Suspension des services d’Air Canada : les organismes se mobilisent!

Val-d’Or, le 2 juillet 2020 – Les partenaires du développement socioéconomique réagissent fortement à l’annonce d’Air Canada concernant la suspension indéfinie de son offre de services aériens à Val-d’Or. La MRC de La Vallée-de-l’Or, la Ville de Val-d’Or, la Chambre de commerce de Val-d’Or, la Corporation de développement industriel de Val-d’Or, l’Aéroport régional de Val-d’Or, la SADC de la Vallée-de-l’Or, tous dénoncent cette décision et sollicitent une mobilisation de toutes les instances concernées qui permettra d’assurer la desserte aérienne vers les grands centres.

Entre 2015 et 2019, le nombre de passagers ayant eu recours aux services d’Air Canada est passé de 16 530 à 20 878 annuellement. Pour 2019, cela représente une moyenne de 60 passagers par jour, dont plusieurs proviennent de la communauté d’affaires. Ces chiffres démontrent l’importance d’assurer et de maintenir les services aériens. 

« L’aéroport de Val-d’Or est le second aéroport régional le plus achalandé au Québec. En temps normal, ses vols sont presque toujours pleins. Cette décision réduit de manière insoutenable les possibilités de se déplacer tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de notre région et démontre un flagrant manque de considération de la part du transporteur. Les impacts sur le tourisme et l’économie seront ressentis bien au-delà de Val-d’Or et je m’attends à une mobilisation régionale. Nous ferons les représentations nécessaires pour maintenir nos services » souligne le maire de Malartic et préfet de la MRC de La Vallée-de-l’Or, Martin Ferron.

Selon le maire de Val-d’Or, Pierre Corbeil : « Cette décision d’Air Canada de favoriser certains marchés au détriment des régions fait en sorte qu’on abandonne un service offert à l’est de l’Abitibi depuis 65 ans. Cette situation sera lourde de conséquences et aura des impacts à plusieurs niveaux pour la population : les déplacements pour affaire et les vacances, mais également les services, les emplois spécialisés et les travailleurs. De plus, le conseil d’administration de l’Aéroport régional de Val-d’Or devra composer avec une perte de revenu importante tout en maintenant un niveau de service de qualité. Sans oublier les employés d’Air Canada basés à Val-d’Or qui doivent aussi vivre les impacts directs de cette annonce. Devant ce constat déplorable et inquiétant, j’ai confiance que la région se mobilisera et trouvera des solutions. Je souhaite que les gouvernements du Québec et Canada saisissent les enjeux et comprennent que la situation nécessite leur implication. »

« Nous ne pouvons cacher notre déception face à l’abandon d’Air Canada envers notre territoire. D’autant plus que, selon les statistiques, le taux d’achalandage était nettement suffisant et en constante progression. Mais nous voyons cette décision comme une opportunité de poursuivre l’amélioration de notre desserte aérienne régionale. Le nombre de déplacements effectués par les gens d’affaires est considérable et l’aéroport de Val-d’Or est un outil précieux pour le développement économique » mentionne le président de la Chambre de commerce de Val-d’Or, Jérémi Fournier.

C’est un coup dur selon le président du conseil d’administration de l’Aéroport régional de Val-d’Or, Claude-Étienne Fournier : « Nous sommes extrêmement déçus qu’Air Canada n’ait pas avisé les exploitants aéroportuaires avant de sortir leur communiqué. Nous aurions pu être à l’écoute de leurs besoins et entamer des discussions afin d’éviter l’interruption d’une liaison essentielle entre notre localité et les grands centres. Il s’agit d’une perte majeure de revenus pour l’aéroport. Considérant que nous sommes un organisme à but non lucratif qui retire ses revenus seulement de ce type d’activités, la pérennité financière se retrouve en péril. Mais nous ne baissons pas les bras. Nous travaillons déjà avec le transporteur régional Air Creebec afin de maintenir une desserte vers la métropole. »

Le président de la Corporation de développement industriel de Val-d’Or, Etienne Létourneau, ajoute : « Air Canada démontre une méconnaissance des régions et de leurs rapports économiques. À long terme, l’organisation met en danger les liaisons restantes avec les régions. Si le transporteur ne se ravise pas, la perte de volume de vente de sièges en région risque de mener à l’abandon pur et simple des liaisons régionales par manque de profitabilité. »

Les six organisations interpellent donc aujourd’hui les gouvernements afin de les inciter à prendre rapidement position et à entamer une restructuration du service aérien régional. En pleine relance économique après la pandémie, les besoins en déplacements demeurent et la desserte aérienne est d’une importance capitale pour le développement socioéconomique d’une région ressource comme la nôtre.

Suspension des services d’Air Canada

Val-d’Or, le 30 juin 2020 – La Chambre de commerce de Val-d’Or (CCVD) déplore l’annonce faite aujourd’hui par Air Canada concernant la suspension de ses services à Val-d’Or. Non seulement les vols directs entre Val-d’Or et Montréal sont arrêtés, mais il n’y aura plus d’escales à Val-d’Or lors de vols vers Rouyn-Noranda.

Rappelons que tous les vols à destination de l’Abitibi-Témiscamingue avaient déjà été annulés jusqu’au 8 septembre et selon la compagnie aérienne, le rétablissement du transport aérien prendra au moins trois ans.

« Nous ne pouvons cacher notre grande déception face à cette annonce. Les services d’Air Canada répondaient à un besoin récurrent chez plusieurs de nos membres, notamment avec les trois départs par jour vers Montréal, ainsi que les vols de correspondance. Les conséquences seront majeures sur la communauté d’affaires. Nous demandons donc à Air Canada de revenir sur cette décision et de reprendre ses activités dans notre localité. » déclare le président de la CCVD, Jérémi Fournier.       

« Cette rupture de services est des plus contraignantes. Par chance, nous avons l’opportunité d’avoir une compagnie aérienne régionale, avec des horaires fiables, qui couvre le circuit Val-d’Or/Montréal. » ajoute la directrice générale de la CCVD, Hélène Paradis.

La CCVD au coeur du développement socioéconomique

Assemblée générale annuelle du 15 juin 2020

Val-d’Or, le 15 juin 2020 – La Chambre de commerce de Val-d’Or (CCVD) a tenu son assemblée générale annuelle aujourd’hui en compagnie de ses membres et de ses partenaires. Cette rencontre virtuelle fut l’occasion de faire le bilan de l’année 2019-2020 et de dévoiler le nouveau conseil d’administration, qui sera présidé pour une 2e année par M. Jérémi Fournier.

L’organisation a procédé à l’élection des huit postes à pourvoir et voici son nouveau CA pour la prochaine année.

Bilan 2019-2020

Au cours de la dernière année, la CCVD s’est investie au cœur de grands enjeux et a poursuivi ses efforts pour faire avancer les dossiers d’affaires publiques importants pour ses membres et les plus décisifs pour l’avenir économique du territoire.

« Amorcée sous le signe de la continuité, 2019-2020 s’est terminée par de nombreux rebondissements avec l’arrivée du contexte pandémique. Ces événements resteront non seulement ancrés dans notre mémoire collective, mais aussi dans celle du milieu des affaires qui a été touché par des conséquences socioéconomiques majeures. Et dans ce contexte sans précédent, la Chambre a œuvré de pied ferme pour faire valoir les intérêts de ses membres. » a souligné, le président Jérémi Fournier.

Avec les défis reliés au manque de main-d’œuvre, un dossier très préoccupant pour les membres, beaucoup d’efforts ont été portés sur des démarches d’attractivité, d’accueil et de rétention. « Notre présence sur le conseil d’administration de la nouvelle Agence d’attractivité de l’Abitibi-Témiscamingue, ainsi que l’accueil de deux délégations de travailleurs immigrants dans le cadre du projet Un emploi en sol québécois sont des exemples concrets qui démontrent l’importance que la CCVD accorde à ce dossier. » a mentionné le président, Jérémi Fournier.

Sur le plan du transport, plusieurs dossiers ont occupé la CCVD tels que la crise ferroviaire, la desserte aérienne, le report de la construction de la halte routière dans la Réserve faunique La Vérendrye, l’intersection de la route 111 et du Sentier des Fougères, la réfection de la courbe aux Oeufs d’Or sur la route 397 et le réaménagement du carrefour giratoire des routes 111 et 117.  

La CCVD a organisé d’une vingtaine d’activités dans la dernière année dont le 12e Colloque en ressources humaines, et plusieurs dîners-conférence entre autres avec le maire Pierre Corbeil, le ministre Pierre Dufour et l’ex-hockeyeur Steve Bégin. La 40e édition du Gala de l’Entreprise a dû être reportée et le comité organisateur travaille très fort pour qu’il se tienne en septembre.

Pour une 7e année, le comité Jeunesse a poursuivi son mandat avec l’organisation de plusieurs activités telles que le Soccer Golf et Être + qu’un Y, dans le but de faciliter l’intégration des 35 ans et moins à la communauté d’affaires.

Pendant la dernière année, la CCVD a également agi comme un réseau de communication pour ses membres et les gens d’affaires, en plus de prendre position sur de nombreux dossiers d’actualité, avec notamment 48 infolettres, 20 communiqués et l’organisation d’un débat électoral. Elle a également procédé à la refonte complète de son site web avec en nouveauté, le paiement en ligne de l’adhésion et des inscriptions aux activités.

Pandémie COVID-19 et campagne sur l’achat local

La CCVD s’est considérablement impliquée, notamment aux côtés de la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) dans la défense des intérêts des membres en temps de pandémie. La diffusion d’une dizaine de communiqués, la participation à de nombreux webinaires, la création d’un répertoire d’informations sur les mesures d’aide en soutien aux entreprises, ainsi qu’un sondage aux membres sur les impacts et préoccupations sont autant d’actions entreprises par la Chambre de commerce qui caractérisent son implication.

Forcé de constater que le confinement imposé était problématique pour plusieurs, la CCVD a décidé de mettre en branle, en collaboration avec la Ville de Val-d’Or et la majorité des médias, une importante campagne en support aux entreprises intitulée On est toujours là! Ayant comme objectif de sensibiliser les consommateurs au pouvoir qu’ils possèdent par le choix des produits qu’ils utilisent, diverses initiatives ont été mises de l’avant telles que la création d’un répertoire des entreprises offrant des services adaptés, la conception de capsules vidéo tournées avec des commerçants locaux et plusieurs parutions portant sur les avantages de l’achat local. « Les médias ont accepté de travailler de concert dans l’élaboration, la création et la diffusion de cette campagne. Cette collaboration exceptionnelle, du jamais vu, met en lumière la formidable capacité de notre milieu à s’unir pour relever les défis! » a informé la directrice générale, Hélène Paradis.

Pour plus d’informations sur le bilan de la dernière année, nous vous invitons à consulter le rapport annuel de la CCVD.

Réorganisation gouvernementale du MEI

La CCVD dénonce la PERTE DE POUVOIR DÉCISIONNEL EN RÉGION

Val-d’Or, le 12 juin 2020 – La Chambre de commerce de Val-d’Or (CCVD) déplore la réforme concernant la réorganisation gouvernementale en matière d’économie et d’innovation qui entrera en vigueur le 18 juin prochain. En effet, la fusion des directions régionales du ministère de l’Économie et de l’Innovation (MEI) à travers le Québec, qui passera de 17 à 6, fera perdre le pouvoir décisionnel et d’influence de l’Abitibi-Témiscamingue.

Les défis engendrés par cette refonte administrative seront de taille puisque le nouveau regroupement inclura les secteurs de l’Abitibi-Témiscamingue, des Laurentides et de l’Outaouais qui ont tous une réalité socioéconomique très différente.

« La centralisation des pouvoirs à Gatineau au détriment de la région de l’Abitibi-Témiscamingue affectera assurément les services offerts à notre territoire. Étant une région ressource, les besoins des entreprises et des entrepreneurs de notre secteur sont particuliers. Il est important pour une direction régionale de bien cerner les besoins de nos entreprises et de leurs réalités. » déclare Jérémi Fournier, président de la CCVD.

La CCVD est déçue de cette décentralisation, alors que le gouvernement actuel s’était engagé à régionaliser 5 000 postes de la fonction publique provinciale dans toutes les régions.

Toutefois, nous tenons à mentionner que ce remaniement au sein du MEI sera profitable à Investissement Québec qui assumera de nouveaux mandats en accentuant son support direct aux entreprises, sans toutefois hériter de l’ensemble des mandats du MEI.

Amendements au Projet de loi 61

Des amendements importants qui répondent à plusieurs demandes de la FCCQ et de la CCVD

La Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) et la Chambre de commerce de Val-d’Or (CCVD) se réjouissent des amendements déposés aujourd’hui dans le cadre du projet de loi 61. Plusieurs des changements annoncés correspondent à des demandes faites par la FCCQ et la CCVD au cours des dernières semaines et des derniers mois. D’autres changements importants sur le plan réglementaire demeurent toutefois attendus par le milieu d’affaires québécois, entre autres pour favoriser la concurrence chez les entreprises et l’achat local autant que possible, notamment dans les contrats publics.

« Nous sommes ravis de voir que le gouvernement mettra en place un cadre réglementaire qui permettra aux tiers de livrer de l’alcool, en étant considérés comme des mandataires du permis d’alcool. Nous nous réjouissons également de la diminution du prix du permis d’alcool saisonnier et des allègements réglementaires en matière de publicité. De plus, les restaurateurs pourront enfin continuer à vendre de l’alcool à leurs clients, malgré la fin du service de préparation et de vente d’aliments. Ces nouvelles bénéficieront grandement aux secteurs de la restauration et du tourisme, qui en ont bien besoin présentement », a déclaré Charles Milliard, président-directeur général de la FCCQ.

« Également, les amendements présentés aujourd’hui permettront de protéger les locataires commerciaux contre toute éviction ou saisie de biens sur les lieux loués, pour les prochaines semaines. C’est un ajout qui répond à une préoccupation soulevée à de nombreuses reprises par les membres de la FCCQ. Nous demandons cependant au gouvernement de faire preuve de souplesse sur la date arrêtée au 1er août 2020, selon l’évolution de la situation », a ajouté Charles Milliard.

En matière de réglementation de l’alcool, le gouvernement a l’occasion de faire d’autres améliorations réglementaires. Notamment, la règlementation en vigueur qui ne permet pas à un producteur de vendre son produit sur place si celui-ci est supérieur à un taux de 20% d’alcool.

« Nous nous réjouissons des amendements du projet de loi 61. Cependant, il est important de rappeler que beaucoup de travail reste encore à faire dans de nombreux autres secteurs, comme ceux de la forêt ou des mines. Les délais d’obtention des permis, le nombre d’autorisations nécessaires et la lourdeur administrative ralentissent la relance économique dans ces secteurs », a souligné le président de la CCVD, Jérémi Fournier.

Des contrats publics misant sur la qualité plutôt que le plus bas soumissionnaire

La FCCQ et la (acronyme de la chambre) rappellent qu’elles attendent toujours les décrets qui permettront de modifier des critères d’adjudication des contrats publics, des critères de qualité, d’innovation, d’expertise et de durabilité, plutôt que le plus bas prix conforme. Elles ont bon espoir qu’ils soient déposés dans un avenir rapproché.

« Nous le réitérons depuis longtemps, la méthode du plus bas soumissionnaire peut engendrer certaines dérives et amener des impacts néfastes quant au résultat des projets, puisqu’elle revient souvent à choisir les solutions les plus bas de gamme. Le gouvernement devrait selon nous présenter dès que possible les projets de règlement modifiant entre autres, les critères d’octroi des contrats publics pour privilégier la qualité et l’expertise », a conclu Charles Milliard.

Industrie touristique : «Il faut que ça bouge!»

Le 4 juin 2020 — Les Chambres de commerce de l’Abitibi-Témiscamingue sont préoccupées par les impacts économiques engendrés par la COVID-19 en région. Afin de permettre à la grande majorité des entreprises oeuvrant dans le secteur touristique de survivre à cette crise, il est primordial que le gouvernement du Québec mette en place des mesures temporelles et financières claires afin de supporter ce secteur grandement impacté.

Industrie vitale en région durement touchée
L’industrie touristique fut l’une des premières industries à ressentir les impacts de la crise sanitaire et sera possiblement l’une des dernières à pouvoir reprendre ses activités. Ce secteur représente un important moteur économique pour notre région avec plus de 640 entreprises et ses 7 400 emplois directs et indirects qui y sont associés.
Le réseau des Chambres de commerce de la région souhaite rappeler que par la contribution de l’industrie touristique régionale c’est plus de 713 000 visiteurs annuellement qui choisissent notre région, réservant plus de 2,5 millions de nuitées et générant des recettes de plus de 145 millions de dollars sur le territoire. Alors que le gouvernement du Québec invitait les québécois à planifier leurs vacances au Québec, il est primordial que nos entreprises soient en mesure de servir cette clientèle d’importance.

Un plan de soutien accru aux entreprises est nécessaire
Bien que les annonces des mesures de déconfinement ont été publiées, reste néanmoins que les prochaines étapes évoquées par le gouvernement, soient le calendrier de la deuxième phase et le plan de soutien financier se font toujours attendre à un moment crucial pour la saison touristique estivale.
Les Chambres de commerce interpellent aujourd’hui le ministre responsable de la région de l’Abitibi-Témiscamingue et de la région du Nord-du-Québec ainsi que le ministre des Forêts, de la Faune et des Parcs, monsieur Pierre Dufour, afin d’inciter le premier ministre François Legault à venir en aide rapidement à l’industrie touristique avec des balises claires et prévisibles qui permettra de maintenir et supporter cet important secteur économique.

Projet de loi 61

Des actions supplémentaires attendues du gouvernement pour
favoriser l’allégement réglementaire et des contrats publics de qualité, selon la FCCQ et la CCVD.

Val-d’Or le 4 juin 2020 – La Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) et la Chambre de commerce de Val-d’Or (CCVD) constatent la volonté du gouvernement d’accélérer la réalisation des projets au Québec via le projet de loi 61 déposé hier, dans une perspective de relance économique après la crise de la COVID-19. Elles soutiennent également que des modifications réglementaires importantes sont attendues à
court terme pour atteindre ces objectifs partagés par la communauté d’affaires.

« L’accélération des projets publics et l’allégement des processus entourant la Loi sur la qualité de l’environnement sont des principes auxquels nous croyons également. On retrouve dans le projet de loi des dispositions législatives représentant des opportunités de déposer rapidement des modifications réglementaires pour les contrats publics », a affirmé Charles Milliard, président-directeur général de la FCCQ. La FCCQ et la CCVD examinent avec grand intérêt la liste exhaustive des projets d’infrastructures dans l’ensemble des régions du Québec, notamment pour les Maisons des aînés, en éducation ainsi qu’en transport et en mobilité
durable.

« Les entreprises québécoises peuvent contribuer à cet effort collectif qui permettra de créer de la richesse. Cela dit, il faudra leur donner tous les leviers nécessaires pour pouvoir le faire correctement. Selon nous, ceci
passe notamment par une modification des critères d’octroi des contrats publics », a poursuivi Charles Milliard.

Privilégier la qualité plutôt que le prix le plus bas
La FCCQ et la CCVD prennent acte de l’article 50 du projet de loi venant déterminer des conditions applicables en matière de contrats et de sous-contrats publics. Elles demandent au gouvernement de présenter le plus
rapidement possible les projets de règlement ou des indications du Conseil du trésor afin que l’octroi des contrats publics mise désormais sur des critères de qualité, d’innovation, d’expertise et de durabilité, plutôt que
le plus bas prix conforme. Aussi, la FCCQ et la CCVD souhaitent que ces mesures deviennent permanentes et ne soient pas réévaluées après une période de deux ans.

« Les prochaines modifications réglementaires devraient également favoriser la concurrence chez les entreprises et l’achat local autant que possible. Les critères d’octroi des contrats publics devraient faire l’objet
d’une modification rapide afin de limiter les coûts générés par leurs formes actuelles », a ajouté le président de la CCVD, Jérémi Fournier.

Des mesures d’allégement réglementaire à mettre en oeuvre
Afin d’aider les entreprises pour la relance, la FCCQ a fait de nombreuses propositions en matière d’allègement réglementaire. Avec l’article 36 du projet de loi, elle constate que le gouvernement se donne là aussi les moyens d’appliquer plusieurs de celles-ci. « Des allègements aux règles entourant les permis et la livraison d’alcool pourront être introduits, ce qui aidera grandement les secteurs de la restauration et du tourisme, notamment. Nous souhaitons également voir le gouvernement apporter une réduction du nombre d’autorisations demandées dans plusieurs secteurs touchés, comme le permet la loi », a précisé Charles Milliard.

Les secteurs minier et forestier bénéficieraient grandement de potentielles simplifications administratives. Par ailleurs, la FCCQ et la CCVD tiennent à rappeler qu’il est nécessaire de ne pas introduire ou appliquer de nouvelles réglementations contraignantes pour les entreprises durant les prochains mois, car les effets de la crise continueront à se faire sentir. Elles suggèrent l’importance d’une pause règlementaire dans tous les secteurs de l’économie.

« La présente situation est une opportunité à saisir puisque ces odifications favoriseront la participation des entreprises aux contrats de l’État québécois. C’est une demande attendue depuis plusieurs années par le milieu d’affaires, et qui permet également de répondre à une recommandation importante du rapport de la Commission Charbonneau », a conclu Charles Milliard.

Mise en candidature – Comité Jeunesse 2020-2021

Depuis sa création en 2012, le comité Jeunesse de la Chambre de commerce de Val-d’Or suscite un véritable engouement. Bien que son mandat premier soit de faciliter l’intégration des 35 ans et moins à la communauté d’affaires, le comité Jeunesse se fixe des objectifs plus larges, notamment de multiplier les échanges intergénérationnels, d’accroître les compétences et de valoriser la culture entrepreneuriale. Ainsi, à travers ses activités, le comité encourage toutes les occasions de dialoguer, d’apprendre et de créer des liens entre les gens de tous les âges et de tous les secteurs d’activités.

Afin d’assurer la pérennité de son action et d’assurer un roulement prévisible et efficace au sein du comité, celui-ci procéde chaque année à une période de mise en candidature et à une élection. En 2020-2021, quatre (4) sièges sont à combler et le vote se fera entre les membres actuels du comité. Chaque nouveau membre sera élu pour un mandat de deux (2) ans. Les membres du comité Jeunesse agissent à titre bénévole et leur rôle est d’orienter les prises de position et d’organiser les activités annuelles.
Exigences :

  • Être membre délégué de la CCVD en règle
  • Avoir moins de 35 ans

Si vous désirez soumettre votre candidature, veuillez remplir ce formulaire AVANT LE 15 JUIN 2020 16 h.

Pour toute question, communiquez avec Marie-Ève Arcand, agente de communication, par téléphone au 819 825-3703 ou par courriel à communications@ccvd.qc.ca.

Reprise des soins de santé privés et des soins corporels et esthétiques

Une étape importante de la relance économique, soulignent la FCCQ et la CCVD

Val-d’Or, le 21 mai 2020 – L’annonce d’hier par la ministre de la Santé et des Services sociaux, Danielle McCann, et le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale, Jean Boulet, concernant la reprise des activités dans certains secteurs est une autre étape importante dans la relance économique, soulignent la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) et la Chambre de commerce de Val-d’Or (CCVD).

Les entreprises de soins de santé privés ainsi que de soins corporels et esthétiques, incluant les soins dentaires, de psychologie, d’optométrie, de physiothérapie, d’ostéopathie et les services de coiffure, pourront donc reprendre leurs activités dès le premier juin prochain.

« La reprise des activités des soins de santé privés permettra aux Québécois de recommencer à penser à leur santé physique et psychologique et de suivre les traitements nécessaires, de façon sécuritaire. Il sera important pour les employés, les employeurs et leurs clients de garder une attention particulière aux mesures sanitaires mises en place », a déclaré Charles Milliard, président-directeur général de la FCCQ.

« La CCVD accueille positivement cette annonce du gouvernement. La réouverture des activités des soins de santé privés ainsi que des soins corporels et esthétiques est une bonne nouvelle pour l’ensemble des Québécois. À présent, il est essentiel de veiller à ce que la reprise des activités s’accomplisse dans le respect des consignes sanitaires. Nos entreprises, dans ce domaine, ont d’ailleurs commencé à annoncer les mesures qui seront en place dans leurs commerces », a ajouté le président de la CCVD, Jérémi Fournier.

Cette étape du déconfinement devrait également amener la possibilité de recommencer la réalisation d’expertises médicales nécessaires à l’évaluation de dossiers d’indemnisation, notamment à la suite d’accidents de travail.

« Nous saluons le travail de collaboration entre les associations patronales et syndicales et la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) ainsi que la Santé publique, qui a permis la réalisation de trousses d’outils spécifiques pour guider les entreprises dans la reprise de leurs opérations », a conclu Charles Milliard.