Val-d’Or, le 3 septembre 2020 – C’est lors d’une conférence de presse tenue aujourd’hui à la Chambre de commerce de Val-d’Or que les 30 entreprises finalistes au Gala de l’Entreprise 2020 ont été dévoilées. Ce grand rendez-vous annuel, qui devait avoir lieu le 18 mars dernier, a été reporté au 19 septembre et réunira, à nombre limités, les finalistes et les partenaires du Gala. Évidemment, la 40e édition du Gala aura une toute autre formule cette année mais l’objectif reste le même, soit de souligner les accomplissements et réussites des entreprises qui se démarquent à travers la communauté d’affaires.
Les finalistes du Gala de l’Entreprise 2020
C’est à un comité Jury entièrement indépendant de la CCVD qu’est revenue la tâche d’analyser les 110 dossiers de candidature et de désigner les finalistes et lauréats de cette 40e édition. Rappelons que les finalistes découvriront seulement le 19 septembre prochain la ou les catégories dans lesquelles ils sont nommés.
C’est sous le thème À nous le futur que se déroulera cette 40e édition. « À travers cette thématique, nous voulons lancer le message que nos entrepreneurs, de par leur authenticité, leur talent et leur caractère ingénieux, peuvent entreprendre toutes les conquêtes qu’ils souhaitent. Notre territoire est encore jeune, bouillonnant et rempli d’opportunités. Nous vivons une importante ère de changement, qui est actuellement caractérisée par le contexte des derniers mois. De nombreux défis nous attendent. Toutefois, nous avons la ferme conviction que c’est de notre responsabilité d’y travailler ensemble, de réfléchir à nos aspirations, et de mettre l’épaule à la roue pour bâtir notre avenir » mentionne Simon Bertrand, président du Gala de l’Entreprise 2020.
La CCVD a également profité de l’occasion pour dévoiler les quatre capsules vidéo mettant en vedette les 30 entreprises finalistes. Avec un clin d’œil à la thématique À nous le futur ces capsules, réalisées par Adama Productions, sont l’occasion de mettre en image la fierté des entreprises et leurs réalisations.
Val-d’Or – Le 17 juillet 2020 – Dans la foulée de l’annonce de la suspension de 30 liaisons régionales et de la fermeture de 8 escales, dont la liaison Val-d’Or-Montréal et l’escale Val-d’Or-Rouyn-Noranda, par le transporteur aérien Air Canada, la MRC de La Vallée-de-l’Or (MRCVO) adoptait ce matin une résolution d’appui aux propositions du regroupement de partenaires de la Vallée-de-l’Or concernant la desserte aérienne.
Neuf conditions de succès
À la suite de l’annonce non anticipée d’Air Canada le 30 juin dernier, les partenaires de la Vallée-de-l’Or, dont la MRCVO, la Chambre de commerce de Val-d’Or, l’Aéroport régional de Val-d’Or, la Corporation de développement industriel de Val-d’Or, Air Creebec, la Ville de Val-d’Or et la Conférence des préfets de l’Abitibi-Témiscamingue, se sont rapidement mobilisés pour représenter les intérêts régionaux auprès du gouvernement du Québec et des compagnies aériennes.
Ils demandent que le gouvernement du Québec lance, dans les plus brefs délais, un chantier pour redéfinir le transport aérien au Québec, et ce, en ayant comme priorités la pérennité, l’accessibilité, la sécurité, l’intermodalité et le développement régional.
Une cellule de crise sur le transport aérien régional, à laquelle participe notamment le préfet de la MRCVO, M. Martin Ferron, a été créée et tenait sa première rencontre le 7 juillet dernier. Le ministre des Transports du Québec, monsieur François Bonnardel, assistait à cette rencontre regroupant l’Alliance de l’industrie touristique du Québec (AITQ), le Conseil du patronat du Québec (CPQ), la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ), le Réseau québécois des aéroports (RQA) et l’Union des municipalités du Québec (UMQ).
« À la sortie de cette première rencontre, huit conditions de succès à réunir pour assurer la survie du transport aérien régional au Québec avaient été identifiées. Les élus de la MRCVO se joignent aujourd’hui à leurs partenaires du territoire pour exiger au gouvernement du Québec que ces conditions soient dès maintenant soutenues, et que s’ajoute à ces dernières une neuvième condition, soit que les organismes publics, les organismes gouvernementaux et les entreprises privées choisissent le transporteur local plutôt qu’Air Canada pour les déplacements de leurs fonctionnaires et employés. »
Les conditions sont donc les suivantes :
Soutenir financièrement la consolidation des activités des transporteurs aériens régionaux;
Proposer un dédommagement viable aux clientes et clients qui ont acheté des billets pour les liaisons régionales qui sont actuellement en rupture de service;
Ouvrir le dialogue avec Air Canada, Air Transat et WestJet pour faciliter les correspondances nationales, transfrontalières et internationales;
Compenser les pertes de revenu des aéroports régionaux, qui se chiffrent à 1,4 M$ mensuellement;
Supporter le développement d’un plan intermodal afin de connecter les infrastructures de transports, dont notamment les aéroports;
Élargir les critères d’admissibilité du Programme québécois de réduction des tarifs aériens (PRTA) pour y inclure les touristes et les travailleurs;
Assouplir les règles d’admissibilité du Programme québécois d’aide pour les dessertes aériennes régionales (PADAR) afin de favoriser l’arrivée de nouveaux joueurs sur un marché;
Demander à Transports Canada d’accélérer les autorisations pour les nouvelles dessertes, conformément au Règlement de l’aviation canadien et aux Normes de service aérien commercial;
Sensibiliser les organismes publics, les organismes gouvernementaux et les entreprises privées à orienter le transport de leurs fonctionnaires et employés vers la desserte du transporteur aérien local au détriment d’Air Canada.
Une étude pour identifier des solutions pérennes
Plusieurs partenaires municipaux et socioéconomiques de la Vallée-de-l’Or souhaitent soutenir financièrement une étude qui permettra de proposer des stratégies et des actions ainsi que des pistes de solutions en lien avec le transport aérien à Val-d’Or. Un devis sera élaboré et un porteur de dossier sera identifié afin de réaliser ce mandat.
La MRCVO appuie cette initiative par une aide financière non remboursable de 5 000 $ via son Fonds régions et ruralité (FRR) – Volet 2 et invite d’autres municipalités de la MRC et du Nord-du-Québec à, elles aussi, soutenir financièrement cette démarche.
Un défi avec des responsabilités partagées, selon la FCCQ et les Chambres de commerce de l’Abitibi-Témiscamingue
Val-d’Or, le 17 juillet 2020 – Alors que le gouvernement du Québec annonçait en début de semaine le port du masque obligatoire dans tous les lieux publics fermés, la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) et les Chambres de commerce de l’Abitibi sont préoccupées par les pénalités que pourraient subir les entreprises et le rôle qu’ils devront exercer.
À partir de demain, le port du masque devra être obligatoire dans tous les lieux publics fermés, incluant commerces et restaurants. Bien que les mesures proposées soient nécessaires pour endiguer la pandémie de la COVID-19, la responsabilité devrait être plus clairement partagée entre les particuliers et les entreprises.
« Bien que nous comprenons la décision, nous craignons néanmoins les possibles conséquences que ces responsabilités auront sur les entreprises. Il serait nécessaire de responsabiliser davantage les individus pour leurs actes, dans le respect des mesures », affirme Charles Milliard, président-directeur général de la FCCQ.
Pour l’instant, les sanctions et amendes annoncées concernent principalement les entreprises. Nous comprenons la nécessité de faire appliquer les décisions de la Santé publique, mais les commerçants ne devraient pas être les uniques responsables du comportement des individus. C’est pourquoi nous souhaitons que le ministre de la Santé et des Services sociaux du Québec précise rapidement les modalités entourant les sanctions aux individus prévues pour le 1er août », ajoute M. Milliard.
« Nous appréhendons les conséquences que ces nouvelles mesures pourraient avoir sur les entreprises de la région de l’Abitibi-Témiscamingue. Bien évidemment, nous sommes dans un contexte d’efforts collectifs pour éviter la transmission communautaire, particulièrement à la vieille du début des vacances de la construction. Cependant, nous pensons que c’est une responsabilité partagée entre les entreprises, mais également les individus de porter le masque et de maintenir nos habitudes d’achat local », souligne Jérémi Fournier, président de la Chambre de commerce de Val-d’Or.
« Plusieurs secteurs, notamment celui de la restauration, du tourisme et du commerce de détail accueillent favorablement la venue des vacanciers dans notre région où nous faisons bonne figure en matière de cas confirmés de la COVID-19. C’est un devoir de collectivité de nous protéger mutuellement de façon intelligente et responsable » déclare David Lecours, président de la Chambre de commerce et d’industrie de Rouyn-Noranda.
Depuis le début de la crise, les entreprises collaborent et agissent de façon responsable pour respecter les meilleures pratiques sanitaires demandées par la Santé publique. En effet, bon nombre d’entre elles ont investi considérablement pour obtenir le matériel et les ressources nécessaires pour limiter la contagion.
La FCCQ et les Chambres de commerce de l’Abitibi admettent le devoir de diligence raisonnable dont doivent faire preuve les entreprises pour s’assurer de créer un environnement sécuritaire pour les particuliers et leurs employés. Toutefois, il est important de prendre conscience qu’il y aura des personnes qui auront besoin d’être convaincues de la pertinence de cette mesure et que ce n’est pas aux entreprises d’en subir les conséquences.
« Le gouvernement a la responsabilité de bien communiquer les informations nécessaires ces prochains jours via des campagnes d’affichage pour s’assurer que les nouvelles mesures soient respectées », conclut Charles Milliard.
Val-d’Or, le 2 juillet 2020 – Les partenaires du développement socioéconomique réagissent fortement à l’annonce d’Air Canada concernant la suspension indéfinie de son offre de services aériens à Val-d’Or. La MRC de La Vallée-de-l’Or, la Ville de Val-d’Or, la Chambre de commerce de Val-d’Or, la Corporation de développement industriel de Val-d’Or, l’Aéroport régional de Val-d’Or, la SADC de la Vallée-de-l’Or, tous dénoncent cette décision et sollicitent une mobilisation de toutes les instances concernées qui permettra d’assurer la desserte aérienne vers les grands centres.
Entre 2015 et 2019, le nombre de passagers ayant eu recours aux services d’Air Canada est passé de 16 530 à 20 878 annuellement. Pour 2019, cela représente une moyenne de 60 passagers par jour, dont plusieurs proviennent de la communauté d’affaires. Ces chiffres démontrent l’importance d’assurer et de maintenir les services aériens.
« L’aéroport de Val-d’Or est le second aéroport régional le plus achalandé au Québec. En temps normal, ses vols sont presque toujours pleins. Cette décision réduit de manière insoutenable les possibilités de se déplacer tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de notre région et démontre un flagrant manque de considération de la part du transporteur. Les impacts sur le tourisme et l’économie seront ressentis bien au-delà de Val-d’Or et je m’attends à une mobilisation régionale. Nous ferons les représentations nécessaires pour maintenir nos services » souligne le maire de Malartic et préfet de la MRC de La Vallée-de-l’Or, Martin Ferron.
Selon le maire de Val-d’Or, Pierre Corbeil : « Cette décision d’Air Canada de favoriser certains marchés au détriment des régions fait en sorte qu’on abandonne un service offert à l’est de l’Abitibi depuis 65 ans. Cette situation sera lourde de conséquences et aura des impacts à plusieurs niveaux pour la population : les déplacements pour affaire et les vacances, mais également les services, les emplois spécialisés et les travailleurs. De plus, le conseil d’administration de l’Aéroport régional de Val-d’Or devra composer avec une perte de revenu importante tout en maintenant un niveau de service de qualité. Sans oublier les employés d’Air Canada basés à Val-d’Or qui doivent aussi vivre les impacts directs de cette annonce. Devant ce constat déplorable et inquiétant, j’ai confiance que la région se mobilisera et trouvera des solutions. Je souhaite que les gouvernements du Québec et Canada saisissent les enjeux et comprennent que la situation nécessite leur implication. »
« Nous ne pouvons cacher notre déception face à l’abandon d’Air Canada envers notre territoire. D’autant plus que, selon les statistiques, le taux d’achalandage était nettement suffisant et en constante progression. Mais nous voyons cette décision comme une opportunité de poursuivre l’amélioration de notre desserte aérienne régionale. Le nombre de déplacements effectués par les gens d’affaires est considérable et l’aéroport de Val-d’Or est un outil précieux pour le développement économique » mentionne le président de la Chambre de commerce de Val-d’Or, Jérémi Fournier.
C’est un coup dur selon le président du conseil d’administration de l’Aéroport régional de Val-d’Or, Claude-Étienne Fournier : « Nous sommes extrêmement déçus qu’Air Canada n’ait pas avisé les exploitants aéroportuaires avant de sortir leur communiqué. Nous aurions pu être à l’écoute de leurs besoins et entamer des discussions afin d’éviter l’interruption d’une liaison essentielle entre notre localité et les grands centres. Il s’agit d’une perte majeure de revenus pour l’aéroport. Considérant que nous sommes un organisme à but non lucratif qui retire ses revenus seulement de ce type d’activités, la pérennité financière se retrouve en péril. Mais nous ne baissons pas les bras. Nous travaillons déjà avec le transporteur régional Air Creebec afin de maintenir une desserte vers la métropole. »
Le président de la Corporation de développement industriel de Val-d’Or, Etienne Létourneau, ajoute : « Air Canada démontre une méconnaissance des régions et de leurs rapports économiques. À long terme, l’organisation met en danger les liaisons restantes avec les régions. Si le transporteur ne se ravise pas, la perte de volume de vente de sièges en région risque de mener à l’abandon pur et simple des liaisons régionales par manque de profitabilité. »
Les six organisations interpellent donc aujourd’hui les gouvernements afin de les inciter à prendre rapidement position et à entamer une restructuration du service aérien régional. En pleine relance économique après la pandémie, les besoins en déplacements demeurent et la desserte aérienne est d’une importance capitale pour le développement socioéconomique d’une région ressource comme la nôtre.
Val-d’Or, le 30 juin 2020 – La Chambre de commerce de Val-d’Or (CCVD) déplore l’annonce faite aujourd’hui par Air Canada concernant la suspension de ses services à Val-d’Or. Non seulement les vols directs entre Val-d’Or et Montréal sont arrêtés, mais il n’y aura plus d’escales à Val-d’Or lors de vols vers Rouyn-Noranda.
Rappelons que tous les vols à destination de l’Abitibi-Témiscamingue avaient déjà été annulés jusqu’au 8 septembre et selon la compagnie aérienne, le rétablissement du transport aérien prendra au moins trois ans.
« Nous ne pouvons cacher notre grande déception face à cette annonce. Les services d’Air Canada répondaient à un besoin récurrent chez plusieurs de nos membres, notamment avec les trois départs par jour vers Montréal, ainsi que les vols de correspondance. Les conséquences seront majeures sur la communauté d’affaires. Nous demandons donc à Air Canada de revenir sur cette décision et de reprendre ses activités dans notre localité. » déclare le président de la CCVD, Jérémi Fournier.
« Cette rupture de services est des plus contraignantes. Par chance, nous avons l’opportunité d’avoir une compagnie aérienne régionale, avec des horaires fiables, qui couvre le circuit Val-d’Or/Montréal. » ajoute la directrice générale de la CCVD, Hélène Paradis.
Val-d’Or, le 15 juin 2020 – La Chambre de commerce de Val-d’Or (CCVD) a tenu son assemblée générale annuelle aujourd’hui en compagnie de ses membres et de ses partenaires. Cette rencontre virtuelle fut l’occasion de faire le bilan de l’année 2019-2020 et de dévoiler le nouveau conseil d’administration, qui sera présidé pour une 2e année par M. Jérémi Fournier.
L’organisation a procédé à l’élection des huit postes à pourvoir et voici son nouveau CA pour la prochaine année.
Bilan 2019-2020
Au cours de la dernière année, la CCVD s’est investie au cœur de grands enjeux et a poursuivi ses efforts pour faire avancer les dossiers d’affaires publiques importants pour ses membres et les plus décisifs pour l’avenir économique du territoire.
« Amorcée sous le signe de la continuité, 2019-2020 s’est terminée par de nombreux rebondissements avec l’arrivée du contexte pandémique. Ces événements resteront non seulement ancrés dans notre mémoire collective, mais aussi dans celle du milieu des affaires qui a été touché par des conséquences socioéconomiques majeures. Et dans ce contexte sans précédent, la Chambre a œuvré de pied ferme pour faire valoir les intérêts de ses membres. » a souligné, le président Jérémi Fournier.
Avec les défis reliés au manque de main-d’œuvre, un dossier très préoccupant pour les membres, beaucoup d’efforts ont été portés sur des démarches d’attractivité, d’accueil et de rétention. « Notre présence sur le conseil d’administration de la nouvelle Agence d’attractivité de l’Abitibi-Témiscamingue, ainsi que l’accueil de deux délégations de travailleurs immigrants dans le cadre du projet Un emploi en sol québécois sont des exemples concrets qui démontrent l’importance que la CCVD accorde à ce dossier. » a mentionné le président, Jérémi Fournier.
Sur le plan du transport, plusieurs dossiers ont occupé la CCVD tels que la crise ferroviaire, la desserte aérienne, le report de la construction de la halte routière dans la Réserve faunique La Vérendrye, l’intersection de la route 111 et du Sentier des Fougères, la réfection de la courbe aux Oeufs d’Or sur la route 397 et le réaménagement du carrefour giratoire des routes 111 et 117.
La CCVD a organisé d’une vingtaine d’activités dans la dernière année dont le 12eColloque en ressources humaines, et plusieurs dîners-conférence entre autres avec le maire Pierre Corbeil, le ministre Pierre Dufour et l’ex-hockeyeur Steve Bégin. La 40e édition du Gala de l’Entreprise a dû être reportée et le comité organisateur travaille très fort pour qu’il se tienne en septembre.
Pour une 7e année, le comité Jeunesse a poursuivi son mandat avec l’organisation de plusieurs activités telles que le Soccer Golf et Être + qu’un Y, dans le but de faciliter l’intégration des 35 ans et moins à la communauté d’affaires.
Pendant la dernière année, la CCVD a également agi comme un réseau de communication pour ses membres et les gens d’affaires, en plus de prendre position sur de nombreux dossiers d’actualité, avec notamment 48 infolettres, 20 communiqués et l’organisation d’un débat électoral. Elle a également procédé à la refonte complète de son site web avec en nouveauté, le paiement en ligne de l’adhésion et des inscriptions aux activités.
Pandémie COVID-19 et campagne sur l’achat local
La CCVD s’est considérablement impliquée, notamment aux côtés de la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) dans la défense des intérêts des membres en temps de pandémie. La diffusion d’une dizaine de communiqués, la participation à de nombreux webinaires, la création d’un répertoire d’informations sur les mesures d’aide en soutien aux entreprises, ainsi qu’un sondage aux membres sur les impacts et préoccupations sont autant d’actions entreprises par la Chambre de commerce qui caractérisent son implication.
Forcé de constater que le confinement imposé était problématique pour plusieurs, la CCVD a décidé de mettre en branle, en collaboration avec la Ville de Val-d’Or et la majorité des médias, une importante campagne en support aux entreprises intitulée On est toujours là! Ayant comme objectif de sensibiliser les consommateurs au pouvoir qu’ils possèdent par le choix des produits qu’ils utilisent, diverses initiatives ont été mises de l’avant telles que la création d’un répertoire des entreprises offrant des services adaptés, la conception de capsules vidéo tournées avec des commerçants locaux et plusieurs parutions portant sur les avantages de l’achat local. « Les médias ont accepté de travailler de concert dans l’élaboration, la création et la diffusion de cette campagne. Cette collaboration exceptionnelle, du jamais vu, met en lumière la formidable capacité de notre milieu à s’unir pour relever les défis! » a informé la directrice générale, Hélène Paradis.
La CCVD dénonce la PERTEDE POUVOIR DÉCISIONNEL EN RÉGION
Val-d’Or, le 12 juin 2020 – La Chambre de commerce de Val-d’Or (CCVD) déplore la réforme concernant la réorganisation gouvernementale en matière d’économie et d’innovation qui entrera en vigueur le 18 juin prochain. En effet, la fusion des directions régionales du ministère de l’Économie et de l’Innovation (MEI) à travers le Québec, qui passera de 17 à 6, fera perdre le pouvoir décisionnel et d’influence de l’Abitibi-Témiscamingue.
Les défis engendrés par cette refonte administrative seront de taille puisque le nouveau regroupement inclura les secteurs de l’Abitibi-Témiscamingue, des Laurentides et de l’Outaouais qui ont tous une réalité socioéconomique très différente.
« La centralisation des pouvoirs à Gatineau au détriment de la région de l’Abitibi-Témiscamingue affectera assurément les services offerts à notre territoire. Étant une région ressource, les besoins des entreprises et des entrepreneurs de notre secteur sont particuliers. Il est important pour une direction régionale de bien cerner les besoins de nos entreprises et de leurs réalités. » déclare Jérémi Fournier, président de la CCVD.
La CCVD est déçue de cette décentralisation, alors que le gouvernement actuel s’était engagé à régionaliser 5 000 postes de la fonction publique provinciale dans toutes les régions.
Toutefois, nous tenons à mentionner que ce remaniement au sein du MEI sera profitable à Investissement Québec qui assumera de nouveaux mandats en accentuant son support direct aux entreprises, sans toutefois hériter de l’ensemble des mandats du MEI.
Des amendements importants qui répondentà plusieurs demandes de la FCCQ et de la CCVD
La Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) et la Chambre de commerce de Val-d’Or (CCVD) se réjouissent des amendements déposés aujourd’hui dans le cadre du projet de loi 61. Plusieurs des changements annoncés correspondent à des demandes faites par la FCCQ et la CCVD au cours des dernières semaines et des derniers mois. D’autres changements importants sur le plan réglementaire demeurent toutefois attendus par le milieu d’affaires québécois, entre autres pour favoriser la concurrence chez les entreprises et l’achat local autant que possible, notamment dans les contrats publics.
« Nous sommes ravis de voir que le gouvernement mettra en place un cadre réglementaire qui permettra aux tiers de livrer de l’alcool, en étant considérés comme des mandataires du permis d’alcool. Nous nous réjouissons également de la diminution du prix du permis d’alcool saisonnier et des allègements réglementaires en matière de publicité. De plus, les restaurateurs pourront enfin continuer à vendre de l’alcool à leurs clients, malgré la fin du service de préparation et de vente d’aliments. Ces nouvelles bénéficieront grandement aux secteurs de la restauration et du tourisme, qui en ont bien besoin présentement », a déclaré Charles Milliard, président-directeur général de la FCCQ.
« Également, les amendements présentés aujourd’hui permettront de protéger les locataires commerciaux contre toute éviction ou saisie de biens sur les lieux loués, pour les prochaines semaines. C’est un ajout qui répond à une préoccupation soulevée à de nombreuses reprises par les membres de la FCCQ. Nous demandons cependant au gouvernement de faire preuve de souplesse sur la date arrêtée au 1er août 2020, selon l’évolution de la situation », a ajouté Charles Milliard.
En matière de réglementation de l’alcool, le gouvernement a l’occasion de faire d’autres améliorations réglementaires. Notamment, la règlementation en vigueur qui ne permet pas à un producteur de vendre son produit sur place si celui-ci est supérieur à un taux de 20% d’alcool.
« Nous nous réjouissons des amendements du projet de loi 61. Cependant, il est important de rappeler que beaucoup de travail reste encore à faire dans de nombreux autres secteurs, comme ceux de la forêt ou des mines. Les délais d’obtention des permis, le nombre d’autorisations nécessaires et la lourdeur administrative ralentissent la relance économique dans ces secteurs », a souligné le président de la CCVD, Jérémi Fournier.
Des contrats publics misant sur la qualité plutôt que le plus bas soumissionnaire
La FCCQ et la (acronyme de la chambre) rappellent qu’elles attendent toujours les décrets qui permettront de modifier des critères d’adjudication des contrats publics, des critères de qualité, d’innovation, d’expertise et de durabilité, plutôt que le plus bas prix conforme. Elles ont bon espoir qu’ils soient déposés dans un avenir rapproché.
« Nous le réitérons depuis longtemps, la méthode du plus bas soumissionnaire peut engendrer certaines dérives et amener des impacts néfastes quant au résultat des projets, puisqu’elle revient souvent à choisir les solutions les plus bas de gamme. Le gouvernement devrait selon nous présenter dès que possible les projets de règlement modifiant entre autres, les critères d’octroi des contrats publics pour privilégier la qualité et l’expertise », a conclu Charles Milliard.
Le 4 juin 2020 — Les Chambres de commerce de l’Abitibi-Témiscamingue sont préoccupées par les impacts économiques engendrés par la COVID-19 en région. Afin de permettre à la grande majorité des entreprises oeuvrant dans le secteur touristique de survivre à cette crise, il est primordial que le gouvernement du Québec mette en place des mesures temporelles et financières claires afin de supporter ce secteur grandement impacté.
Industrie vitale en région durement touchée L’industrie touristique fut l’une des premières industries à ressentir les impacts de la crise sanitaire et sera possiblement l’une des dernières à pouvoir reprendre ses activités. Ce secteur représente un important moteur économique pour notre région avec plus de 640 entreprises et ses 7 400 emplois directs et indirects qui y sont associés. Le réseau des Chambres de commerce de la région souhaite rappeler que par la contribution de l’industrie touristique régionale c’est plus de 713 000 visiteurs annuellement qui choisissent notre région, réservant plus de 2,5 millions de nuitées et générant des recettes de plus de 145 millions de dollars sur le territoire. Alors que le gouvernement du Québec invitait les québécois à planifier leurs vacances au Québec, il est primordial que nos entreprises soient en mesure de servir cette clientèle d’importance.
Un plan de soutien accru aux entreprises est nécessaire Bien que les annonces des mesures de déconfinement ont été publiées, reste néanmoins que les prochaines étapes évoquées par le gouvernement, soient le calendrier de la deuxième phase et le plan de soutien financier se font toujours attendre à un moment crucial pour la saison touristique estivale. Les Chambres de commerce interpellent aujourd’hui le ministre responsable de la région de l’Abitibi-Témiscamingue et de la région du Nord-du-Québec ainsi que le ministre des Forêts, de la Faune et des Parcs, monsieur Pierre Dufour, afin d’inciter le premier ministre François Legault à venir en aide rapidement à l’industrie touristique avec des balises claires et prévisibles qui permettra de maintenir et supporter cet important secteur économique.
Des actions supplémentaires attendues du gouvernement pour favoriser l’allégement réglementaire et des contrats publics de qualité, selon la FCCQ et la CCVD.
Val-d’Or le 4 juin 2020 – La Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) et la Chambre de commerce de Val-d’Or (CCVD) constatent la volonté du gouvernement d’accélérer la réalisation des projets au Québec via le projet de loi 61 déposé hier, dans une perspective de relance économique après la crise de la COVID-19. Elles soutiennent également que des modifications réglementaires importantes sont attendues à court terme pour atteindre ces objectifs partagés par la communauté d’affaires.
« L’accélération des projets publics et l’allégement des processus entourant la Loi sur la qualité de l’environnement sont des principes auxquels nous croyons également. On retrouve dans le projet de loi des dispositions législatives représentant des opportunités de déposer rapidement des modifications réglementaires pour les contrats publics », a affirmé Charles Milliard, président-directeur général de la FCCQ. La FCCQ et la CCVD examinent avec grand intérêt la liste exhaustive des projets d’infrastructures dans l’ensemble des régions du Québec, notamment pour les Maisons des aînés, en éducation ainsi qu’en transport et en mobilité durable.
« Les entreprises québécoises peuvent contribuer à cet effort collectif qui permettra de créer de la richesse. Cela dit, il faudra leur donner tous les leviers nécessaires pour pouvoir le faire correctement. Selon nous, ceci passe notamment par une modification des critères d’octroi des contrats publics », a poursuivi Charles Milliard.
Privilégier la qualité plutôt que le prix le plus bas La FCCQ et la CCVD prennent acte de l’article 50 du projet de loi venant déterminer des conditions applicables en matière de contrats et de sous-contrats publics. Elles demandent au gouvernement de présenter le plus rapidement possible les projets de règlement ou des indications du Conseil du trésor afin que l’octroi des contrats publics mise désormais sur des critères de qualité, d’innovation, d’expertise et de durabilité, plutôt que le plus bas prix conforme. Aussi, la FCCQ et la CCVD souhaitent que ces mesures deviennent permanentes et ne soient pas réévaluées après une période de deux ans.
« Les prochaines modifications réglementaires devraient également favoriser la concurrence chez les entreprises et l’achat local autant que possible. Les critères d’octroi des contrats publics devraient faire l’objet d’une modification rapide afin de limiter les coûts générés par leurs formes actuelles », a ajouté le président de la CCVD, Jérémi Fournier.
Des mesures d’allégement réglementaire à mettre en oeuvre Afin d’aider les entreprises pour la relance, la FCCQ a fait de nombreuses propositions en matière d’allègement réglementaire. Avec l’article 36 du projet de loi, elle constate que le gouvernement se donne là aussi les moyens d’appliquer plusieurs de celles-ci. « Des allègements aux règles entourant les permis et la livraison d’alcool pourront être introduits, ce qui aidera grandement les secteurs de la restauration et du tourisme, notamment. Nous souhaitons également voir le gouvernement apporter une réduction du nombre d’autorisations demandées dans plusieurs secteurs touchés, comme le permet la loi », a précisé Charles Milliard.
Les secteurs minier et forestier bénéficieraient grandement de potentielles simplifications administratives. Par ailleurs, la FCCQ et la CCVD tiennent à rappeler qu’il est nécessaire de ne pas introduire ou appliquer de nouvelles réglementations contraignantes pour les entreprises durant les prochains mois, car les effets de la crise continueront à se faire sentir. Elles suggèrent l’importance d’une pause règlementaire dans tous les secteurs de l’économie.
« La présente situation est une opportunité à saisir puisque ces odifications favoriseront la participation des entreprises aux contrats de l’État québécois. C’est une demande attendue depuis plusieurs années par le milieu d’affaires, et qui permet également de répondre à une recommandation importante du rapport de la Commission Charbonneau », a conclu Charles Milliard.