présent, il est essentiel de veiller à ce que la reprise des activités s’accomplisse dans le respect des consignes sanitaires. Nos entreprises, dans ce domaine, ont d’ailleurs commencé à annoncer les mesures qui seront en place dans leurs commerces », a ajouté le président de la CCVD, Jérémi Fournier.

Cette étape du déconfinement devrait également amener la possibilité de recommencer la réalisation d’expertises médicales nécessaires à l’évaluation de dossiers d’indemnisation, notamment à la suite d’accidents de travail.

« Nous saluons le travail de collaboration entre les associations patronales et syndicales et la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) ainsi que la Santé publique, qui a permis la réalisation de trousses d’outils spécifiques pour guider les entreprises dans la reprise de leurs opérations », a conclu Charles Milliard.

FORMATION EN LIGNE – COMPLET

CERTIFICATION – LEADERSHIP ET HABILETÉS DE DIRECTION

Prenez note qu’il n’y a plus de disponibilités pour cette formation. Cependant, si vous avez un intérêt, veuillez nous en faire part par courriel. Nous évaluons la possibilité de lançons une 2e cohorte.

La Chambre de commerce de Val-d’Or a le plaisir d’offrir une participation à la Certification en leadership et habiletés de direction offerte par l’Institut de leadership (une valeur de 5 595$).

Sujets traités :

  • Le coaching d’équipe à distance;
  • Maximiser son intelligence émotionnelle en toute situation;
  • Les habiletés politiques et l’influence en temps de crise;
  • La rétroaction et la reconnaissance au quotidien;
  • Les habiletés de communication en gestion difficile;
  • Le courage managérial;
  • La gestion du changement;
  • Le leadership numérique;
  • La gestion du stress.

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Un frais d’inscription de 995$ + tx est nécessaire mais selon l’organisation pour laquelle vous travaillez, nous serons en mesure de rembourser votre entreprise jusqu’à concurrence de 25$/heure pour les 45 heures du programme (remboursement possible de 1 125$).

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deux demi-journées par semaine sur six semaines (une douzaine 
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Comme il s’agit d’un programme subventionné par le gouvernement pour encourager la relance de l’économie, il est à noter que les travailleurs des ministères et organismes financés par des fonds publics, tels que les municipalités et les administrations locales, les sociétés d’État, les universités publiques, les collèges, les écoles, les hôpitaux et les centres intégrés de santé et de services sociaux, les conseils de bande et les collectivités (villes, MRC) ne sont pas admissibles.

Le travailleur autonome est admissible au remboursement salarial si son mode de paiement habituel est le versement d’un salaire dans le cadre de son entreprise. Cependant, s’il se verse des dividendes, il n’est pas admissible au remboursement salarial. Il peut par contre assister à la formation au tarif de 995$ +taxes, seulement son salaire ne sera pas remboursé. C’est déjà un rabais de 83% sur le tarif régulier. 

Pour plus d’informations, communiquez avec Hélène Paradis au hparadis@ccvd.qc.ca.

Reprise des activités dans plusieurs secteurs

Une reprise économique aux multiples défis, soulignent la FCCQ et la CCVD

Val-d’Or, le 12 mai 2020 – Alors que des centaines de milliers de personnes retournent au travail, la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) et la Chambre de commerce de Val-d’Or (CCVD) soulignent les nombreux défis auxquels font face les entreprises du Québec. En accord avec le plan de reprise graduelle des activités économiques présenté par le gouvernement du Québec, les chantiers de construction et le secteur manufacturier reprenaient leurs activités ce lundi.

Après le secteur résidentiel qui avait déjà repris depuis le 20 avril, tous les chantiers de construction pouvaient redémarrer à compter d’aujourd’hui. C’était également le cas pour les entreprises manufacturières, à qui sont toutefois imposées certaines limites quant au nombre d’employés. Pour l’instant, celles-ci ne peuvent en effet accueillir qu’un maximum de 50 employés et 50 % seulement de la main-d’œuvre excédant ce chiffre.

« C’est un pas de plus vers une reprise normale de l’activité économique, mais nous devons procéder avec prudence et nous insistons sur l’importance pour les employés et employeurs de respecter les nouvelles règles en place afin d’assurer une reprise réussie et durable. Les défis d’adaptation sont énormes pour nos entreprises et il est plus que jamais nécessaire que les gouvernements prévoient la mise en place de soutiens financiers pour que les entreprises puissent respecter les normes sanitaires qui seront désormais en vigueur et l’augmentation des coûts associée à ces mesures », a déclaré Charles Milliard, président-directeur général de la FCCQ.

« Nous savons que le respect des normes et règles sanitaires est essentiel pour maintenir la reprise de l’activité économique et les entreprises doivent investir pour se conformer aux mesures mises en place. C’est pourquoi, l’instauration d’aides financières gouvernementales pourrait les soulager et leur permettre de limiter l’introduction de nouveaux coûts difficiles à supporter en cette période de crise », a souligné le président de la CCVD, Jérémi Fournier.

La PCU et la PCUE complique le recrutement et la rétention de la main-d’œuvre

Alors qu’on prépare la réouverture des entreprises, de plus en plus d’employeurs font part des difficultés qu’ils rencontrent pour inciter leurs employés qui touchent la Prestation canadienne d’urgence (PCU) à retourner au travail. La PCU et son pendant pour les étudiants (PCUE) devront être adaptés afin de favoriser le retour en emploi des prestataires de ces mesures d’aides. Pour de nombreux travailleurs, ces mesures favorisent un retour au travail uniquement à temps partiel. La limite discriminante du 1000$ de revenu par mois amène un calcul financier qui nuit à la réponse aux besoins des entreprises déconfinées.

Alors que le gouvernement doit annoncer prochainement si la PCU sera prolongée après la mi-juin, l’occasion est parfaite d’inclure de nouveaux critères visant à encourager l’activité en rendant les gains de travail plus intéressant.

« La PCU et la PCUE ont été mises en place pour répondre à un besoin urgent dans un contexte de crise. Maintenant que nous nous dirigeons vers une relance, il faudra s’assurer que les mesures de soutien ne viennent pas nuire aux efforts de reprises économiques. Un grand nombre d’employés à taux horaire n’ont simplement

aucun avantage à reprendre le travail à temps plein en ce moment. Les programmes de soutien ont été élaborés pour aider les employés mis à pied, pas pour devenir un frein au travail. Cette situation contreproductive doit être corrigée au plus vite », a ajouté Charles Milliard.

Une aide pour les moyennes et grandes entreprises saluée

La FCCQ et la CCVD saluent par ailleurs l’annonce par le gouvernement fédéral du crédit d’urgence pour les grands employeurs (CUGE). Ce programme de prêts et garanties de prêts pour les moyennes et grandes entreprises offrira un financement de 60 M$ ou plus aux entreprises ayant un revenu de plus de 300 M$, via la BDC. Le Programme de crédit aux entreprises (PCE) aux entreprises de taille moyenne qui ont des besoins plus importants en financement est également élargi. Parmi les mesures de soutien offertes aux moyennes entreprises, on note des prêts allant jusqu’à 60 M$ par entreprise et des garanties d’au plus 80 M$.

« Ces mesures aideront les moyennes et grandes entreprises qui ont des besoins de liquidités importants elles aussi. Comme nous l’avons déjà souligné, il faudra toutefois s’assurer de limiter autant que possible l’endettement des entreprises après la crise afin de faciliter leur relance », a conclu M. Milliard.

Plan de réouverture graduelle des entreprises

La FCCQ et la CCVD saluent un plan de relance qui était fort attendu
et qui marque le point de départ de la reprise économique

Val-d’Or, le 28 avril 2020 – La Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) et la Chambre de commerce de Val-d’Or (CCVD) accueillent avec enthousiasme le plan de réouverture graduelle des entreprises et de relance progressive de l’économie présenté par le premier ministre, M. François Legault, ainsi que le ministre de l’Économie et de l’Innovation, M. Pierre Fitzgibbon. Cette annonce était fort attendue et envoie un signal positif pour plusieurs secteurs de l’économie québécoise qui ont été durement affectés par la Covid-19.

Le plan de relance coordonné avec la Direction de la santé publique s’échelonnera sur plusieurs semaines et comprend différentes phases. Le commerce de détail, la construction et le manufacturier sont trois secteurs névralgiques qui reçoivent aujourd’hui des indications de reprise à court et moyen terme.

« Le commerce de détail représente à lui seul plus de 480 000 emplois au Québec et permet de répondre aux besoins de consommation des Québécois. La relance des projets de construction et du secteur manufacturier était également attendue. Les retards à combler pour certains projets d’infrastructures représenteront des défis que les entreprises québécoises sont prêtes à relever », a déclaré Charles Milliard, président-directeur général de la FCCQ.

S’assurer que les entreprises puissent avoir l’ensemble des ressources pour la relance

La FCCQ et la CCVD proposent que les gouvernements prévoient la mise en place des soutiens financiers nécessaires pour que les entreprises puissent respecter les normes sanitaires qui seront désormais en vigueur et l’augmentation des coûts associée à ces mesures. Ces mesures de prévention seront essentielles afin de s’assurer d’une relance économique durable et éviter un retour à la suspension des activités.

« Les coûts pour les entreprises de ces rénovations sanitaires et des mesures d’adaptation représenteront un fardeau considérable. Dans certains cas comme pour les secteurs de l’agroalimentaire, du manufacturier et de la construction, les entreprises devront carrément réaménager et rénover les lieux et leurs postes de travail ainsi que leurs lignes de production. Elles devront être soutenues financièrement pour qu’elles puissent effectuer rapidement ces travaux si elles ne veulent pas prendre trop de retard en vue de la relance », a ajouté Charles Milliard.

« Nos entreprises devront s’adapter rapidement aux nouvelles réalités, notamment pour appliquer les nouvelles règles sanitaires. Les coûts engendrés seront bien évidemment considérables pour chacune d’entre elles, et il est essentiel de leur apporter un soutien financier », a souligné le président de la CCVD, Jérémi Fournier.

« Cette nouvelle réalité nécessitera aussi l’ajout de ressources humaines pour s’occuper des entrées et sorties des magasins du secteur du commerce au détail, et accentuera la pression pour recruter la main-d’œuvre nécessaire. D’autant plus que les mesures annoncées par le gouvernement fédéral la semaine dernière visant à rémunérer les étudiants n’aideront pas à attirer cette main-d’œuvre à temps partiel si importante pour les entreprises, en particulier en période estivale. Cette mesure devra être réévaluée et adaptée afin de prévenir ses effets néfastes sur l’économie. Les entreprises québécoises sont prêtes à faire leur part pour contribuer à la relance, mais les soutiens gouvernementaux doivent demeurer au rendez-vous dans ce contexte bien particulier », a poursuivi M. Milliard.

Pour la FCCQ et la CCVD nul doute que le gouvernement poursuivra ses efforts en santé publique, notamment dans le Grand Montréal, pour s’assurer que les entreprises de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) puissent reprendre leurs activités aux dates annoncées aujourd’hui, et rattraper l’écart avec des régions québécoises où la reprise s’effectuera en premier.

« Pour certains secteurs d’activités, il serait nécessaire d’assurer de la flexibilité dans l’application des guides de la CNESST présentés aujourd’hui. En ce sens, la notion de respecter « dans la mesure du possible » une distance minimale de 2 mètres est essentielle. Les entreprises collaboreront de leur côté, notamment grâce aux équipements de protection individuelle, mais le respect intégral de cette notion pourrait être complexe pour bon nombre d’entre elles », a rappelé M. Milliard.

« On le constate rapidement, cette relance s’accompagne de nombreux défis pour nos entreprises, mais c’est néanmoins un signal fort positif que le gouvernement envoie aujourd’hui. Une attention particulière doit également être portée au niveau d’endettement des entreprises afin de s’assurer que cette relance soit la plus dynamique et durable possible », a conclu Charles Milliard.