3e édition – Matinée Diversité et Immigration

Val-d’Or, le 23 mai 2024 – La Chambre de commerce de Val-d’Or (CCVD) présentait ce matin la troisième édition de la Matinée Diversité et Immigration, qui a pour objectif d’outiller et d’accompagner les organisations qui intègrent ou désirent intégrer dans leur équipe des personnes issues de l’immigration. Ainsi, de 8 h à 12 h, les entrepreneur-e-s et gestionnaires ont pu assister à diverses conférences et recueillir de l’information liée à l’attractivité, l’accueil et l’enracinement de la main-d’œuvre diversifiée, tout en réseautant.

Cette initiative a été possible grâce à une aide financière accordée à l’automne 2021 par le ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration (MIFI) dans le cadre du Programme d’appui aux collectivités. Ce soutien financier, qui s’échelonne sur trois ans, répond à plusieurs objectifs liés à l’établissement durable des personnes immigrantes au sein de la communauté.

 

La Matinée Diversité et Immigration 

La matinée s’est ouverte avec la conférence La communication interpersonnelle en contexte interculturel qui visait à poser les bases sur lesquelles se construit une saine communication et à prendre conscience que la culture s’inscrit dans un ensemble vaste de comportements et d’idéologie, au-delà de la langue. Cette conférence a été suivi de la présentation Coup d’œil sur les services offerts et les bonnes pratiques en francisation offerte par l’équipe de la Formation générale des adultes du CSSOB. Finalement, l’événement s’est conclu avec un panel de discussion qui a mis en avant-scène des histoires inspirantes d’entreprises qui se sont ouvertes à la diversité.

Mentionnons également qu’un espace de kiosques a été aménagé afin de permettre aux personnes participantes de recueillir de l’information concrète sur les services offerts aux personnes immigrantes et aux entreprises par les partenaires du milieu.

« Il est nécessaire de partir sur des bases solides pour bâtir un pont entre les besoins des entreprises et les aspirations des personnes qu’elles accueillent dans leur équipe ; cet événement nous permet de les sensibiliser à l’importance d’instaurer de bonnes pratiques. Le portrait de notre communauté évolue et Val-d’Or continue de se démarquer comme terre d’accueil. Lorsque les personnes issues de l’immigration sont bien accueillies, leur enracinement est facilité et notre tissu social s’enrichit. » explique Hélène Paradis, directrice générale de la CCVD. 

 

Prix Diversité

La matinée fut également l’occasion de procéder à la remise de la 2e édition du Prix Diversité, une initiative lancée à l’hiver 2023 par la CCVD et le Carrefour Jeunesse Emploi d’Abitibi-Est (CJEAE), qui vise à souligner les bonnes pratiques de gestion d’une organisation liées à la diversité ethnoculturelle en milieu de travail. Le lauréat du Prix Diversité 2024 est Groupe Autobus Maheux. Offrir un milieu de travail respectueux et inclusif fait partie des valeurs fondamentales de l’entreprise, qui compte au sein de son équipe 23 personnes issues de la diversité, dont 12 à Val-d’Or. Groupe Autobus Maheux s’assure dans ses pratiques de gestion d’avoir une approche humaine et d’offrir un soutien à l’accueil et à l’enracinement. Que ce soit par l’aide au logement, l’accompagnement à la vie quotidienne, l’aide financière et le partage interculturel, l’entreprise accueille avec bienveillance leurs nouveaux arrivants.

L’entreprise récipiendaire s’est mérité une plaque honorifique ainsi qu’un trophée perpétuel, Bonsaï, de l’artiste-sculpteur Jacques Pelletier, qui évoque l’enracinement, la nature et le multiculturalisme abitibien. Groupe Autobus Maheux s’est aussi mérité la création d’une capsule vidéo, réalisée par Adama Productions, qui met en valeur ses bonnes pratiques et qui nous l’espérons, permettra d’inspirer d’autres entreprises et organismes dans leurs démarches. La capsule est disponible au visionnement ici.

Mise en candidature – Conseil d’administration 2024-2025

Depuis sa création en 1937, la CCVD est considérée comme l’un des plus grands réseaux de gens d’affaires de la région. Comptant aujourd’hui plus de 1150 délégués, la CCVD a pour mission de promouvoir le développement économique et d’agir comme un partenaire mobilisateur. Pour ses membres et la communauté d’affaires, la CCVD est un réseau de communication et un lieu d’échanges en matière de croissance et de réussites économiques. 

L’assemblée générale annuelle de la Chambre de commerce de Val-d’Or aura lieu le 19 juin prochain. Lors de cette séance, les membres procéderont à l’élection du nouveau conseil d’administration. Cette année, huit sièges sont à combler. De ce nombre, quatre administrateurs seront élus par les membres de la CCVD et quatre administrateurs seront nommés par le conseil d’administration lors de l’assemblée générale annuelle. 

Les membres du conseil d’administration agissent à titre de bénévole et leur rôle est d’orienter les prises de position de la Chambre de commerce et veiller au développement socioéconomique de son territoire. Notez qu’être un membre délégué de la CCVD et avoir soldé sa dernière cotisation est un critère de base pour être élu au sein du conseil d’administration. Les assemblées générales régulières ont lieu habituellement le 2e lundi du mois à 16 heures, sauf en période estivale. 

La période de candidature est en cours jusqu’au 17 mai 2024.

Un Gala de l’Entreprise branché sur les succès !

Val-d’Or, le 20 avril 2024 – C’est branchée sur vos succès que la Chambre de commerce de Val-d’Or (CCVD) a tenu la 44e édition du Gala de l’Entreprise. La soirée, animée par le lauréat de l’Olivier de l’année Mathieu Dufour, a permis d’honorer 31 finalistes et couronner 18 lauréats s’étant démarqués au cours de l’année 2023.

LISTE DES LAURÉATS ET FINALISTES DU GALA DE L’ENTREPRISE :

Service à la clientèle –
Entreprise de service


Lauréat: Arkys
Finaliste : Kepa Transport
Finaliste : VitrXpert Val-d’Or  
Service à la clientèle –
Entreprise de vente

Lauréat : Canadian Tire

Finaliste : Fourrures Grenier
Finaliste : Sogitex
Production & Transformation

Lauréat : Béton Barrette
Finaliste : Cari & Gingembre
Finaliste : Mines d’Or Wesdome – Complexe minier Kiena
Développement des marchés

Lauréat :  MBI Global
Finaliste : Microbrasserie Le Prospecteur
Finaliste : Spiritueux Alpha Tango
Investissement –
Moins de 500 000 $

Lauréat : Subway

Finaliste : Karino. Gâteaux
Finaliste : Cari & Gingembre 
Investissement –
Entre 500 000 $ et 3M $


Lauréat : Station Boréale
Finaliste : Construction UBIC
Finaliste : Location MSN
Investissement 3M $ et plus

Lauréat : Microbrasserie Le Prospecteur

Finaliste : Mines Agnico Eagle
Finaliste : Mines d’Or Wesdome -Complexe minier Kiena
Persévérance scolaire & Formation

Lauréat : Cari & Gingembre

Finaliste : Eldorado Gold Québec
Finaliste : Trame Architecture + Paysage 
Engagement socioéconomique

Lauréat : Location MSN

Finaliste : Eldorado Gold Québec
Finaliste : Mines d’Or Wesdome -Complexe minier Kiena
Employeur de choix

Lauréat : Sogitex

Finaliste : Evo Ressources
Finaliste : Harmonia Assurance / Agence Harmonia  
Écoresponsable

Lauréat : Eldorado Gold Québec

Finaliste : Microbrasserie Le Prospecteur
Finaliste : MSALABS  
 Audace & Innovation

Lauréat : Avionnerie Val-d’Or

Finaliste : Aphrodite médico-esthétique / Clinique Uro-Gynéco de l’Abitibi
Finaliste : Station Boréale
Jeune entreprise

Lauréat : Clinique d’hygiène dentaire Noémie Roy

Finaliste : 1823 Consultants
Finaliste :  Imagine Boîte de pub
Pérennité

Lauréat : Serlivard

Finaliste : Planchers Design Val-d’Or
Finaliste : Sogitex

Prix Spéciaux 2024 :

Prix spécial du jury

SOPFEU
Filon Paul-Giroux

Mme Ginette Veillette
Personnalité de l’année

Mme Tanya Pash
Entreprise de l’année

Microbrasserie Le Prospecteur

PRIX SPÉCIAL DU JURY | SOPFEU

Le Filon Prix Spécial du Jury a été remis à la SOPFEU qui, devant les feux de forêt d’une ampleur historique, a été en 2023 au cœur de tous les combats. Des 711 feux déclarés cet été au Québec, plus de la moitié se trouvait sur le territoire de la base de Val-d’Or, centre régional de lutte pour la région de l’ouest. Pendant que les communautés évacuaient, les femmes et les hommes de la SOPFEU attaquaient de front cet ennemi plus grand que nature. Notre base a été un centre névralgique des opérations démontrant son agilité et sa force logistique, travaillant de concert avec les municipalités, les villes, les communautés autochtones et les services d’urgence. Elle a aussi accueilli des pompiers venus en renfort du Canada et de l’international. L’engagement inébranlable, le service exemplaire et l’ardeur sans faille de nos pompiers forestiers ont ainsi été reconnus par la communauté d’affaires.

FILON PAUL-GIROUX | MME GINETTE VEILLETTE

Fervente promotrice de la région et de Val-d’Or, Ginette Veillette est une femme qui incarne l’esprit même de la communauté. Parmi ses engagements, elle a œuvré au sein d’organisations comme le 75e de Val-d’Or, la Fondation du Centre hospitalier de Val-d’Or, le Festival de Blues. Dans le cadre de sa carrière en éducation, elle a laissé sa marque au sein de la formation professionnelle, par son dévouement à former des jeunes compétents et engagés. Bien sûr, son empreinte est indélébile auprès de générations entières de sportifs. Pilier du Club de compétition de ski du Mont-Vidéo et du Club de tennis de Val-d’Or, elle a été la 2e présidente du Club Sports Belvédère, travaillant avec les fondateurs à la mise en place de celui-ci et agissant pendant longtemps comme capitaine. Par son leadership, elle a organisé des tournois de golf légendaires, qui savaient rallier de grandes équipes et faire rayonner le Club à travers la province.

PERSONNALITÉ DE L’ANNÉE | MME TANYA PASH

Comptable agréée et diplômée en administration de l’Université d’Ottawa, Tanya Pash a gravi un à un les échelons dans sa carrière, en plus d’offrir en parallèle de son temps et son énergie à bâtir un avenir meilleur pour les générations à venir. Elle a siégé sur des conseils d’administration comme celui du Centre de musique et de danse de Val-d’Or et du CPE Abinodjic Miguam, et siège toujours sur celui de la Fondation de l’UQAT et de l’Aéroport régional de Val-d’Or. Sa présence éclairée et sa vision stratégique font d’elle une force motrice pour le progrès et l’inclusion. Le 1er juillet 2023, elle a été nommée la première femme aux commandes d’Air Creebec, après 40 ans d’histoire. En se hissant au sommet de son industrie, cette pionnière a su briser les plafonds de verre et élever les esprits. Elle a ouvert la voie à une nouvelle ère de possibilités pour les femmes autochtones, mais aussi pour toute notre société.

ENTREPRISE DE L’ANNÉE | MICROBRASSERIE LE PROSPECTEUR

Projet d’envergure pour une microbrasserie québécoise, l’inauguration de la nouvelle usine de la Microbrasserie Le Prospecteur marque une étape cruciale de son histoire. Afin de répondre de manière efficace à la demande de sa fidèle clientèle, la Microbrasserie a investi 6,3 millions de dollars pour ériger sur la rue Bombardier son nouveau bâtiment. Cet investissement se veut la réponse essentielle au besoin d’améliorer l’ergonomie des opérations et d’optimiser les conditions de travail des employés. Avec les nouvelles installations, le volume de production connait une croissance fulgurante ce qui a permis une expansion importante des parts de marché. L’introduction réussie du format des cannettes y a joué un rôle décisif, passant de 125 points de vente à 450 en une seule année! Malgré l’automatisation de certaines opérations, le projet a créé 9 nouveaux emplois et a été récompensé par le Prix Croissance et Développement au congrès annuel de l’association des microbrasseries.

31 ENTREPRISES FINALISTES AU GALA DE L’ENTREPRISE 2024

Val-d’Or, le 27 mars 2023 – C’est lors d’un 5 à 7 à la Salle Félix-Leclerc de Val-d’Or que 31 entreprises ont été nommées finalistes au Gala de l’Entreprise 2024. Cet évènement incontournable, qui se tiendra le 20 avril prochain, est organisé pour une 44e édition par la Chambre de commerce de Val-d’Or (CCVD) afin de souligner les accomplissements et réussites des entreprises.

C’est à un comité Jury entièrement indépendant de la CCVD qu’est revenue la tâche d’analyser les 95 dossiers de candidature et de désigner les entreprises finalistes et lauréates. « Siéger au sein du comité Jury et en assurer la présidence a été révélateur quant à la complexité de l’ensemble du processus de sélection. Des décisions difficiles ont été inévitablement prises par l’ensemble du comité, mais nous sommes confiants qu’elles l’ont été de manière intègre et fidèle aux candidatures lues. Bien entendu, avec un aussi grand nombre de dossiers reçus, c’est un honneur d’être nommé en tant que finaliste. Ayant moi-même été l’une de ces entreprises qui attend patiemment la nouvelle, j’espère que les entreprises sont fières de cette reconnaissance » explique Mme Charline Prévost, présidente du comité Jury. Les finalistes n’apprendront que le 20 avril, lors du gala, dans quelle(s) catégorie(s) ils sont nommés.


LES FINALISTES DU GALA DE L’ENTREPRISE SONT :

1823 ConsultantsKepa Transport
Aphrodite médico-esthétique / Clinique Uro-Gynécologie de l’AbitibiLocation MSN
MBI Global
ArkysMicrobrasserie Le Prospecteur
Avionnerie Val-d’OrMines Agnico Eagle
Béton BarretteMines d’Or Wesdome – Complexe minier Kiena
Canadian Tire de Val-d’OrMSALABS
Cari & GingembrePlanchers Design Val-d’Or
Clinique d’hygiène dentaire Noémie RoySerlivard
Construction UBICSogitex
Eldorado Gold QuébecSOPFEU
Evo RessourcesSpiritueux Alpha Tango
Fourrures GrenierStation Boréale
Harmonia Assurance / Agence HarmoniaSubway
Imagine Boîte de pubTrame Architecture + Paysage
KarinO. GâteauxVitrXpert Val-d’Or

Branchés sur vos succès                                                                

« Avec cette thématique, nous voulons mettre en lumière les réussites des petites, moyennes et grandes entreprises, dans une soirée tout en intensité. La communauté d’affaires, c’est un puissant réseau de connexions, de synergie et d’innovation qui alimente notre territoire. Grâce à l’apport de tous et chacun, à travers nos hauts et nos bas, nous formons une force vive capable de créer, de surmonter les défis et de triompher. Joignez-vous à nous le 20 avril prochain pour attiser les flammes entrepreneuriales et créer une onde de fierté dans une soirée électrisante! » explique Mme Annie Gauthier, présidente de la 44e édition du Gala de l’Entreprise.

Lors du 5 à 7 de dévoilement, chacun des finalistes s’est vu remettre une œuvre originale de l’artiste Elisa-Jeanne Papillon alias Jajanne. Inspirée par nos paysages boréals, l’œuvre Werewolf II se situe entre le rêve et le quotidien. Par cette toile, l’artiste avait le désir d’inviter l’auditeur à envisager des perspectives plus larges que celles qu’il voit actuellement. En fonction des qualités qui ressortent de la peinture tout au long du processus, l’artiste s’adapte, travaille et fait évoluer son idée initiale pour en faire ressortir le meilleur…tout comme le fait un entrepreneur!  

La CCVD a également lancé une courte capsule mettant en vedette les entreprises finalistes. Réalisée par Adama Productions, on y aperçoit différents partenaires récitant un texte inspirant sur l’essence de la thématique de cette année et son lien avec les finalistes. Pour visionner cette capsule, rendez-vous sur notre page Facebook.

La CCVD et la FCCQ propose des solutions pour résorber la pénurie de logements au Québec

Val-d’Or, le 18 mars 2024 – À l’occasion d’un point de presse ce matin, la Chambre de commerce de Val-d’Or et la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) réclament des actions afin de réduire les délais dans l’ensemble des démarches menant à la réalisation de logements au Québec. Pour l’occasion, d’autres chambres de commerce provenant de différentes régions du Québec sont venues témoigner de cas retrouvés dans leur région respective.

L’objectif de la démarche est d’arriver avec des solutions concrètes pour résoudre la pénurie de logements et accroître l’offre dans le marché locatif, afin de répondre à la demande qui n’a jamais été aussi importante.

Devant l’ampleur de la tâche et la multiplication des acteurs interpellés par la question de la construction de nouveaux logements au Québec, la CCVD et la FCCQ demande au gouvernement du Québec de créer le plus rapidement possible en 2024, un important chantier national sur l’allègement des processus menant à la construction et la conversion de logements résidentiels, qui aboutirait avec un Plan d’action ainsi que des modifications législatives et réglementaires. Ce chantier pourrait être piloté par le Ministère des Affaires municipales et de l’Habitation (MAMH) et réunirait :

  • Municipalités ;
  • Chambres de commerce ;
  • Associations sectorielles et économiques concernées ;
  • Urbanistes et spécialistes en aménagement du territoire ;
  • Autres organismes nationaux.

«  La crise du logement est au final une crise économique et la base d’affaires au Québec veut une voix au chapitre pour l’enrayer. Quand vient le temps de parler du manque criant de logements au Québec, on entend beaucoup de constats, mais trop peu de pistes d’amélioration pour accélérer la réalisation de projets, qui contribuerait pourtant à résorber la pénurie. Il faut le dire, on entend de notre côté plusieurs entrepreneurs en construction se questionner sur les nombreux délais qu’ils doivent impérativement rencontrer, entre la prise de décision de construire ou convertir des logements, et la pelletée de terre. Il est clair qu’il s’agit d’un frein important pour créer des logements au Québec, et ça met en évidence tous les silos observés», a affirmé Charles Milliard, président-directeur général de la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ).

« Nous proposons au gouvernement du Québec qu’il assume un plus grand leadership en réunissant les acteurs et en mettant sur pied un important chantier national sur l’allègement des processus d’approbation relatifs à la construction de logements dans l’ensemble des régions du Québec, qui aboutirait avec un Plan national et des modifications législatives et réglementaires. L’objectif n’est pas de pointer du doigt des acteurs décisionnels, mais plutôt de réfléchir ensemble sur les pistes d’amélioration pour réaliser plus rapidement les projets au Québec, et en ressortir avec des actions concrètes et un échéancier commun», a poursuivi M. Milliard.

Premières solutions proposées par la FCCQ

En plus de réclamer la création d’un chantier national qui mènerait à un plan d’action commun et des modifications législatives et réglementaires, la FCCQ propose d’entrée de jeu des pistes d’améliorations importantes, selon ses discussions avec des dizaines d’entrepreneurs de partout au Québec, qui vivent pour la plupart, des expériences différentes avec des conclusions similaires.

La FCCQ constate par le biais de petits entrepreneurs généraux ou de plus grands promoteurs, que certaines pistes de solutions semblent sortir du lot et mériteraient d’être considérées sérieusement, autant par le gouvernement que par les villes et municipalités :

  1. En collaboration avec les instances municipales, que le gouvernement allège la réglementation entourant le zonage pour permettre aux propriétaires de maisons de les transformer en logements multiples plus rapidement, comme les jumelés et les « plex », ou d’y ajouter un logement accessoire, comme un « bachelor », sur l’ensemble du territoire.
  2. Qu’il y ait davantage de flexibilité entourant les processus d’analyse sur les comités consultatifs d’urbanisme (CCU) pour y favoriser les rencontres directes avec les entreprises afin de répondre à l’ensemble des questions et précisions demandées dans l’immédiat, plutôt que des échanges écrits qui impliquent souvent de longs délais par la suite.
  3. Que les villes et municipalités aient davantage recours à des professionnels externes dans le but de combler le manque de ressources au sein des différentes entités liées à construction et aux infrastructures régies par la municipalité.
  4. Que les villes et municipalités soient incitées davantage à publiciser de manière proactive les terrains accessibles à la construction résidentielle en amont et produisent une cartographie du territoire qui démarque la ou les zones prioritaires pour la construction de leurs projets résidentiels, conformément au schéma d’aménagement.
  5. Que le gouvernement alloue une aide financière destinée à la transformation numérique des processus administratifs municipaux afin qu’elles puissent se doter d’un système de déclaration de travaux. Il faudrait permettre aux ressources municipales de prioriser les projets qui augmentent la capacité résidentielle.
  6. Que les villes et municipalités réduisent certains frais administratifs afin d’encourager la construction de plusieurs unités de logement, et que le gouvernement du Québec leur accorde une compensation financière pour combler ces coûts réajustés. Par exemple, les permis de construction, le dépôt de garantie, ou encore le dépôt pour garantir la transmission de l’attestation de conformité sonore.
  7. Que les municipalités locales et leurs MRC soient incitées à partager davantage de ressources professionnelles et techniques entre elles pour combler les besoins périodiques, pour des projets de logements qui contribueront ultimement, à la vitalité locale et économique de leur région.

Chambre de commerce et d’industrie Les Moulins

« Il ne s’agit plus d’un secret pour personne, nous devons tous impérativement trouver des solutions ensemble pour accélérer la cadence de construction des unités d’habitation. Nous proposons de faire un pas substantiel vers l’avant, en centralisant d’abord les discussions entre l’ensemble des acteurs interpellés, pour que nous puissions arriver avec des solutions pour faire face à cet enjeu national. À force de les rassembler, de les trier et de cibler les meilleurs d’entre elles, on pourra certainement en soutirer un remède, un vrai », a mentionné Pierre Berthiaume, directeur général de la Chambre de commerce et d’industrie Les Moulins.

Chambre de commerce de Val-d’Or

« L’Abitibi-Témiscamingue partage le même problème que plusieurs autres régions du Québec en ce qui concerne la question du logement, mais doit aussi conjuguer avec des coûts de construction plus élevés qu’ailleurs. Nous avons toujours eu une belle proximité avec les gens sur le terrain, en plus des municipalités et l’appel d’aujourd’hui ne pourrait être plus clair. Il est impératif de trouver immédiatement des solutions concrètes pour que les projets de logements locatifs puissent se concrétiser beaucoup rapidement, et ainsi, répondre à la demande, entre autres pour combler les besoins de main-d’œuvre des entreprises  », a ajouté Hélène Paradis, directrice générale de la Chambre de commerce de Val-d’Or.

Chambre de commerce et de l’industrie Rimouski-Neigette

« Il y a des solutions visibles aux quatre coins du territoire et nous croyons fermement que des organisations comme la nôtre peuvent faire partie de la solution et en inspirer d’autres à emboiter le pas. Notre région est en plein essor et la disponibilité locative représente une avenue essentielle afin de s’arrimer avec nos ambitions liées au développement économique, social et culturel. On doit en construire plus et plus vite. On sait que l’on peut contribuer concrètement à cette réflexion pour arriver avec des solutions tangibles, et une approche comme celle présentée aujourd’hui est une manière proactive de le démontrer », a conclu Jean-Nicolas Marchand, directeur général de la Chambre de commerce et de l’industrie Rimouski-Neigette.

VAL-D’OR AU PREM1ER PLAN ÉCONOMIQUE

Val-d’Or, le 14 mars 2024 – Sept partenaires du milieu de Val-d’Or s’unissent dans un processus collaboratif afin de doter le territoire d’un plan de développement économique.  Sous l’appellation VAL-D’OR AU PREM1ER PLAN, la démarche commune de la Ville de Val-d’Or, la MRC de La Vallée-de-l’Or, la Chambre de commerce de Val-d’Or, la Corporation de développement industriel de Val-d’Or, la Corporation Rues Principales et la SADC de la Vallée-de-l’Or permettra de définir la vision et les orientations qui guideront Val-d’Or en matière de développement économique. Le projet a été rendu possible en partie grâce au soutien financier du gouvernement du Québec.

Échelonnée sur six mois, ce travail rigoureux, réalisé en collaboration avec une firme externe, sollicite la collaboration d’un grand nombre d’organismes, d’entreprises, d’élu.es et de personnes clés. Parmi les activités réalisées lors de la phase de diagnostic, notons 22 entrevues individuelles, six groupes de discussion avec des parties prenantes de diverses sphères de la communauté, en plus de plusieurs séances de travail et rencontres avec le comité de direction.

Dans le cadre de cet exercice, les citoyens et citoyennes sont également invités à contribuer dès maintenant à la démarche par voie de sondage. Les réponses permettront d’identifier les besoins et les attentes de la population pour concrétiser la vision et les aspirations de Val-d’Or. Nous invitons donc l’ensemble de la population à compléter massivement le sondage, disponible ici, et sur les sites Web des partenaires jusqu’au 5 avril 2024.  

Les consultations culmineront avec un grand rendez-vous économique en mai prochain. Une grande participation des acteurs et des partenaires clés du territoire est attendue pour cette demi-journée de réflexion. Elle servira à définir les perspectives et les principaux axes d’intervention sur lesquels fonder notre avenir économique.

À l’issue de cette grande démarche, le plan de développement économique orientera les actions et les décisions à mettre en œuvre de manière à assurer un développement dynamique et durable. Les partenaires entendent déployer de façon soutenue cette vision stratégique, de manière à créer des retombées concrètes pour le territoire.

VAL-D’OR AU PREM1ER PLAN

La démarche s’articulera autour de la thématique VAL-D’OR AU PREM1ER PLAN, qui fait notamment référence à l’emplacement géographique de la ville, qui agit pour plusieurs comme porte d’entrée de la région.  Elle fait aussi écho à l’objectif de la démarche qui est de mettre à l’avant-plan les atouts économiques de la ville et la volonté des parties prenantes de prendre en mains leur avenir, tout en assurant un équilibre durable pour la suite. Finalement, la thématique souligne qu’il s’agit du premier plan de développement économique concerté pour Val-d’Or.

Le visuel s’apparente à un paysage où l’on voit à la fois une forêt et des habitations. Nous avons aussi un aperçu des racines et des richesses souterraines qui remontent à la surface et dont les différents secteurs peuvent tirer profit pour articuler leurs activités.  La façon dont les multiples 1 sont stylisés représente des flèches pointées vers le haut, symbole d’une croissance positive. Les couleurs évoquent aussi la diversité des secteurs d’activités et des sphères du milieu qui composent l’ensemble du portrait économique de Val-d’Or.

Citations

« Notre gouvernement est fier de contribuer à ce projet novateur. En misant sur une stratégie forte et axée sur le développement socioéconomique du territoire dynamique de Val-d’Or, on s’assure de mettre en place les meilleures conditions permettant aux entreprises de relever les défis liés à la pénurie de main-d’œuvre. Je félicite les collaborateurs du projet et je leur souhaite bonne chance pour la suite! »
Pierre Dufour, député d’Abitibi-Est

« C’est avec fierté que nous prenons action afin de renforcer l’identité économique territoriale de la Ville de Val-d’Or et son positionnement de pôle régional. Par cette grande démarche, nous venons mettre à l’avant-plan l’économie valdorienne, dans toutes ses forces, ses zones d’améliorations et ses opportunités de croissance. »
Céline Brindamour mairesse de Val-d’Or et préfète de la MRC de La Vallée-de-l’Or

« Par cet effort commun, nous avons la volonté de dégager des orientations stratégiques qui permettront de faire face aux enjeux qui interpellent Val-d’Or. Cet ambitieux plan permettra de structurer nos actions à court termeafin de réaliser notre vision à long terme et amener Val-d’Or au premier plan. »
Valérie Gourde, présidente de la Chambre de commerce de Val-d’Or

« Avec la revitalisation du centre-ville et la réflexion sur sa gouvernance à laquelle travaille actuellement la Corporation Rues Principales Val-d’Or, c’était naturel de nous joindre à cette importante démarche économique. L’importance d’un centre-ville pour une communauté comme la nôtre n’est plus à prouver, et nous pourrons nous assurer qu’il soit au cœur de notre développement futur et de notre identité locale. Ça nous permettra ainsi d’optimiser les efforts qui y sont investis par tous les partenaires. »
Benjamin Turcotte, président de la Corporation Rues Principales Val-d’Or

« Nous œuvrons au quotidien à bâtir un avenir industriel pour Val-d’Or et se doter d’un plan d’action concret aura un impact significatif. Que l’ensemble des partenaires se regroupent autour d’une vision concertée sera bénéfique pour la réalisation de nos projets porteurs et notre avenir économique.
Benoît Sigouin, président de la Corporation de développement industriel de Val-d’Or

« Alors que notre mission consiste à stimuler la participation de la collectivité dans la prise en charge de son avenir, nous sommes confiants que le résultat de cette démarche nous permettra de définir une vision et des orientations ambitieuses et mobilisatrices pour la Vallée-de-l’Or. »
Mario Thouin, président de la SADC de la Vallée-de-l’Or  

Une deuxième édition pour le Prix Diversité

Val-d’Or, le 4 mars 2024 – Le Carrefour Jeunesse Emploi d’Abitibi-Est (CJEAE) et la Chambre de commerce de Val-d’Or (CCVD) s’associent à nouveau pour la deuxième édition du Prix Diversité. Les entreprises, organismes à but non lucratif et institutions sont donc appelés à soumettre dès maintenant leur candidature. Le Prix Diversité sera décerné à une organisation qui se démarque par son engagement et ses bonnes pratiques envers les travailleuses et les travailleurs issus de l’immigration.

Cette initiative découle des ententes convenues dans le cadre du Programme d’appui aux collectivités entre le ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration (MIFI) et la CCVD et le CJEAE.

« Le nombre d’organisations qui se tourne vers l’immigration est en croissance exponentielle sur notre territoire, étant l’une des solutions pour pallier à la pénurie de main-d’œuvre. Ces organisations ont une responsabilité qui va bien au-delà du recrutement, et qui se poursuit tout au long du parcours d’adaptation de la personne immigrante. Avec le Prix Diversité, nous venons miser sur l’importance de l’accueil, de l’inclusion dans le milieu de travail et de l’enracinement dans la communauté et  reconnaitre une entreprise qui se démarque en ce sens » affirme Mme Hélène Paradis, directrice générale de la CCVD.

« Notre belle communauté accueille un nombre grandissant de personnes issues de l’immigration. L’intégration et l’enracinement de ces personnes dans la Vallée-de-l’Or passent en partie par l’emploi d’où l’importance de prendre en considération l’impact que les employeurs peuvent avoir sur l’épanouissement de leurs employés. Avec le Prix Diversité, nous souhaitons souligner l’engagement d’un employeur qui se démarque par ses pratiques managériales inclusives et qui favorise l’intégration et l’enracinement de nos nouveaux citoyens. » affirme Vanessa Thibault, directrice générale par intérim du Carrefour jeunesse-emploi d’Abitibi-Est.

Le récipiendaire du Prix Diversité sera dévoilé lors de la Matinée Diversité qui se tiendra le 23 mai 2024. L’entreprise lauréate se méritera le trophée perpétuel du Prix Diversité, une plaque honorifique ainsi que le tournage et la réalisation d’une capsule vidéo mettant en lumière leur engagement lié à diversité ethnoculturelle.

Soumettre sa candidature

Pour soumettre leur candidature, les entreprises et organismes sont invités à remplir le court formulaire disponible ici ou au www.ccvd.qc.ca dans la section « Projets – Diversité et Immigration ».

Parmi les critères qui seront évalués, mentionnons la place accordée au sein de l’organisation à la diversité ethnoculturelle, les initiatives afin de favoriser l’inclusion et l’enracinement de la main-d’œuvre immigrante et les ressources mises en place et/ou consultées afin d’assurer un climat de travail sain et harmonieux. La période de mise en candidature se terminera le 29 mars 2024, 16 h.

Pour visionner la capsule du lauréat du Prix Diversité 2023, Interfor, cliquez ici.

Budget du Québec 2024-2025 : Plus de 30 représentant.e.s de partout au Québec demandent que les promesses se réalisent pour les coeurs de villes et villages

Val-d’Or, le 6 février 2024 –  Alors que se terminent les consultations prébudgétaires, plus de 30 représentant.e.s de partout au Québec dont l’Outaouais, l’Estrie, le Saguenay, Abitibi-Témiscamingue et la Capitale-Nationale, insistent sur l’importance de concrétiser l’engagement de M. Legault de 470 millions de dollars destiné à assurer les services de proximité de nos cœurs de villes et villages. Les régions du Québec, comme les villes, sont confrontées à des défis majeurs dont l’itinérance, l’inflation, la concurrence des mégacentres commerciaux, le travail à distance ainsi que les crises d’habitation, de mobilité et le défi des changements climatiques. Devant ces enjeux de taille, des représentant.e.s des régions demandent au gouvernement d’inclure dans le budget du Québec 2024 des engagements assurant un avenir durable et prospère aux villes et villages.

« Le développement régional joue un rôle crucial dans la prospérité économique du Québec. Un soutien continu du gouvernement est indispensable pour la stimuler. Les solutions concrètes sont déjà identifiées et les municipalités sont prêtes à relever ce défi. Toutefois, elles ne disposent pas des ressources nécessaires pour le faire seules. Il est impératif que le gouvernement concrétise son engagement en accordant les moyens financiers nécessaires pour revitaliser nos cœurs de villes et villages dès le budget 2024. » précise Charles Milliard, Président-directeur général, Fédération des chambres de commerce du Québec

Rappelons que le Premier ministre a renouvelé cet engagement lors d’une allocution au congrès de la Fédération québécoise des municipalités (FQM) en septembre dernier.

Un soutien nécessaire pour la vitalité du vivre-ensemble au Québec

Depuis la pandémie, les cœurs de villes et villages de tout le Québec tentent de reprendre leur souffle et de préserver leurs centres vitaux. Seuls face à la détérioration des infrastructures et de leur patrimoine, il devient difficile d’assurer la qualité et la quantité des services de proximité. Ces joyaux québécois garantissent le vivre-ensemble et la prospérité de toutes les régions du Québec, autant au niveau culturel qu’économique.

« Les centres-villes jouent un rôle incontournable en tant que moteurs de développement économique et social pour l’ensemble de la population. Ils contribuent non seulement à la qualité de nos milieux de vie, mais aussi à la santé de l’économie québécoise. Nous souhaitons que le gouvernement saisisse l’occasion du budget 2024 pour leur donner les moyens d’offrir des services diversifiés, locaux et abordables. » affirme Hélène Paradis, Directrice générale, Chambre de commerce de Val-d’Or;

« En collaborant à la préservation de notre vitalité commerciale locale, le gouvernement renforcera l’attractivité de nos régions. Ce développement accroîtra le rayonnement de l’authenticité et de la singularité de nos magnifiques quartiers patrimoniaux, permettant à nos commerces de proximité d’offrir une gamme diversifiée de biens et de services locaux à des prix abordables. Des cœurs villageois vivants et en santés permettent aussi aux communautés locales de bénéficier de retombées économiques importantes »déclare Martine Chagnon, Directrice générale, Mon Quartier de Lévis;

« Nos centres-villes représentent fièrement la culture québécoise du vivre-ensemble qui nous distinguent de nos homologues d’Amérique du Nord. C’est cette identité collective qui se retrouve dans les noyaux de nos villes et villages. Lieux d’échanges exceptionnels, ils sont les témoins de notre histoire et porteurs de notre avenir. L’engagement de M. Legault est louable. On attend maintenant sa mise en œuvre. » souligne Julie Favreau, Directrice générale de Rues principales Coaticook

Un cri du coeur pour les villes et villages 

Rappelons qu’au Sommet Près du Cœur, le 8 novembre dernier, 11 organisations ont dévoilé une déclaration commune réclamant au gouvernement un plan d’action concret pour revitaliser les cœurs de villes et villages. Depuis, le nombre d’organismes signataires a plus que triplé passant à 36 organisations. Composée de 8 actions principales, cette déclaration appelle le gouvernement à aller au-delà des mesures circonscrites et à développer une vision globale pour l’avenir de nos centres-villes. 

« Si le nombre de signataires de la déclaration a triplé , c’est parce que les besoins sont réels. Des actions structurantes sont nécessaires pour garantir un avenir florissant au Québec tout entier. La vitalité de nos centres-villes est essentielle à la nôtre, c’est pourquoi un plan concret s’impose. Il est essentiel de combiner des investissements avec une stratégie plus vaste et à une échelle plus grande. » Jeanne Robin, directrice principale de Vivre en Ville.

Les représentant.e.s de partout au Québec derrière la démarche:

  • Action patrimoine – Renée Genest, Directrice générale
  • Association des commerçants de Tétreaultville – Viviane Caron, directrice générale
  • Espace centre-ville de Rivière-du-Loup – Laurie Dubé, Directrice
  • Espace MUNI – Isabelle Lizée, Directrice générale
  • Centre d’écologie urbaine – Véronique Fournier, Directrice générale
  • Chambre de commerce et d’industrie de Québec – Steeve Lavoie, Directeur général
  • Chambre de commerce et d’industrie de Drummond – Alexandra Houle, directrice générale
  • Chambre de commerce et d’industrie de Laval – Caroline de Guire, Directrice générale
  • Chambre de commerce de Val-d’Or – Hélène Paradis, Directrice générale
  • Chantier de l’économie sociale – Béatrice Alain, Directrice générale, Chantier de l’économie sociale
  • Commerce Tourisme Granby – Fanny-Ysa Breton, Codirectrice générale et responsable du développement commercial, 
  • Conseil régional de l’environnement Chaudière-Appalaches (CRECA) – Josée Breton, directrice générale
  • Développement Vaudreuil-Soulanges – Isabelle Mercier, Directrice générale 
  • Environnement Mauricie – Lauréanne Daneau, directrice générale
  • Fédération des chambres de commerce du Québec – Charles Milliard, Président-directeur général
  • Groupe d’intérêt en armature commerciale du Québec – Isabelle Mercier, Présidente
  • Institut du développement urbain – Isabelle Melançon, Présidente-directrice générale
  • L’Association des centres-villes de Chicoutimi – Marie-Ève Martel, Directrice générale 
  • MOBA – Elisabeth tremblay, Directrice générale
  • Mobili.T – Valérie Marcon, Directrice générale
  • MOBI-O – Patrick Robert-Meunier, Directeur général
  • Mon Quartier de Lévis – Martine Chagnon, Directrice générale
  • Movia – Aline Berthe, directrice générale  
  • Ordre des urbanistes du Québec – Sylvain Gariépy, Président
  • Piétons Québec – Sandrine Cabana-Degani, Directrice générale
  • Promotion Saguenay – Priscilla Nemey, Directrice générale
  • Roulons vert – Maude Hébert, Directrice générale
  • Rues principales – Christian Savard, Président exécutif
  • Rues Principales Coaticook – Julie Favreau, Directrice générale 
  • Rues principales Verchères – Véronique Dansereau, Directrice générale
  • SADC les Basques – Philippe Massé, Directeur général
  • UTILE – Laurent Levesque, Directeur général
  • Vision centre-ville Gatineau –  Daphnée Tapé, Directrice générale
  • Vivre en Ville – Jeanne Robin, Directrice principale

La CCVD et la FCCQ demandent d’appliquer un filtre « Régions et PME » au prochain budget

Val-d’Or, le 24 janvier 2024 – La Chambre de commerce de Val-d’Or appuie la démarche de la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ), qui publie aujourd’hui ses recommandations à l’intention du ministre des Finances du Québec, M. Éric Girard, en vue de l’élaboration du budget 2024-2025.

Le mémoire prébudgétaire de la FCCQ adressé au gouvernement du Québec, peut être consulté ici.

Parmi ses priorités pour 2024-2025, le gouvernement devrait prioriser l’allégement du fardeau fiscal des PME, la stimulation de l’investissement des entreprises et du repreneuriat, puis l’accroissement des efforts en matière de développement territorial et d’accès aux régions québécoises.

« Les prévisions économiques pour 2024, voire les années subséquentes, annoncent des défis importants pour nos PME et pour nos régions. Nous devons serrer les rangs et leur offrir le soutien nécessaire, en appliquant un ‘filtre régions’ à nos politiques publiques », a affirmé Charles Milliard, président-directeur général de la FCCQ.

Alléger le fardeau fiscal des PME pour les aider à traverser la tempête 

La FCCQ rappelle que l’inflation a été plus forte au Québec qu’ailleurs au Canada en 2023, et les pénuries de main-d’œuvre y sont plus marquées. Pour le milieu d’affaires québécois, le gouvernement devrait atténuer les impacts négatifs de la conjoncture actuelle par des mesures d’allégement fiscal. Le rehaussement du plafond des affaires de la Déduction pour petites entreprises de 500 000 $ à 1 M $, puis l’instauration d’une exonération de cotisation des employeurs au Fond des services de santé pour la première tranche de 1 M $ en masse salariale des PME, pourraient constituer des mesures hautement bénéfiques pour les entreprises.

Soutenir l’investissement des entreprises et le repreneuriat

La FCCQ et la CCVD plaident en faveur d’un déploiement plus rapide des 500 M$ sur cinq ans en capital de risque prévus dans la Stratégie québécoise de recherche et d’investissement en innovation (SQRI2). De manière à encourager la régionalisation des investissements, une part de ces fonds pourrait également être dédiée spécifiquement à la capitalisation de fonds privés établis à l’extérieur de la grande région de Montréal.

« Un soutien additionnel devra être aussi offert à nos repreneurs. La relève entrepreneuriale et le transfert d’entreprises sont des défis structurels dont l’importance croît d’année en année, et qui revêtent une importance particulière pour nos régions. Les besoins financiers pour y faire face sont conséquents, et le gouvernement peut et doit en faire plus », a conclu Charles Milliard.

L’accès aux régions demeure un frein au développement du Québec

La capacité d’investir des entreprises régionales dépend de la prévisibilité de leur accès à l’énergie et aux infrastructures. Le financement public de nouvelles lignes de transport d’électricité gagnerait ainsi à être renforcé, puis le Programme d’aide au développement du transport collectif, bonifié. Élargir le Programme d’accès aérien aux régions (PAAR) à toutes les liaisons régionales serait également porteur. « Pour l’économie de nos régions, l’accès à la main-d’œuvre et la capacité de la loger sont des défis majeurs. En 2024, le gouvernement devrait mieux arrimer l’immigration économique aux besoins et aux capacités d’intégration régionaux. Il faudrait aussi stimuler la mobilité interrégionale de la main-d’œuvre, en éliminant les barrières normatives qui la limitent, puis l’offre régionale de logements locatifs et en copropriété, en réduisant le nombre d’autorisations et les délais nécessaires pour construire », a poursuivi M. Milliard.

Le manque de logements et de garderies freinent le développement économique de nos régions

Neuf représentantes et représentants des ailes jeunesse et jeunes chambres de commerce du Québec en région unissent leurs voix pour mettre en lumière les conséquences désastreuses d’un manque persistant de logements abordables et de garderies accessibles. Ce manque d’infrastructures de proximité met en péril le développement économique du Québec et de ses régions.

Le Québec a besoin d’au moins 100 000 nouvelles unités de logement selon l’Association des professionnels de la construction et de l’habitation du Québec (APCHQ) 1et plus de 800 000 unités d’ici 2030 selon la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL2) pour rattraper son déficit structurel. Parallèlement, 35 000 enfants sont toujours en attente d’une place en garderie3. Enfin, l’abordabilité des logements est à son pire niveau depuis trois décennies.

Dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre, c’est un double défi pour permettre aux jeunes de nos régions d’y vivre convenablement sans avoir à partir. C’est un frein pour accueillir de nouveaux talents et leurs familles mais aussi pour se démarquer comme région et attirer des investissements en faveur de nos territoires.

L’attractivité économique des régions passe par un accès abordable au logement

Sur la Côte-Nord, dans Manicouagan, on fait le triste constat qu’il n’y a pas assez de nouveaux logements construits. Même son de cloche à Rivière-du-Loup dans le Bas-Saint-Laurent où les taux d’intérêt élevés rendent difficile l’accès à la propriété. En Abitibi-Témiscamingue, Val d’Or met l’accent sur le manque de logement qui freine la capacité d’accueil de la main-d’œuvre et par conséquent, sa productivité et sa croissance. Selon les données publiées par la Société canadienne d’hypothèques et de logement, le taux d’inoccupation est passé de 2,5 en 2021 à 1,7 en 2022. Multipliée à la hausse des prix des matériaux, la situation demeure critique et des incitatifs sont nécessaires pour encourager la construction de logements.

Le manque de garderie a des conséquences directes sur le développement des entreprises

De Rouyn-Noranda à Baie-Comeau, de Trois-Rivières à Victoriaville, on constate que les délais de retour au travail, après un congé parental, s’allongent. La majorité des jeunes parents ne trouvent pas de services de garde dans leurs régions. En Mauricie, la profession d’éducatrice est l’un des emplois cités parmi les plus en besoin. Cette situation a un impact significatif sur la productivité des entreprises et sur la conciliation travail-famille des parents sur le marché du travail. Le RJCCQ a publié en février un livre blanc 4dans lequel il recommande de miser davantage sur la formation de personnel en garderie, au-delà de la création de nouvelles places.

Les jeunes générations aspirent à de nouvelles perspectives

42% des jeunes urbains envisageraient quitter la ville pour aller habiter en région si leur milieu de travail autorisait le télétravail en tout temps, selon le sondage Travaillons ensemble réalisé par Léger pour le RJCCQ. Nos régions risquent de se priver de l’arrivée de ces talents et de leur potentiel si nous n’avons pas de services de proximité à leur offrir.

Comment convaincre des entreprises de venir s’installer dans nos régions si nous ne sommes pas capables de loger leur personnel ? Comment assurer la rétention de nos talents et le développement de leurs projets d’entreprises en régions ? Comment encourager la mobilité interrégionale et soutenir la conciliation famille-travail ?

En région, plus qu’ailleurs, tous les enjeux sont interreliés. Les entreprises se doivent d’être productives, et en raison du manque de garderies, qui s’ajoute aux défis de main-d’œuvre déjà bien présents, plusieurs sont freinées dans leur croissance. De plus, avec la hausse des coûts de construction, la crise du logement constitue une menace significative pour la possibilité de se loger dignement mais aussi pour permettre l’accès à la propriété des générations futures.

Il est essentiel d’adopter une approche coordonnée de la politique du logement et de la mise en places de garderie pour bâtir de lieux de vie propice à un développement économique harmonieux. Encourager la création de garderies intégrées au sein des entreprises via des subventions devrait être une priorité afin d’enrayer le problème.

Avec le Regroupement des jeunes chambres de commerce du Québec (RJCCQ), nous souhaitons appuyer les démarches locales de nos municipalités et décideurs publics. Nous pouvons leur donner le pouls et les idées de solution des jeunes gens d’affaires qui entreprennent, travaillent et vivent dans nos régions.